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Tpe: resssources naturelles

Par   •  16 Novembre 2018  •  3 535 Mots (15 Pages)  •  525 Vues

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de 28 % de la biodiversité.

Mais le principal indicateur de nos excès est d’abord à chercher dans l’atmosphère, où le dioxyde de carbone s’accumule à cause de notre propension à brûler toujours plus d’énergie. Nos émissions de CO2 représentent désormais plus de 60 % de notre empreinte écologique globale.

Pour mesurer l’ampleur du phénomène, le rapport du WWF s’intéresse à la biocapacité, c’est-à-dire la capacité de produire des ressources renouvelables, par rapport à l’empreinte écologique. Ces deux mesures sont exprimées dans une unité commune, l’hectare global(hag). Or, selon WWF, en 2010, la biocapacité de la Terre était de 1,7 hag par habitant, contre une empreinte écologique de 2,6 hag pour chacun. L’Empreinte écologique évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins en absorption de déchets (ou l’empreinte écologique, mesure quant à lui la surface de terre et le volume d’eau nécessaires pour produire les ressources consommées par la population chaque année et absorber le dioxyde de carbone rejeté).

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B) Inégalités pays riches et pays pauvres

Tous les pays ne sont pas pour autant au même niveau de pollution. Les pays aux revenus les plus élevés exercent une pression plus grande que les pays moins développés.

L’empreinte écologique d’un Qatarien est par exemple quatre fois plus élevée que celle d’un Malien. La France, avec un impact d’environ 5 hag par personne, est au même niveau que l’Allemagne ou l’Italie, deux fois celui de la moyenne mondiale.

Haïti, l’Afghanistan possèdent, quant à eux, l’empreinte la plus faible, avec environ 0,4 hag par habitant. Entre ces deux extrêmes, les BRIICS (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud) sont les pays dont l’empreinte écologique progresse le plus vite, avec celle des pays européens. Au Brésil, en Inde et en Indonésie, la nourriture compte pour la moitié de l’empreinte nationale.

Cette consommation accrue des ressources pose nécessairement la question de la compétition pour leur contrôle. Si certains pays, comme la Bolivie, ont une empreinte par habitant faible par rapport à leur biocapacité (respectivement 2,6 hag contre 18 hag), d’autres, au contraire, consomment beaucoup plus que leurs ressources nationales ne peuvent le supporter. C’est le cas des Émirats arabes unis, dont l’empreinte par habitant a atteint 8,4 hag alors même que le pays présente une bio-capacité des plus réduites (0,6 hag). En d’autres termes, les habitants des Émirats arabes unis dépendent de ressources d’autres nations, via les importations, pour satisfaire leurs besoins.

Les Européens, quant à eux, consomment en moyenne 43 kg de ressources naturelles par jour, mais en "produit" seulement 36 kg. Conclusion des Amis de la Terre : "Les Européens ont donc besoin de ressources importées d’autres régions du monde pour maintenir leur niveau de consommation."

En effet l’économie internationale étant contrainte en premier lieu par la géologie, il en résulte une distribution inégale des richesses de la Terre et une lutte pour se les approprier

Le conflit israélo-palestinien illustre cette lutte. Le partage de l’eau est très inégale. Un Israélien dispose de 4 fois plus d’eau par jour et par habitant qu’un Palestinien.

La pression sur les ressources naturelles des pays les plus pauvres s’aggrave, qu’il s’agisse de produits alimentaires, biocarburants ou de matières premières.

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Du côté des terres, les acquisitions foncières ont ainsi atteint, depuis le milieu des années 2000, une superficie équivalente à celle de l’Europe Orientale.

De plus, les pays pauvres, pour se procurer des devises, acceptent l’importation des déchets toxiques en provenance des pays développés et l’exploitation de leurs ressources naturelles par les firmes transnationales des pays riches. Les pays riches ne sont alors pas poussés à limiter leur pollution, puisqu’il est moins coûteux d’exporter leurs déchets que de les traiter sur leur sol ; et ils peuvent bénéficier de matières premières à des prix intéressants qui ne les incitent pas à les économiser.

Il y a aussi la gestion des ressources naturelles qui est très mal établie dans certains pays comme l’Arabie-Saoudite. L’Arabie Saoudite est un vaste pays (plus de deux millions de kilomètres carrés) mais elle est en grande partie désertique. L’Arabie Saoudite gâche ses réserves d’eau dans des projets non soutenables. Si le gouvernement a finalement interdit la culture du blé, des prairies sont maintenant cultivées pour produire du foin destiné à l’alimentation animale, un nouveau gâchis alors que les cultures à destination des Hommes sont bien plus efficaces pour se nourrir. De plus, les cultures d’oliviers et de palmiers dattiers utilisent de grandes quantités d’eaux souterraines. Au total, 88% de l’eau consommée dans le pays est dédiée à l’agriculture.

L’Arabie Saoudite a une empreinte en eau de 5 100 litres par personne et par jour (66 % sont importés), c’est supérieur à la France (4 900 litres dont 47% importés). Cet indicateur permet de mesurer les besoins en eau d’une population pour s’hydrater, mais aussi pour l’agriculture, pour produire des biens, de l’énergie...

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III- Les alternatives

«...à produire la subsistance de l’homme»

Après avoir expliqué comment la croissance démographique et le mode de consommation de nos sociétés influent sur les ressources de la planète, nous allons établir les différentes solutions proposés.

A) Des besoins illimités

Face à nos besoins qui sont illimités aux regards de nos ressources qui elles sont limitées,les alternatives sont nombreuses. Mais malheureusement ces besoins impliquent des milliers de personnes qui en subissent les conséquences.

Le travail des enfants est encore présent comme en République Démocratique du Congo où de jeunes enfants sont exploités par de bandes armés puisque l’extraction des gisements de tantale servent à financer au moins 20%des conflits armés. En effet, la surconsommation a également ses conséquences sociales, notamment la violation des droits de l’homme et les conditions

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