Culture générale et expression.
Par Ninoka • 25 Juin 2018 • 1 142 Mots (5 Pages) • 429 Vues
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Il y a deux étapes historiques du rapport éducation-répression dans le document 2.
En 1860, les enfants étaient considérés comme chétifs, et il n’est plus question d’éducation, seul le contrôle et les punitions sont valables.
En 1890, la discipline ne suffit plus, beaucoup de renforcement sont installés » la discipline n’est plus suffisante ».
On comprend que l’enfant n’a plus sa place dans la société et que « l’enfant criminel » est considéré comme une erreur qu’il faut redresser.
Entre XIXème et le XXème, une approche d’éducation et de protection s’installe, une vraie institution pour la « jeunesse délinquante » évolue avec la loi de 1912.Mais l’idée n’est pas général on dénonce encore les « colonies pénitentiaires » par des journalistes expliquant que rien n’a changé donnant comme exemple « les enfants de caîn ».
On comprend que grâce aux campagnes de presse on prône des mesures d’éducation au lieu de la répression, même si ces mesures prennent du temps en vue de l’époque et des conjonctures économiques et sociales.
4 COMPARAISON DE DOCUMENTS
4.1
Le poète Jacques Prévert est considéré comme un auteur populaire grâce à ses poèmes mais surtout grâce à ses convictions. Dans le poème « chasse à l’enfant » il dénonce les situations dans les maisons de redressement.
L’article de presse de Jacques Bourquin revient en détail sur ces institutions et les conditions de traitement des adolescents.
La critique cinématographique d’Emmanuelle Bouchez, décrit les conditions de vie des enfants abandonnés dans une colonie pénitentiaire du XXème siècle.
Ces trois documents s’articulent autour du même thème, le traitement des enfants dans des maisons de redressements. Les trois auteurs s’arrêtent surtout sur le côté négatif et néfaste de ces institutions ; on note que les trois textes parlent des conditions de vie des enfants et les trois auteurs dénoncent la violence des actes au sein de ces lieux.
Jacques Prévert donne une description d’un détenu maltraité : « il avait dit j’en ai assez de la maison de redressement et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment ».
Ces textes informatifs nous donne la mentalité de l’époque, dans le texte de Jacques Bourquin les enfants inconsidérés né comme « un criminel-né », l’éducation n’existe plus.
L’idée se retrouve dans le poème de Jacques Prévert, ou tous les habitants de l’île cherchent l’enfant disparu (gendarmes, touristes, rentiers et artistes) et l’insultent tout au long du poème (bandit voyou voleur chenapan).
La fuite des enfants de la maison de redressement de Belle-ile-en-mer est évoquée dans le poème de Jacques Prévert mais également dans l’article d’Emmanuelle Bouchez.
Le journaliste Alexis Dunan est évoqué dans les deux articles de presse concernant la campagne de presse qui entreprend.
Toutefois seul l’article de presse de Jacques Bourquin parle des réformes éducatives, sociales et judiciaires, qui amènent une reconsidération de l’adolescent.
A travers cela on comprend que les trois textes suivent le même thème des maisons de redressement au XXème siècle et suivent de nombreux points mais les objectifs de chacun sont différents.
Jacques Prévert, auteur de conviction, cherche, grâce à son texte, de dénoncer le système et espère amener ces lecteurs à changer d’avis. Alors que Jacques Bourquin revient sur le système gouvernemental en détaillant l’évolution de faits réels. Et Emmanuelle Bouchez à travers son article cherche à nous intéresser au téléfilm qui traite d’un sujet difficile.
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