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Cours jugement

Par   •  17 Mai 2018  •  2 418 Mots (10 Pages)  •  578 Vues

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Oui mais un acte peut être imprévisible sans être libre. L'inattendu peut être l'expression de la liberté.

2) La pensée comme dialogue.

Dans ce texte il y a 3 personnages : Ménon (qui représente la doxa), Socrate (qui représente le philosophe) et Gorgias (qui représente le sophiste).

Le philosophe est celui qui aime le savoir. Il a conscience des enjeux d’une question, de son ignorance.

Le sophiste est dans un jeu social il cherche seulement à plaire et fait donc un discours qui plaise dans l’apparence même si ce qu’il dit est faux.

Dans ce texte il y a 2 attitudes différentes : sceptique (celui qui doute) et dogmatique ( possède des certitudes mais ne se remet pas en question).

Ménon dans sa réponse, se réfère à une figure d’autorité qui est Gorgias. C’est un argument d’autorité ce qui veut dire qu’il est fondé sur l’autorité de quelqu’un. Dans la société il y a des gens à qui on reconnaît avoir de l’autorité pour parler. Au lieu de s’intéresser à l’argument on s’intéresse à la personne. Utiliser un argument d’autorité veut dire que l’on refuse de parler en son nom.

Le problème pour juger un discours c’est de se demander le but de celui-ci.

Le sophiste utilise la psychologie et la rhétorique. Son discours est au service de son propre intérêt. On pourrait imaginer que la psychologie et la rhétorique soient utilisées à des fins plus nobles

La réponse de Ménon est décalée il n’a pas compris le sens de la question. Il a compris « Qu’est-ce qu’on appelle la vertu ? ».

La question est « Qu’est-ce que la vertu ? »

Ménon dit : il y a la vertu de la femme, il y a la vertu…

Il ne répond pas à la question, il suppose l’idée de la vertu.

Il faut bien distinguer deux niveaux différents : le niveau de l’expérience sensible

Et le niveau des idées : réalité intelligible

Les idées ont une réalité intellectuelle. A quoi servent les idées ? Pourquoi réfléchir à la question « Qu’est-ce la vertu ? » ?

- Les idées permettent de porter des jugements sur la réalité

- Elles permettent de changer la réalité.

Si je veux changer la réalité il me faut une idée de ce qu’est la justice .

Dans le texte Ménon maîtrise le sens du mot mais ne maîtrise pas son concept. A la question qu’est-ce que la vertu il décrit ce qu’on l’on entend dans un contexte donné par vertu. Les mots entraînent avec eux les préjugés. On peut maîtriser une langue sans pour autant maîtriser les idées.

Concept : idée générale ce qui renvoie à l’essence de quelque chose. Ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est.

Pour déterminer le concept de quelque chose je dois déterminer ses attributs nécessaires ( qui doit être) l’inverse est attributs contingents.

Avoir des cheveux ou non est un attribut contingent.

La maieutique : l’art d’accoucher les esprits.

Le dialogue Socratique n’a rien à voir avec ce que l’on appelle dialogue. (On échange des paroles mais il ne s’agit pas de trouver la vérité.) Dans un dialogue Socratique il faut faire l’expérience de la différence mais aussi celle de l’identité. Le problème, nous possédons tous le bon sens , mais nous ne sommes pas tous raisonnable. Le problème de socrate dans les dialogues c’est de dérouter, de troubler. C’est la fonction maieutique.

Nous avons découvert qu’il y avait deux choses qui faisait défaut à la raison :

- Le manque de méthode : il suffirait donc d’utiliser les bons moyens pour faire un bon usage de sa raison (ex : Ménon procédé à des généralités. Il confond ce qui doit être avec ce qui devrait être.)

- La psychologie : ce qui fait des désirs des passions… Un erreur peut être résolue c’est l’illusion qui pose problème cette illusion relève de la psychologie. L’illusion à une fonction qui est de produire du réconfort. Il est beaucoup plus difficile de secouer les illusions que de rectifier ses erreurs. Il y a dans le préjugé des erreurs et illusions c’est pourquoi Socrate utilise l’ironie.

Le langage humain :

Nous utilisons des signes linguistiques. Nous croyons que la convention est la nature pourtant la convention est établie par les hommes, elle relève de l’habitude. Ce qui se fait depuis longtemps nous semble naturel.

Signifiant : on dit soleil pour parler du soleil mais ce mot changé par rapport à la langue. Le Signifiant renvoie au signifié ce qui veut dire que le mot signifie quelque chose. Lorsque l’on prononcé un mot cela renvoie à une idée. Il peut y avoir des mots qui ont un sens sans avoir de référent : LIBERTÉ.

Ménon confond signifier et désigner. Il parle mais il ne sait pas ce qu’il dit. Dans une dissertation il faut essayer de passer du langage pour progressivement essayer de désigner l’idée derrière le mot. Socrate intervient non pas pour faire des discours comme les sophistes mais dialoguer.

Pourquoi la philosophe est l’art de la parole ? Parce que penser veut dire dialoguer avec soi-même.

La finalité du dialogue Socratique est de susciter chez Ménon la réflexion. Il ne s’agit pas de transmettre un savoir il s’agit de dialoguer d’amener chacun a la prise de conscience.

(COURS DISPARU DANS LE NEANT DISTORDU. IL S'AGIT DONC D'UNE ELLIPSE.)

Ce jugement est souverain, il est exemplaire (le jugement d'Henry Fonda), le personnage incarne l'idée de la sagesse. Dans le cinéma la littérature le théâtre les idées philosophiques sont incarnées par des personnages. L'exemplaire: ce qui est digne d'être imité sans être imitable.

Est exemplaire ce qui est conforme à ce qui devrait être. Pour délibirer, dialoguer de manière exemplaire pour trouver la vérité

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