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La Vierge à l'Enfant avec le petit saint Jean-Baptiste dite la Belle jardinière, 1507-08

Par   •  30 Novembre 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  724 Mots (3 Pages)  •  685 Vues

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Ce tableau est probablement daté de 1507 ou 1508. On n’est pas sûr de la date étant donné que le dernier chiffre étant presque entièrement effacé.

On ignore le commanditaire du tableau, mais on sait que le tableau est finalement acheté par François Ier et rentré dans la collection royale française.

A. Le thème Madone

Au cours de la seconde moitié du XVe siècle, les artistes avaient reçu de plus en plus de commandes de tableaux religieux du format petit ou moyen. Il s’agissait parfois de cadeaux de noces ou un tableau pour célébrer des événements familiaux. Les images les plus répandues étaient celles de la Sainte Famille et celles de la Vierge à l’Enfant, parfois en compagnie du petit saint Jean-Baptiste.

La Vierge à l’enfant, autrement dit, la Madone, est un thème en peinture ou en sculpture religieuses, les œuvres inspirées par ce sujet représentent la Vierge Marie avec l'enfant Jésus, généralement dans ses bras.

B. L’art de l’imitation

Pendant les années à Florence, Raphael développe sa prodigieuse faculté d’imitation, l’imitation des Anciens, l’imitation de la nature, mais aussi l’imitation des modernes. Il semble que Raphael se consacre surtout à imiter les modèles modernes, les modèles du XVe siècle, surtout de Michel-Ange et de Léonard de Vinci. Raphael n’avait pas de contact direct avec Michel-Ange, on suppose qu’il a pu copié les dessins et les gravures de Michel-Ange par les clients communs avec Michel-Ange, au contrait, il avait l’occasion d’entrer dans l’atelier de Léonard, et de travailler directement avec ses dessins. En imitant les œuvres de ces deux grands artistes de l’époque, Raphael va prendre les caractéristiques des grands maîtres et ensuite produire son propre style. Je cite Vasari dans Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes : « Raphael d’Urbino, inégalable par sa grâce, analysa les procédés des maîtres anciens et ceux des modernes, prit dans chacun le meilleur et, récolte faite, apporta à la peinture cette totale perfection qu’eurent dans l’Antiquité les figures d’Apelle et de Zeuxis ; on pourrait même dire davantage, s’il était possible de procéder à une confrontation. »

Par ses études des œuvres de Léonard et de Michel-Ange, Raphael découvre de nouveaux moyens pour composer et structurer ses peintures, en élargissant son propre répertoire de mouvements et d'attitudes, grâce à une plus vaste connaissance de l’anatomie.

Ce qui intéresse aussi à Raphael dans l’œuvre de Michel-Ange, c’était la diversité des attitudes, des raccourcis, des enchaînements des gestes dans le contexte de la narration.

Pendant son séjour à Florence, Raphaël a réalisé plusieurs Madones, on pourrait même dire que son séjour florentin est l’époque

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