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TPE corrida : culture ou acte de cruauté ?

Par   •  30 Novembre 2018  •  1 466 Mots (6 Pages)  •  445 Vues

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C’est à partir du XVIème siècle que le torero est à pied ou sur une monture, car celui-ci ne pratique plus la corrida de rejon (à cheval) mais en poursuivant les taureaux d’abattoirs ce qui pouvait augmenter les risques d’épidémie. Plusieurs Papes et Roi tentent d’interdire cette pratique, mais le peuple continue à pratiquer la tauromachie. Les nobles, eux restreindront cette pratique qui perdra de son attrait. C’est ainsi que la corrida servira à financer des hôpitaux et donc deviendra payante.

XVIIIème siècle

Pepe-Hillo de Goya. Un des événements majeur dans l’histoire de l’Espagne vient encore affaiblir le pouvoir de la corrida : La guerre de sécession. Jusqu’à ce que Pedro Romero de Ronda codifie les règles et devienne le créateur de la corrida moderne, avec les matadors Costillares, Pepe Hillo et Francisco Romero de Ronda. Pepe Hillo écrira « La tauromaquia, o el arte de torear de pie y a caballo » premier traité de corrida moderne. Une grande partie des toreros de l’époque était originaire des boucheries et d’Andalousie, d’ailleurs c’est à cette époque que "Matador" commença à être une profession.[pic 7]

XIXème siècle

[pic 8]

En la Corrida de Toros del Lunes, 15 de Junio de 1801 el 4º toro de la vacada de Palacios Rubios saltó al tendido. Au XIXème siècle, l’Espagne perdra ses matadores pendant la guerre d’indépendance qui opposera la France et l’Espagne entre 1808-1814. Jusqu’à ce que, après le règne de Joseph Bonaparte qui était un afficionado, on découvre de nouveaux toreros.

[pic 9]

Le plus connu sera Paquiro surnommé le Napoléon de la tauromachie. Tauromaquia completa sera une de ses œuvres écrites. Paquiro sera un des rares toreros n’ayant pas acquis une mauvaise image de buveur, de bagarreur, de voyou... Bien que certains ait été formés dans une des écoles de torero ayant été créées pour la sécurité des Toreros. Mais à la mort de Paquiro commencèrent les années creuses de la tauromachie espagnole et les constructions d’arènes spécifiques pour la corrida dans toutes l’Espagne.

Le Picador con toro y Monosabio (Picador avec toro et monosabio). Taureau encornant le ventre d'un cheval aux yeux bandés. Arturo Michelena, XIXe siècle

XXème siècle: Les corridas à l'heure de l'Europe et de la mondialisation.

[pic 10]

C’est l’âge d’or de la corrida et la naissance de l’opposition à la corrida. De nouvelles règles sont inventées par Juan Belmonte: L’immobilité ( avant le torero reculait face à la bête), et la temple (action de synchroniser les mouvements de cape avec le rythme de l’animal). La corrida consiste maintenant à "s'arrêter, s'adoucir et commander".

À la deuxième moitié du siècle le mouvement anti corrida prend son essort ce qui sera prochainement développé.

[pic 11]

Pablo Picasso : Course de taureaux. 1934. En 1932, l’écrivain Ernest Hemingway écrit sur la cérémonie et les traditions tauromachiques : Mort dans l’après-midi. On constate l’influence de la corrida dans le monde l’auteur étant Américain. Les républicains aboliront la corrida par le décret du 10 juillet 1937 : Un torero en moins, un fasciste en moins » Les corridas sont souvent dites franquistes car celui-ci les réintroduit en 1939. Franco et les nazi célébrèrent ‘’une corrida de la victoire’’. Mais à partir de 1987 les corridas se redéveloppent avec de moins en moins de chevaux car ceux-ci était très souvent tués ou blessés.

Une des causes de la guerre fut la rébellion franquiste qui comptait parmi ses impliqués: Le grand mundillo (afficionados) et notamment des éleveurs du Sud. Les intellectuels progressistes espagnols commençaient à voir la corrida comme symbole de décadence de l’Espagne, en justifiant que selon les aspects sociaux et culturels du pays, le luxe scandaleux du torero était cause d'injustice. Joaquín Costa devient le porte-parole des « intellectuels régénérationistes » mais ceux-ci finissent par rentrer dans le courant taurophile et ne si oppose plus, bien au contraire. [pic 12]

Durant la Seconde Guerre mondiale, la corrida était offerte aux troupes d’occupation à Bayonne à partir du 18 mai 1941. Le 20 novembre 1975 : mort du général Francisco Franco. L’Espagne redevient un pays en démocratie et est sous monarchie constitutionnelle. Il y a de moins en moins d'afficionados et de corridas car la tauromachie est alors vue comme un « spectacle franquiste ». Ce qui ne mène pas pour autant à la fin de ce spectacle traditionel, car le nombre de corridas à augmenté de plus de 8 fois entre 1960 et 2000.

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