Barbara, J.Prévert, 1947 - Analyse
Par Christopher • 14 Octobre 2018 • 679 Mots (3 Pages) • 464 Vues
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“cette pluie, “Brest”, “rue de Siam”, “le bateau d’Ouessant” : des références précises à ce souvenir
d) un souvenir présent
ou du passé composé : “je t’ai croisée”, “il a crié”, “tu as couru” qui montre que ce souvenir a maintenant des conséquences dans le présent
comparaison entre “maintenant” et “avant” : parallélisme entre “Il pleuvait sans cesse sur Brest” et “Il pleut sans cesse sur Brest “
Transition : Le poète célèbre l’amour et se remémore un souvenir précieux mais pourtant la pluie se transforme en un orage
III) Dénoncer la guerre
a) l’irruption de la guerre
Le “Oh”, vers 37, fait basculer le poème dans un monde malheureux où la guerre règne ; ce “Oh” n’est plus qu’un exclamation, il est aussi un cri de douleur
b) la pluie n’est plus personnifié
“une pluie sage et heureuse” -> “pluie de fer / de feu d’acier de sang” + “pluie de deuil terrible et désolée”
métaphore des bombardements : “ce n’est même plus l’orage de feu d’acier de sang”
paysage ravagé : “tout est abîmé”
cette pluie dénonce avec force les horreurs de la guerre
c) les horreurs de la guerre
qualificatif de la guerre : “l’arsenal”, “fer”, “feu”, “acier”
champ lexical de la mort : “sang”, “mort”, “deuil”, “crèvent”, “pourrir”
langage familier du poète qui traduit sa colère “Quelle connerie la guerre”
d) la guerre apporte le néant
le poème se finit sur le mot “rien” qui montre le triomphe du néant et de la mort, tout comme “pourri”
champ lexical de la disparition : “”disparu”, “plus”, “disparaissent”
les soldats sont comparés à des chiens : “Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent” (-> anadiplose)
=> Poème lyrique qui célèbre un instant heureux maintenant disparu, le lyrisme devient un engagement du poète
=> Memento mori “souviens toi que tu vas mourir” : genre artistique qui permet de rappeler aux hommes qu’ils sont mortels et la vanité de de leurs activités ou intérêts terrestres / souvent associé au Carpe Diem d’Horace, “Cueille le jour”, profiter du moment présent et en tirer toutes les joies, sans s’inquiéter ni du jour ni de l’heure de
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