Audit interne
Par Raze • 11 Septembre 2018 • 1 392 Mots (6 Pages) • 743 Vues
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Ensuite, il procède à l’examen des référentiels comme les normes applicables, les procédures et instructions, les documents officiels…etc.
Après, l’auditeur choisi les indicateurs de fiabilité, de validité et d’objectivité et pose des questions : Qui fait et faire Quoi ? le faire Quand et Comment ? Le faire Où et Combien ? etc. pour trouver des réponses de la manière de gestion des risques à titre d’exemple.
Sans oublier l’importance d’une observation minutieuse des faits et des lieux.
Outre l’auditeur doit élargir le champ d’audit en s’orientant vers des points découverts comme sensibles.
L’auditeur doit aussi détecter les écart en voyant si ce qu’on a sur les papiers existe vraiment ou pas en réalité. Après cette détection l’auditeur procède à la vérification des écarts ; c’est-à-dire analyse pour remonter à la source du problème ou de l’anomalie.
Enfin l’auditeur enregistre les réponses récoltées sur des supports de papiers ; c’est-à-dire des papiers de travail (PdT), pour les valider et les vérifier en revenant aux personnes auditées pour avoir une explication concernant les écarts ou les anomalies par exemple.
Au cours de la réalisation de la mission, de nombreux contraintes s’imposent à savoir le risque de silence, celui camouflage et de plaisance, ce qui risque d’influencer les résultats et les objectifs tracés de la mission de l’audit.
Pendant la troisième étape, on procède à la synthèse des travaux d’audit par trois points essentiels. D’abord, on juge le déroulement de la mission d’audit en citant les problèmes rencontrés et les difficultés de communication avec les personnes auditées qui n’ont pas fourni des informations assez suffisantes, ou bien la difficulté d’accès à certains documents.
Ensuite, le chef de l’équipe d’audit, par un compte rendu final au site (CRFS), centralise les résultats des travaux d’audit réalisés pour les analyser, les discuter et avoir une conclusion finale ; c’est-à-dire
Enfin, il faut constater, avec justification, les écarts pour savoir d’où vient les problèmes et anomalies.
- La phase de conclusion :
Dans cette phase on fait un projet du rapport d’audit, qui n’est pas finale ; il est discutable avec l’équipe auditée ou on peut ajouter, modifier voire même supprimer certaines conclusions après des éclaircissements et des justifications de la part des personnes auditées.
Alors, on peut constater une absence de validité générale on propose des recommandations générales et avant de faire un compte rendu on prépare des propositions d’actions correctives.
Ensuite, on procède à une réunion de clôture qui consiste à la présence des audités et leur hiérarchie et à une restitution fidèle. Il faut faire apparaître la situation actuelle et les faits, en mentionnant les points forts et positifs.
Les écarts constatés doivent être présentés en tenant compte du droit de réponse des audités.
Sans oublier la proposition d’améliorations souhaitables et sortir avec un accord général des deux parties sur actions à entreprendre.
Enfin, c’est la dernière étape de la phase de conclusion, qui est le rapport d’audit, il est obligatoire, final et n’est pas discutable. Autrement dit, c’est le produit fini de la mission d’audit. Il doit remplir un double rôle ; la communication des faits essentiels relevés au cours de la mission et proposition des recommandations pertinentes qui seront à l’origine d’actions d’amélioration.
Conclusion
Ces dernières années, un environnement économique instable a plus que jamais mis l’accent sur la gouvernance de l’entreprise. En effet, l’audit interne est devenu un élément actif de la nouvelle ère de comptabilité et de contrôle.
L’ampleur et la brutalité des crises actuelles amènent donc les actionnaires et les autres parties prenantes de l’entreprise à exiger des dirigeants qu’ils s’assurent que leur organisation est bien sous contrôle et le démontrent. Une meilleure transparence et une plus grande responsabilisation sont à présent exigées de la part de ces organisations, qui dépensent l’argent des investisseurs et des contribuables.
Le rôle de l’audit interne a évolué en partant d’une procédure administrative axée sur la conformité pour se muer en un élément clé de bonne gouvernance. Dans de nombreux cas, l’existence d’un audit interne est obligatoire.
Je termine par une citation qui montre l’importance de l’audit : « L’audit, c’est comme l’odeur du gaz : c’est rarement agréable, mais cela peut souvent éviter l’explosion. »
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