TPE: le rêve
Par Ramy • 20 Août 2018 • 2 558 Mots (11 Pages) • 440 Vues
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ainsi que l’amplitude de l’EEG. Les ondes bêta seront alors dominantes.
Durant le sommeil profond, les neurones corticaux ne sont plus impliqués dans le traitement de l’information et plusieurs d’entre eux sont en plus stimulés par le même influx lent et rythmique en provenance du thalamus. Ce qui résulte à de fortes amplitudes de l’EEG caractéristique des ondes delta.
Cette activité rythmique du cerveau est une synchronisation des oscillations périodiques qui semblerait être produit de deux manières différentes. Des neurones peuvent être activés de manière synchrone car ils subissent tous l’influence d’un générateur unique (ou pacemaker). Ou alors ils se donnent eux-mêmes le rythme en s’excitant et s’inhibant mutuellement. Le moyen d’interaction ici n’est pas visuel ou sonore mais par des connexions excitations ou inhibitrices.
Mise en place de la vision du rêve :
Le système nerveux est formé de deux types de cellules : les cellules gliales et les neurones.
Nos cellules de notre organisme sont constituées de membrane qui entoure un cytoplasme et un noyau qui contient les gènes. Ils ont aussi tous les petits organites permettent de produire leur énergie et de fabriquer des protéines.
Les neurones eux possèdent deux types de prolongements bien particuliers qui les distinguent des autres cellules.
Les dendrites se divisent comme les branches d’un arbre, afin de recueillir l’information et l’acheminent vers le corps de la cellule.
Puis il y a l’axone, elle est très longue et unique. Elle conduit l’information du corps cellulaire vers d’autres neurones avec qui il fait des connexions appelées synapses. Les axones peuvent aussi stimuler des muscles ou des glandes.
Les cellules gliales procurent aux neurones leur nourriture, les supportent et les protègent. Elles éliminent aussi les déchets causés par la mort neuronale et accélèrent la conduction nerveuse en agissant comme gaine isolante de certains axones.
Durant l’éveil :
La rétine enregistre une scène et la transforme en signaux électriques.
Les neurones ne se touchent pas au niveau de leurs synapses, ils ont besoin de messagers chimiques qui diffusent jusqu’au neurone suivant pour recréer l’influx nerveux. Ici ce sont les neurotransmetteurs contenus dans les vésicules. Cette information est transmise par le nerf optique et les corps grenouillés latéraux aux aires visuelles primaires du lobe occipital. L’image est traitée puis réduite en plusieurs éléments : les neurones réagissent aux mouvement et aux couleurs. L’image est conduite par deux voies nerveuses différentes :
>par la Dorsale qui traite les données spatiales de l’image afin de détecter les mouvements d’un objet ou d’un corps par rapport à un objet ou son environnement.
>par la Ventrale cette voie reconnaît les choses et les personnes grâce aux lobes temporaux et occipitaux temporaux.
L’horloge biologique est faite de deux minuscule structures cérébrales chacun situées à la base de l’hypothalamus appelées noyaux surprachiasmatiques car ils sont également situés juste au-dessus su chiasma optique, l’endroit où les deux nerfs optiques se croisent. Les noyaux suprachiasmatiques peuvent recevoir des prolongements du nerf optique qui indique le niveau d’intensité lumineuse de l’environnement. Les neurones peuvent alors se resynchroniser avec la lumière du jour. Notre horloge biologique n’est pas parfait elle doit ainsi être ajustée tout les jours.
Lorsque l’ont détruit les noyaux suprachiasmatiques chez les hamsters par exemple, on peut voir que les activités rythmiques entre l’alternance veille-sommeil sont complétement désorganisé. on peut en déduire alors que notre horloge est également d’origine génétique. On sait dès maintenant que ces rythmes sont le fruit de l’activité cyclique de certains gènes.
Durant le sommeil paradoxal les lobes temporaux et occipitaux temporaux sont actifs et se divisent en régions spécialisées.
Lorsqu’on ferme les yeux, les aires primaires visuelle sont désactivées. L’énergie interne persiste. Ces aires produisent leurs propres images que la volonté peut susciter. Moins le lobe préfrontal est actif plus le rêve est incohérent. Ex :
// Si le tronc cérébral a un lésion l’individu s’endort ou tombe dans le coma. Cela nous indique un rôle essentiel de cette structure cérébral répartis entre L’hypothalamus et le bulbe rachidien
Certains phénomènes survenant au cours du sommeil sont considérés par erreur comme des rêves, ceci se forme au cours du sommeil alors que d’autres sont juste des « Parasomnies » de la transition veille/sommeil qui ne sont pas des rêves à proprement parler. Certains sujet on des formes de rêves éveillés quand ils sont en manquent de sommeil. Le phénomènes de déjà vu est une paramnésie qui dans certaines cultures est rattaché aux notions de rêves prémonitoires, mais ces phénomènes se produit chez la plupart des gens qui souffrent d’une privation de sommeil, mais aussi chez les épileptiques.
Parasomnies en sommeil lent : Chez l’enfant, la qualité et la profondeur du Sommeil Lent explique la fréquence d’hallucinations Hypnagogiques et hypnopompiques qui surviennent en début de sommeil. L’exemple le plus connu est l’impression de tomber dans le vide, contrairement aux rêves authentiques, le dormeur n’est pas paralysé : il peut sortir de sont sommeil avec sa volonté mais reste souvent frappé par le souvenir de l’expérience. Les personnes atteinte de narcolepsie (trouble du sommeil paradoxal) sont très souvent victimes d’étranges et inexplicables visions comme citer au dessus ou des formes de crises.
Parasomnies en sommeil paradoxal : les rêves et les cauchemars surviennent, l’impression d’être observé ou en présence hostile sont des phénomènes de rêve dissocié : le sujet reprend conscience au cours de cet état mais ne peut bouger.
Une disparition de la paralysie musculaire, créé par une anomalie neurologique ; le sujet se retrouve à vivre ses rêves, capables de bouger pendant son rêves provoquant des actes violents, mais qui ne laissent aucun souvenir au dormeur la plupart du temps. L’entourage le décrit souvent
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