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Culture générale et expression

Par   •  20 Juin 2018  •  1 199 Mots (5 Pages)  •  404 Vues

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délinquants pris entre l’éducation et les punitions. Effectivement, par la lecture de cet article nous voyons que l’éducation n’a point toujours était conventionnelle et en faveur des enfants. Afin de mieux cerner cette vision de l’éducation, nous parcourons les différentes étapes historiques concernant le rapport « éducation-répression ».

Tout d’abord Mr. Bourquin nous présente l’éducation en se penchant sur les années 1830, « guidée par un souci d’apprentissage », en effet cette date symbolise la rééducation des enfants délinquants par un apprentissage et un travail rude qu’ils doivent accomplir en maison de redressement. A cette époque-là, l’Etat n’opte plus pour des projets d’éducation mais se penche seulement sur l’enfermement et les châtiments qui doivent être mis en place dans des colonies pénitentiaires publiques (de réelles prisons). Dans celles-ci, l’enfant est exclu de toute vie extérieure et n’est là que pour recevoir la punition pour son crime quel qu’il soit.

Ensuite en 1890, le directeur de l’administration pénitentiaire déclare qu’il faut soumettre l’enfant. Il est alors décidé que si la discipline n’était pas suffisante un dressage intensif et de longue durée serait alors mis en place. On parle même d’une armée de bataillon disciplinaire dont l’objectif est le redressement des enfants...

C’est alors que la IIIème République commence à accorder de l’importance à l’éducation et à la protection de l’enfance. Jacques Bourquin croit y voir un tournant avec des travaux psychologiques sur les jeunes délinquants, des comités de défense, un premier tribunal pour enfant en 1912, ... néanmoins cela n’aura aucun effet sur les colonies pénitentiaires !

Vers 1935 sera promulguée une loi dépénalisant le vagabondage des mineurs et la mise en place de mesure d’assistance éducative. Tout ceci fait suite au fait divers de 1934 concernant la révolte des enfants présents dans la maison de redressement de Belle-Île-en-mer.

Ce n’est qu’en 1937/1938 qu’apparaissent les premières réformes dans le but d’intégrer les mineurs délinquants à des cycles scolaires normaux, au même titre que tous les autres enfants.

Néanmoins, il faudra attendre une bonne vingtaine d’années avant que les colonies pénitentiaires ne disparaissent totalement.

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4. Comparaison de documents

Quelles sont les idées communes à ces trois documents ?

Ces trois documents se basent sur le même sujet : les droits de l’enfant. Et plus particulièrement les maisons de redressement.

Les documents reflètent l’histoire de l’éducation en France au XIXème siècle et au début du XXème siècle.

Tout d’abord, on peut observer que les documents 1 et 3 reprennent le même évènement historique, qui est la vie qu’ont pu subir des jeunes enfants dans la maison de redressement de Belle-Île-en-mer. Les deux documents dénoncent tous les deux l’enfermement, la violence, la brutalité, la maltraitance, l’existence des colonies pénitentiaires et la détention de ces mineurs. Que ce soit sous la forme d’une poésie ou d’un téléfilm, ils reprennent les mêmes valeurs et dégagent les mêmes sentiments.

Ensuite, on peut observer que le document 2 reprend le même sujet, mais d’une manière différente. Ce document est un article de presse qui reprend « l’histoire et l’évolution » de la prise en charge des jeunes délinquants au niveau de la scolarité, sur une longue période historique. Dans ce document, on voit alors l’évolution chronologique des manières de penser l’éducation des enfants et des méthodes pouvant être mises en place pour celle-ci. Dans ce document, on retrouve les idées des deux autres documents, reprenant la violence subie par ces enfants et les étapes de cette évolution jusqu’à nos jours. Ainsi, grâce à cette évolution au fil du temps et à la mise en place des réformes, nous avons pu être témoins d’une amélioration des droits de l’enfant.

Les trois documents reflètent donc le même thème avec les mêmes idées et points de vue. Leur différence réside en la manière d’aborder l’information et le support sur lequel celle-ci est présentée.

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