ADM 1005 travail noté 1
Par Ramy • 18 Octobre 2018 • 1 461 Mots (6 Pages) • 612 Vues
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Suite à la réorganisation du système de gestion, SEMCO encourage ses employés de choisir et de partager leurs journées de travail avec des employés d’un poste différents ou des employés ayant des responsabilités différentes.
Le modèle participatif est axé plus sur la motivation et la participation des employés. Dans l’entreprise SEMCO, ce modèle est bien présent. Il est même présent dans plusieurs formes différentes.
Dans les premières années de la fondation de la compagnie, SEMCO « accuse des retards importants sur le plan de la production. Les employés manquent de motivation et montrent un comportement apathique ». (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.1) Au moment où Ricardo Semler prend en charge la gestion de la compagnie, il met en place un nouveau système managérial. Ce dernier se penche plus sur les besoins sociaux des employés. En effet, il met en « avant les intérêts et les idées des employés ». (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.2) Pour Ricardo, le travail peut être perçu autrement qu’une obligation. « Nous voulions démontrer que le lieu de travail peut être un lieu de satisfaction, et non de souffrance. Le travail devrait être un plaisir, et non pas une obligation. » (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.4)
De plus, la participation des employés dans l’entreprise est primordiale. « Tous les employés participent à la prise de décision ». (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.6) Nous pouvons prendre en exemple le processus d’embauche. « Les employés sont impliqués pour chaque nouvelle embauche, même s’il s’agit de candidats qui deviendront leurs supérieurs. » (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.12) Tous les employés peuvent assister aux entrevues.
Question 3 (5 points)
En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.
Les fondements du capitalisme financier prônent sur la maximisation des profits où la finance prend de beaucoup d’importance. En effet, il vise à maximiser les profits dans le plus court délai possible. Alors que dans l’entreprise SEMCO, le partage de profit est l’une des valeurs de base. Ainsi, le profit de l’entreprise est entre les mains des employés. Il n’est pas distribué automatique aux actionnaires comme le font les autres entreprises. « Ce sont les employés qui décident comment distribuer le profit. Le but n’est pas de gagner de l’argent. C’est de faire que ceux qui ont un travail pénible aussi bien que dans les cadres dirigeants se sentent bien dans la vie ». D’ailleurs, SEMCO permet aux employés de fixer leurs propres horaires de travail. Le « plus court délai possible » n’est pas leur priorité puisque, chacun « travaille à une vitesse qui lui est propre. »
Le capitalisme industriel, quant à lui, résulte d’une rupture entre l’objet produit et la personne qui le produit. Cette dernière est uniquement responsable à la production d’une partie de l’ensemble de cet objet et le fait d’une manière répétitive. Celui-ci se réfère aux « méthodes de production tayloriste basées sur la division du travail et la simplification des tâches afin de réduire au maximum les coûts de production. » Les employés sont alors incapable de produire l’objet au complet. Tandis que l’entreprise SEMCO permet un groupe d’employés de « se libérer de leurs tâches quotidiennes et qui se consacrer leur temps à l’intervention de nouveaux produits ». De plus, il recommande les employés à diversifier leurs fonctions habituellement et de changer « périodiquement d’activité, de fonction ou d’unité d’affaires. Cette rotation du personnel dans l’entreprise permet de faire accélérer le développement de compétences multiples et d’augmenter la synergie entre les différentes parties de l’entreprise. » (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p. 15)
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