L'inconscient. Leçon.

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On doit donc se ranger dans l'avis au prix d'une prétention intenable que l'on peut exiger que tous ce qui se produit dans le domaine psychique doit aussi être connu de la conscience.

On peut aller plus loin et avancer que la conscience ne comporte à chaque moment qu'un contenu lié si bien que la plus grande partie de ce que nous n'auront de connaissances consciente, se trouve nécessairement pendant les longues périodes en état de latence (=état d'inconscience psychique).

III-Les manifestations de l'inconscience.

1)La deuxième Topique, Essais de psychanalyse, FREUD (1923).

2)Les actes compulsionnels (névroses, hystéries).

-Cure par la parole

-Association libre d'idées

-Interprétations des rêves (voie royale pour connaître l'inconscience)

3)Les rêves.

L'inconscience se montre de manière voilée: Tous les rêves ne sont pas incompréhensibles, ni confus au rêveur.

Par exemple: Ceux des petits enfants sont facilement explicables car ils rêvent toujours de la réalisation de désirs que le jour précédant a fait naître en eux.

En revanche, les rêves des adultes sont le plus souvent incompréhensibles. Ils ne ressemblent guère à la réalisation de désirs. Ils ont subit une défiguration et leur origine psychique est différente de leur expression dernière. Il faut donc distinguer le «contenu manifeste» et le «contenu latent».

Ce processus de défiguration est l’œuvre du moi qui interdit aux désirs inconscients, à l'état de veille. Dans l'affaiblissement du sommeil, ses forces ont assez de puissance pour masquer des désirs inconscients.

Le rêveur ne déchiffre pas plus le sens de ses rêves que l'hystérique ne pénètre la signification de ses symptômes.

4) Les actes manqués (5 leçons sur la psychanalyse [1909])

On les rencontres chez les individus normaux comme chez les névrosés, ils manquent leur but : Ils sont innombrable dans la vie quotidienne : -->oublis inexplicbles, lapsus linguae, lapsus calami, erreur de lecture, maladresse,...

Ces actes ont un sens, ils sont le résultat de l'inconscience, ils expriment des pulsions et sont faciles à interpréter (peuvent exprimer des complexes).

BILAN: Un examen attentif des actes manqués peut conduire à mieux connaître notre vie intérieur.

C'est par eux que l'homme trahit ses secrets les plus intimes. Ils sont habituels et fréquents, même chez les gens saints qui ont réussi à refouler leurs tendances inconsciente, mais qui en font d'usage parce que ils ont une apparence anodine : Chez FREUD ils prouvent l'existence du refoulement.

IV- La nouvelle réalité humaine: le déterminisme psychique.

Déterminisme:

-Principe selon lequel tout phénomène est vigoureusement conditionné par les phénomènes qui le précèdent ou l'accompagnent: Chaque élément d'un ordre de faits dépend de certains autres en sortes qu'il peut être prévu, produit ou empêcher quand on connaît, on produit ou on empêche ceci. -Tout effet à une cause. (Toute action faites par un être humain a une cause)

Déterminisme psychique (ou psychologique):

-Il n'y a pas de spontanéité psychologique. Il n'y a pas de liberté dans notre inspiration ou dans notre mémoire (on parle de mémoire sélective), et selon Freud, c'est une croyance anti-scientifique. -Quand on interroge une personne et qu'elle exprime une idée, cette idée n'a pas été produite arbitrairement, elle est déterminée, elle est l'effet d'un désir profond et obscur.

-Par conséquent, la conscience n'est plus l'essence de notre vie psychique.

-Ceci a entraîner une triple blessure à l'amour propre de l'humanité.

La science a fait subir 3 humiliation à l'humanité en la décentrant à chaque fois:

-Première humiliation: Copernic affirme que l'homme n'est plus le centre du monde puisque la Terre n'est qu'un satellite du soleil.

-Deuxième humiliation: Darwin: L'homme n'est plus le centre de la création

-Troisième humiliation: Psychanalyste Freud: Avec la psychanalyse, le «moi» n'est plus le maître dans sa propre maison.

V-La critique de la thèse Freudienne.

1)Un exemple de théorie psychanalytique concurrente de la freudienne.

2)La psychanalyse est-elle une science ?

cf. Karl POPPER, Conjecture et réfutations (1985)

-L'idée la plus répandue est que la science se caractérise par sa méthode inductive. (=elle induit des lois générales ou universelles à partir d'observations)

-Les pseudo-sciences et la métaphysique se définissent par leurs méthodes spéculatives ou des «anticipations mentales» (=Hypothèses)

Mais c'est une erreur selon POPPER. Il suffit de regarder les théories physiques modernes, elles ont un rapport très lointain avec les observations.

-A l'opposé, nombre de croyances superstitieuse et de recettes populaires résultent de l'observation et de processus inductifs.

-Le critère de démarcation entre science et non-science est: «La possibilité pour un système théorique d'être réfuté ou invalidé».

-Un système n'est scientifique que s'il formule des insertions pouvant entrer en conflit avec les observations.

-Les tentatives pour réfuté permettent de la tester: «Pouvoir être testé, c'est pouvoir être réfuté»

-La science se caractérise par cette démarche critique, elle doit