DC2 A.M.P
Par Christopher • 28 Mai 2018 • 1 298 Mots (6 Pages) • 470 Vues
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si elle est disposée à se lever.
Puis, je me dirige vers les stores tout en discutant avec Mme S. ce qui me permet d’évaluer son humeur du jour.
Pour la préparer à la toilette, je préviens Mme S. de chaque étape qui va suivre durant cet acte :
• Tout d’abord, nous effectuons avec Mme S. une sélection de vêtements qu’elle portera plus tard, ce geste simple la rassure.
• La toilette s’effectue debout, Mme S. est une personne dépendante de nos actes médicaux mais elle apprécie effectuée quelques gestes seuls, comme le fait de se déshabillée.
• Suite à cela, Mme S. et moi-même, nous nous dirigeons vers la douche, je lui explique les étapes essentielles de la douche, car Mme S. Se lave trop vite et oublie certaines parties du corps. Du coup je lui rappelle toutes les parties du corps à laver en commençant par le corps, les parties intimes, les jambes, les pieds, les cheveux et le visage ; chaque partie du corps sont importantes.
• La température de l’eau est bloquée à 38°C ce qui permet de protéger des températures trop fortes.
• Une fois les consignes transmises, je m’assure de lui réexpliquer mes gestes, je m’assure de porter un gant de toilette pour la laver en commençant par le dos jusqu’en bas, puis lors du shampooing je la préviens, lui désigne le produit et verbalise mes gestes.
• Après la toilette, je laisse un peu de temps seule à Mme S. pour qu’elle puisse profiter de son bain.
• Arriver au visage je m’assure de tout nettoyer, les dents pour une bonne hygiène de la bouche, le visage pour se rafraîchir.
• A la fin du bain, je m’occupe de bien sécher Mme S. et lui tend ses vêtements, nous l’habillons et la toilette se termine.
Mme S. s’est bien adaptée à ma présence lors des toilettes, même si c’est encore parfois difficile pour elle de m’interpellée en cas de besoin, mais l’échange verbal se fait de plus en plus ressentir et la confiance prend de plus en plus d’ampleur.
B. LE REPAS
J’ai choisi Mme S. puisqu’elle a besoin d’un accompagnement constant pour temporiser son repas car elle mange extrêmement vite. A l’heure du repas Mme S. vient d’elle-même s’asseoir à table. En lui demandant de venir, Mm S. refuse que je l’aide. Je veille à ce qu’elle ait son traitement avant de commencer à manger. Mme S mangeant seule, je reste près d’elle pendant le repas. Je la guide verbalement et je lui demande de poser sa cuillère à chaque bouchée ce qui lui reste le temps de déglutir. Sans ma présence elle mangerait à toute vitesse. Elle réclame à plusieurs reprises son café pendant le repas.
Une fois le repas terminé, je lui demande de prendre son assiette et ses couverts et de les déposer dans une bassine sur le chariot préalablement disposé dans la cuisine. Je lui prépare son café, qu’elle apprécie particulièrement. Ayant pris son café Mme S. quitte la table d’elle-même.
V. ANALYSE DES MOMENTS CLÉS CHOISIES
Analyse de la toilette
Après observation du comportement de Mme S, j’ai pu me rendre compte qu’elle avait des problèmes de comportement récurrents pour effectuer ses deux actes de la vie quotidiennes, tels que des coups de pied, et ceci à des moments bien spécifiques.
Elle est dans l’incapacité de communiquer verbalement, ainsi j’ai pu constater que cette violence était un moyen de communiquer et surtout lui permettait de manifester sa frustration.
Mme S. est certes dépendante, mais elle comprend vite, j’aurais dû assister moins sur les gestes de la vie quotidienne.
Pour la douche, j’aurais pu la guider, lui montrer, lui proposer plus d’autonomie.
Mme S. semble avoir gardé quelques notions de la vie quotidienne, et le fait qu’elle ne puisse pas faire ses choses seules, sa frustration et son agacement ressortent par une opposition de sa part.
Analyse du repas
Après observation, j’ai trouvé que les demandes excessives du café ont perturbés le déroulement du repas. Mon accompagnement était nécessaire mais il aurait fallu que je la guide plus dans le maintien de son autonomie. Cela aurait permis qu’elle reste sereine au moment du repas.
VI. CONCLUSION
Je suis arrivée dans la structure avec une certaine appréhension, car le fait d’accompagner des personnes atteintes de déficience intellectuelle et de troubles autistiques étaient pour moi une nouvelle expérience dans mon parcours professionnel.
Au fil des jours, j’ai pu apprendre à connaître les résidents, à être à l’aise avec eux et ainsi créer des relations de confiance.
J’ai également appris à être à l’écoute de leurs besoins pour ainsi avoir une meilleure prise en charge dans les actes de la vie quotidienne.
J’ai trouvé le rôle d’ A.M. P. au sein du groupe très intéressant et enrichissant pour mon expérience et mon savoir-être professionnelle.
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