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Le spectacle de théâtre Edouard II

Par   •  29 Mars 2018  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  542 Vues

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comprennent facilement la fin tragique du roi déchu.

Dans plusieurs scènes, nous pouvons remarquer quelques improvisations, ou des parties de textes qui semblent être improvisés.

En effet, dans l’acte II, Côme Thieulin, le comédien jouant Edouard II, semble avoir oublier son texte. Un moment angoissant pour les spectateurs car personne ne semblent savoir s’il a réellement oublié son texte, ou si cela fait partie de la pièce. Encore une fois, on peut voir que le jeu des comédiens est exceptionnel. Il arrive facilement à tromper le spectateur.

Quelques instants après, Guillaume Fulconis, le metteur en scène et acteur, enlève son costume pour reprendre son rôle de metteur en scène afin de résumer en quelques minutes une partie de l’histoire. Ce n’était sans doute pas prévu car l’une des comédienne, Amélie Esbelin, est absente ce soir là, il a donc adapter la pièce. Face à cette situation, il a donné son costume à Charlotte Dumez pour jouer à sa place pendant ces quelques minutes. Cette jonglerie entre deux rôles semble compliquée pour la comédienne qui court partout. Elle doit sans arrêt changer de rôle, de costume, et tout est vue sur scène ce qui rend ces moments assez comiques.

Les costumes sont souvent salis par du faux sang. Une scène comique vient apaiser les spectateurs par une mort tragique, avec la venue de Gwladys Duthil, l’habilleuse, qui vient protester car, d’après elle, le faux sang tache les costumes. Les spectateurs semblent un peu mal à l’aise, mais rient. C’est une bonne idée d’intégrer l’habilleuse sur la scène, mais le jeu que nous offrait Gwladys, n’était pas bon car on peut se rendre compte qu’elle n’est pas à l’aise sur scène. Encore une fois, les spectateurs peuvent être trompés par cette mise en scène car ils peuvent ne pas percevoir si c’était prévu ou non.

Il n’y a pas tellement de choses à dire sur l’improvisation, car le jeu des comédiens reste bon en général, et tous les spectateurs peuvent se questionner sur la présence d’improvisations. Les lumières et le son restent synchronisés avec l’esprit de la scène et leurs jeux s’adaptent aux scènes qui vont suivre et même aux moments imprévus.

Une partie de l’acte III est résumé par un nouveau personnage, Le Belge, joué par Julien Testard.

En effet, ce comédien arrive sur scène, avec un nouveau costume, celui d’un homme basique avec des lunettes des années 80, ainsi qu’une fausse barbe et une fausse moustache. Ce personnage résume une partie de l’histoire avec un accent belge et illustre les moments résumés avec des dessins, projetés grâce à un vieux rétro-projecteur. Les croquis, absurdes, rendent la scène comique malgré le sérieux de son récit. Il raconte les péripéties d’Isabelle de France et de Mortimer, ainsi que la vie misérable d’Edouard II.

Le maquillage, qui comporte la fausse barbe et la fausse moustache était vraiment réaliste. On aurait pu croire que tout cela était vrai. Rien n’était de trop que ce soit niveau accessoire ( paire de lunettes ), ou maquillage ( moustache et barbe ). Tout allait bien avec le personnage du belge, même si certaines choses étaient clichés.

Cette scène peut être comique, mais par sa longueur, un peu lourde, répétitive voire facile. Au bout d’un certain temps, le spectateur décroche. On peut trouver ça ennuyant car c’est de l’humour facile. En ajoutant cette scène comique, ils étaient sûr de faire rire, mais ce passage reste beaucoup trop long pour ce que c’est.

Pour conclure, le spectateur est trompé par les nombreux contrastes de toutes sortes, présents tout au long de la pièce. Entre tragique et comique, et texte et improvisation, les comédiens semblent prendre du plaisir à jouer. C’est en tout cas ce que j’ai ressentie en tant que spectatrice. J’ai pris également du plaisir à le regarder car j’ai ressentie toute sorte d’émotions durant cette soirée, que ce soit de la peine, de la pitié, de la joie ou encore le rire. J’ai trouvé que les costumes allaient parfaitement avec la situation. On voyait qu’ils évoluaient avec les personnages. Le jeu des comédiens était globalement excellent. Je respecte Elias Farkli pour son travail pour les jeux de lumières car il ne pouvait pas voir les rapports salle/scène. Bref, j’ai beaucoup aimé ce spectacle que j’ai trouvé

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