HDA 3ème CAMILLE LEPAGE
Par Junecooper • 7 Février 2018 • 840 Mots (4 Pages) • 540 Vues
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La Centrafrique devient peu à peu un pays de guerre et d’anéantissement.
Les conditions de vie sont très sommaires. Suite à la guerre et aux conditions de vie effroyables, Camille se met en danger mais persiste délibérément pour assouvir sa passion et témoigner auprès des populations…
Qu’est-ce qui fait de l’objet d’étude présenté une œuvre engagée ?
Camille communique et installe une relation de confiance entre les personnes qu’elle prend en photo.
La notion de profondeur de champ ainsi que le regard direct du sujet illustrent la complicité qui entre eux deux se noue et se forme.
Impressions personnelles
Ces photographies m’ont impressionné par leurs qualités esthétiques et journalistiques.
Le regard de Camille sur le Monde m’a touché…
Ces photos expriment à la fois sérieux, humilité, persévérance et respect.
[pic 2]
DAMARA/ BANGUI 2013
9 Novembre 2013,
On peut apercevoir au premier plan deux garçons, un étant assis l’autre debout sur une route.
Ils sont dénudés.
Ils sont seuls, sans famille face à la terreur de cette guerre, à fuir les actes de violences perpétrés par les forces de la Séléka.
Les deux garçons vivent désormais dans la brousse, trouvant à peine de quoi manger pour survivre.
Le sentiment de peur se lit sur leurs visages.
Leur préoccupation première est de se cacher afin d’éviter de se faire tuer.
Leurs regards évoquent beaucoup d’émotion et ils nous mettent mal à l’aise.
Cependant, ils sont « ensemble », expression en usage en Centrafrique quand la situation est tellement désespérée qu’on a plus que les uns et les autres pour se soutenir.
Conclusion :
Les mots de Camille Lepage :
« Ces familles, elles sont magnifiques, généreuses. Ces gens vivent dans la guerre depuis plus de 40 ans moi j’ai envie de les voir en tant qu’êtres humains et pas en tant que victimes » déclarait-elle au Courrier de l’Ouest en Décembre 2012.
A 26 ans, Camille Lepage avait déjà sillonné l’Afrique.[pic 3]
Passionnée par les causes oubliées, elle avait été publiée par les plus grands journaux.
Le décès brutal de cette photojournaliste, le 12 mai 2014, en Centrafrique, a suscité une émotion considérable. Enthousiaste, acharnée, cette jeune Angevine impressionnait ses confrères par sa maturité et son engagement.
Sa ville d’origine, a décidé de lui rendre hommage en lui consacrant une exposition.
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