Anthologie poétique sur l'expression des sentiments

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DEUXIEME AXE : Nature reflet du sentiments personnel

A-Nature mirroir de la passion

Dans tous les poemes selectionnés, d’une maniere oue d’une autre, le poete lit son ressenti a la nature.

Les sentiments charnels et affectifs, sont transmis par les poètes par de subtils procédés liés à la nature, comme si elle était le tableaux de leurs états d’ame. De Mallarme a Lamartine, la liaison du sentiment d’euphorie et d’affection est soulignés par la personnifaction de la nature. Aux « palimiers heureux » (v.8) correspond « tes flots chéris » ( vers6) : la nature devieent le poete, elle ressent ce qu’il éprouve. Comme Mallarme, De Marbeuf lie sa passion a la nature. L’anaphore « et la mer et l’amour » en est la preuve tangible. Ainsi, dans quasiment tous les poemes, De Marbeuf, Aragon, Desbordes-Valmore comme Mallarme ou encore Lamartine, l’isotopie de la nature est utilisé. La nature est glorifié, comme la femme . Premierement, Aragon emploie des termes simple d’une nature printanière et douce ; l’adejectif qualificatid « beau temps » (v6), les noms« astres »(v23) « lavande » (v29), tout comme Lamartine, qui utilise des adejectifs qualificatifs pour louanger la nature ; « flots harmonieux » (v16), « rivage charmé » (v18) « belle nature » (v51) « riant coteaux » « beau lac » (v.54). Le suave été est aussi évoquée par Aragon avec son isotopie aisni que celle de la nature ; « les soleils » (vers2 ), « ocean » « oiseaux » (vers 5) , « été »(vers7) « azur »(vers9 )« etoiles filantes »(vers 31) « fleurs sauvages » (vers28) « aout » (vers32) , aisni que par Desbordes-valmore « beaux étés » (vers2), « eau vive » (vers13) « ciel » (vers9) et Mallarme « sable », « soleil » (vers 1) « desert », « palmiers » (vers 8), « rieviere » (vers9,) « azur » et « pierre » (vers15).L’evocation d’une nature resplendissante de vie est l’allusion a la passion charnelle et à l’amour.

B- Nature véritable image de désaroi amoureux

Le désaroi amoureux évoqué est en liaison avec une nature déchirée par le meme douleur que l’auteur. Baudelaire comme Aragon ou De Marbeuf utilisent la metaphore de l’orage et de la tempete pour exprimer la colere et le dechirement d’un coeur : « Dans son oeuil, ciel livide ou germe l’ouragan » (v7) « un eclair...puis la nuit ! »(v9, Baudelaire) « car la mer et l’amour ne sont points sans orage » (vers5) (De marbeuf) « On dirait que l’averse » (vers28) « cachent –ils des éclairs » (vers29). Ensuite, de Aragon a Lamartine, les adjectifs qualificatifs utilisé pour décrire une nature reflets des sentiments des poetes sont lié par un poinst communs ; ils sont le reflet de la douleur et de la devastation sentimentale : (Aragon ) : « chagrins de l’azur » (vers9) « lumiere mouillée » (qui evoque les larmes) (vers12) et lamartine : » »flancs dechirés » (vers 10) « sombres abimes » (vers 45) « rochers muets » « foret obscure » (vers49) « noirs sapins » « rocs sauvages » (vers55). De Marbeuf comme Mallarme expriment un ressenti pour une personne au travers de la nature, comme pour ne pas dire dircetement, alleger le poid des mots : « celui qui craint les eaux, qu’il demeure au rivage » (vers 6) (de marbeuf) « insenibilité de l’azur et des pierres » (vers14 mallarme) : les deux poetes détourne la denonciation envers la personne qui cause cette douleur, et rendent responsable la nature.

Les poetes utilisent donc differentes techniques dans l’expressions d’un sentiments, au travers ou pas d’un theme, chacuns a leur maniere de facon directe ou indirecte selon leur exigences.

Les poetes utilisent donc differentes techniques dans l’expressions d’un sentiments, au travers ou pas d’un theme.

On peut donc dire qu’il est difficile de cerner la ou les missions de la poésie, mais elles sont toutes liées, à des degrés divers, avec des moyens multiples, à l’« expression des sentiments » du poète .Le poète, comme tout artiste qui crée,s’exprime à travers lui. La poésie serait même un art complet, comme dit Théodore de Banville : « La poésie est à la fois Musique, Statuaire, Peinture, Éloquence ; elle doit charmer l’oreille, enchanter l’esprit, représenter les sons, imiter les couleurs, rendre les objets visibles, et exciter en nous les mouvements qu’il lui plaît d’y produire ; aussi est-elle le seul art complet, nécessaire, et qui contienne tous les autres » (Petit Traité de poésie française).