Economie: Le PIB, artisan du bonheur

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Pour le comparer entre chaque pays, le PIB reste l’indicateur le plus utilisé. Cette comparaison s’effectuant sur plusieurs facteurs, on considère qu’elle permet de montrer de manière relative les notions de bien-être et de niveau de vie. Mais résumé le bien-être de la société à la richesse serait selon le rapport de Joseph Stiglitz à Nicolas Sarkozy en 2009 incorrecte. Ainsi, on ne calcul plus un niveau de bonheur mais une qualité de vie. Celle-ci est donc calculée selon plus de critères que la richesse, tous ces critères étant réunis en 2 grandes catégories : les critères matériels et les critères de la qualité de vie. On se retrouve dès lors avec des critères autres que la richesse, mais qui sont pourtant tout aussi pertinents, tel que la santé ou le logement. Cependant, cette nouvelle manière de procéder se révèle beaucoup plus compliquée et il est difficile d’en ressortir un indicateur au niveau d’un pays. En effet, si cela permet de deviner facilement si une personne est heureuse, pour tout un pays cela serait compliquer, les facteurs n’étant pas tous de la même importance pour chacun. Ainsi, l’OCDE considère que le PIB est bien représentatif du bonheur collectif. Un pays riche signifie de meilleures infrastructures et tout ce qu’il s’en suit. L’argent ne fait pas forcément le bonheur mais facilite la vie. L’organisation considère donc par exemple que la France fait le bonheur de ses familles.

Cependant, les français ne sont pas du même avis. Ils se disent pour beaucoup insatisfaits de leur vie. Contrairement au dire de l’OCDE sur la corrélation entre argent et bonheur, la France montre les signes contraires.

Au final, on se rend compte que le PIB est un indicateur qui permet de mesurer le bonheur des habitants, mais seulement à une échelle nationale, et que par conséquent il n’est pas représentatif de tous les habitants. Chacun à son propre avis quant à la qualité de vie dans son pays. Même si celui-ci possède une forte croissance et un PIB élevé qui se traduiront par une certaine richesse du pays, certains se diront satisfait et d’autres non car ils n’ont pas les mêmes critères de jugement. Il est ainsi très intéressant de remarquer à l’échelle mondiale que malgré le PIB par habitant ou l’IDH, certains pays étant moins bien notés possèdent une population qui se considère plus heureuse selon une étude de Ruut Veenhoven réalisée en 2005. On retrouve ainsi des pays plus pauvres comme la Colombie en haut du classement et des pays comme la France classés 39ème. On pourrait donc conclure que le PIB représente bien le bonheur général d’une nation, mais que le bonheur dépend surtout des nécessitées de chacun.