Les masques au théâtre.

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En un deuxième temps, Les masques pairs de la comédie et de la tragédie, qui sont devenus des symboles de théâtre, dérivent du théâtre grec antique. Ils reflètent les extrêmes de la scène, et dans leur simplification stylisée d'émotions, les extrêmes de la condition humaine.

La présence des masques a continué dans le Moyen Age de l'Europe. Les pièces de théâtre racontaient des histoires bibliques et les masques ont été utilisés pour représenter le diable, les démons, ou les sept péchés capitaux. Souvent fabriqués à partir de papier mâché, les masques ont souligné la laideur du mal et du péché. Le théâtre de la commedia dell'arte a commencé en Italie et était populaire du 15ème siècle à environ jusqu’au 19ème siècle. Ses masques représentaient divers caractères standard tels que Arlecchino (également appelé Arlequin), Colombina, Pierrot, et Pulcinella. Suite à la relation étroite qui lié les personnages et les masques, les personnages eux-mêmes ont été souvent appelés «masques» - en effet, les personnages étaient les masques.

Par ailleurs, plusieurs pièces de William Shakespeare intègrent des masques. Prenant comme exemple « Much Ado About Nothing » qui propose des masques de carnaval de style vénitien dans son masqué-ball, où les liaisons amoureuses sont poursuivies avec une certaine confusion. Il a été observé que « l'ensemble du jeu est sur les façons dont nous masquant notre identité et de cacher nos véritables sentiments, propre et au figuré. » (Henry I. Schvey, l'Université de Washington à Saint-Louis). De plus, les masque sont important dans « Songe d'une Nuit d’été » qui raconte des résultats comiques de la romance dans le monde des humains et des fées, où un acteur Bottom inepte à sa tête transformées par magie dans celle d'un âne. The Bottom masqué est un personnage qui traverse effectivement le monde des humains et fées. Le masque est utilisé comme un lien entre les plans de théâtre d'existence.

Dans les coins et les recoins du monde, les masques au théâtre ne font qu’appuyer les traditions et les cultures dans lesquelles ils ont vu le jour.

On pourrait parler alors des histoires épiques sanskrites de l'Inde, le Mahabharata et le Ramayana sont des sujets traditionnels de la performance à travers une grande partie de l'Asie du Sud-Est, avec des personnages souvent représentées à travers des masques. Les deux représentations exploraient la bataille du bien contre le mal, à travers des héros surhumains et les méchants surnaturels sous la forme de démons et de sorcières. Dans cette mise en scène, les masques se prêtent très bien à projeter des traits exagérés - qu'ils soient caractéristiques du bien ou du mal.

Mais aussi parler de Noh est indispensable puisqu’ils sont un autre bel exemple de la caractérisation masqué. Ce sont des représentations dramatiques au Japon. Le personnage principal, et certains des autres rôles, seront masquées. Dans Noh, les expressions faciales sont souvent très subtiles, et peuvent transmettre des émotions, en particulier dans les masques représentant des personnages féminins.

Sans oublier l’Opéra chinois qui existe sous diverses formes, y compris le plus connu d’entre eux qui est le Beijing (Pékin) Opéra. Les personnages représentent des dieux, des empereurs, des guerriers, des laïcs et des clowns, et dans les anciennes versions, les interprétations des femmes ont été jouées par des hommes. Maquillage pour le visage lourd, et parfois de véritables masques en céramique ou en tissu, sont utilisés pour désigner la nature des personnages dont chaque ligne et chaque couleur des masques faciaux peints peuvent avoir une signification symbolique.

Aujourd'hui, les masques ne font que des apparitions fugaces dans le théâtre occidental. Musique de scène tels que Cats (Andrew Lloyd Weber) et Le Roi Lion (Elton John, Tim Rice) incorporer masques et riche maquillage du visage dans leur conception de costumes somptueux. Mais on pourrait signifier que le masque de scène des plus évocateurs de ces dernières années est simplement - celui du Fantôme de l'Opéra (Andrew Lloyd Weber, Charles Hart, basé sur le roman de Gaston Leroux). Ici, le demi-masque conçu pour la musique sert à cacher la défiguration du caractère, mais aussi lui prête un pathos, un autre monde, qui le distingue de la société. Le Fantôme recule au retrait du masque, révélant que dans sa difformité le sont aussi ses vrais sentiments révélés, et ses faiblesses.

Certains groupes de rock moderne, en particulier ceux en métal lourd tel que Slipknot et Mushroomhead, utilisent des masques pour leurs prestations scéniques. Vu par certains comme un gadget, les membres du groupe peuvent prétendre porter un masque qui attire l'attention du public loin des interprètes de la musique. Les masques portés par les groupes de rock sont majoritairement macabre, sans doute destiné à renforcer l'impact de leur musique.

Dans les médias populaires de bandes dessinées, romans graphiques et les films, les masques continuent à avoir une place forte.

Par conséquent, avec la décomposition des cultures primitives et folkloriques, le masque est progressivement devenu un objet de décoration, même si il a longtemps été utilisé dans l'art comme un dispositif d'ornement. En Haïti, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, le Kenya, et le Mexique, les masques sont fabriqués en grande partie pour les touristes. Cependant, il y’a la collecte des vieux masques qui montre un l'intérêt actuel pour soi-disant les arts primitifs et folkloriques. Les masques ont également exercé une influence décisive sur les mouvements d'art moderne, en particulier dans les premières décennies du 20ème siècle, quand les peintres en France et en Allemagne ont trouvé une source d'inspiration dans les masques tribaux de l'Afrique occidentale et en Océanie.

Bibliographie

Livres :

DOSSIER PEDAGOGIQUE pour explorer le spectacle : LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ (A Midsummer Night’s Dream) de Isabelle Pousseur.

Masques : Théâtre et modalités de la représentation d’Anne Bouvier-Cavoret

Thèse :

LE MASQUE DANS LE THÉÂTRE MODERNE EUROPÉEN (DE LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XXÈ SIÈCLE). SIGNE ET SYMBOLE de Carmencita Izac Brojboiu.

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