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EGO & EGAUX

Par   •  16 Octobre 2018  •  1 552 Mots (7 Pages)  •  471 Vues

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la fois plurielle car personnelle à chaque maçon. La vérité de l’idée maçonnique est l’idée de penser sa vérité à partir des mythes et des outils qui sont à notre

disposition. La F :. M :. n’est pas une école de pensée mais une école à penser.

Alors quel est donc la place de l’Homme dans tout cela?

Rousseau (dans le Discours sur l’origine des inégalités parmi les hommes) présente sa vision de l’humanité telle qu’elle devrait être et non telle qu’elle est. Il nous dit que l’homme est auto suffisant dans l’état de nature, l’avènement de la propriété génère des inégalités et une concurrence entre les hommes. Rousseau est un optimiste assez béat sur la nature humaine.

Dans un monde dépourvu d’illusion et de lumière, l’homme se sent comme étranger. Camus y répond par une lecture du mythe de Sisyphe, condamné à pousser une pierre au sommet d’une montagne, laquelle retombe à chaque fois, Camus affirme qu’il est facile de déclarer son existence absurde et sans espoir. La solution de Camus consiste à vivre l’absurde, ce qui signifie une absence totale d’espoir, de réflexion permanente et une insatisfaction consciente. Là, le Héros est l’homme.

Spinoza dans son éthique distingue les dessins adéquats (ceux qui naissent en nous) des dessins inadéquats (provenant de l’extérieur : la pub par exemple comme focalisateur). L’homme a une mystérieuse capacité à se tromper lui- même et à s’auto illusionner.

Platon, quant à lui, soutient dans La république, que l’Homme est juste que si l’état est juste. La vertu est donc en quelque sorte : la santé, la beauté et le bon état de l’âme, le vice en est la maladie, la laideur et la faiblesse.

Qu’est ce qui compte le plus dans la vie ? Le chemin et le but sont gratifiants. Le problème est que nous nous leurrons souvent en poursuivant des buts illusoires comme des possessions plus nombreuses, autant de miroirs aux alouettes qui ne contribuent pas nécessairement à notre épanouissement.

« La seule façon d’accomplir est d’être » nous dit Lao tseu

Le temps nous est précieux. Vivre ce n’est pas errer au gré des rencontres et des circonstances. Il me semble essentiel de voir une certaine continuité, une progression dans ce nous souhaitons accomplir par-dessus tout dans notre vie.

Chaque F :. M :. doit construire en lui un temple qui doit être son propre chef d’oeuvre. Pour cela il faut vaincre l’ignorance, l’orgueil et le fanatisme, les 3



démons de l’Homme. Nos symboles et nos rituels sont les outils qui permettent cette réalisation.

Cette construction mentale permet à l’initié d’approcher une sérénité symbolisée par la Sagesse la Force et la Beauté qui lui permettra de participer au chantier en apportant sa pierre.

Deviens ce que tu es (l’alchimiste de Paolo Coelho). Je me souviens de mes lectures étant adolescent celles de Georges BERNADAC, Joseph JOFFO, Martin GREY ... et bien d’autres, qui ont baigné mon idéal. L’Homme est ainsi fait qu’il ne peut répugner ce qu’il est. Capable du meilleur comme du pire, il est présent et existe en tant que tel. C’est la théorie de Nietzche, qui développe la philosophie du surhomme. Il sous-tend l’idée que l’homme, tel qu’il existe, n’est qu’un brouillon de lui-même, un inachèvement, une ébauche. Il nous appelle à l’auto transcendance, à l’auto dépassement,en fait à devenir un surhomme (dans ainsi parlait ZARTHROUSTRA).

Le surhomme est un franchiseur, un lutteur pour la terre, un être de volonté, un acte pur, une œuvre. Devenir ce que l’on est, il invite à sortir de la médiocrité, à se transformer en un homme de puissance, un surhomme.

L’Homme est capable de surpasser en des situations extrêmes, soit par rapport aux situations auxquelles il est confronté soit par la fonction qui le transcende. La F :.M :. quant à elle, est un moyen pour l’Homme de s’élever pour autant c’est bien l’Homme qui demeure au centre du cercle. Nous devons vivre notre propre histoire, suivre le chemin, plus important que le but. S’accepter comme nous sommes, devenir ce que l’on est (alchimiste).

L’ego apparait donc comme un mal nécessaire pour traverser la vie, l’apprivoiser pour mieux vivre, les efforts doivent nous porter vers le non attachement à l’ego. La vision que nous devons avoir de l’ego : le passé est mort, le futur n’est pas encore né, le présent n’a pas d’existence.

Je me souviendrai toujours d’un passé Vénérable qui me glissa à l’issu d’une tenue à la fin d’une lecture de ma planche, ce qui pourrait résumer une vie ou une attitude de Maçon :

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer »

Guillaume d’orange dit

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