Stuart Mill
Par Christopher • 20 Décembre 2017 • 908 Mots (4 Pages) • 449 Vues
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Dans l’objectif de démontrer qu’une opinion réduite au silence est autant défavorable pour l’homme qu’elle soit vraie ou fausse, Stuart Mill avance deux hypothèses. Avec la première, il part du principe que l’opinion est vraie, dans ce cas on prive à tous les hommes ce que l’opinion impliquée. Pour démontrer cet hypothèse, on peut prendre l’exemple des ordinateurs qui ont littéralement changés notre façon de vivre, si on ne prend pas en compte certains aspects négatifs de cette invention, aujourd’hui son apport dans la société est incontestable et a été que profitable aux hommes. On peut alors se demander pourquoi il ne faudrait pas interdire une opinion fausse, voire dangereuse. L’auteur l’explique dans la seconde hypothèse, en partant cette fois-ci du principe que l’opinion est fausse. Dans ce cas, Stuart Mill voit plutôt le moyen de mettre en évidence l’opinion vraie. Pour expliciter sa vision, on peut se servir d’une phrase de La formation de l’esprit scientifique de Gaston Bachelard : “S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique”, dans notre cas s’il n’y a pas d’opinion vraie, il ne peut y avoir d’opinion fausse. Donc l’erreur, grâce à la confrontation, permet de révéler la valeur de la vérité. Au final, que l’opinion soit vraie ou fausse elle ne pourra qu’être bonne pour les hommes.
Pour conclure, Stuart Mill, avec cet extrait de De la liberté, cherche à montrer que l’opinion qu’elle soit vraie ou fausse ne doit pas être limitée, puisqu’elle n’appartient pas qu’à son détenteur mais à tous les hommes, qui peuvent y adhérer ou la rejeter. En outre, l’opinion fausse participe à la mise en évidence de la vérité et elle est donc toute aussi importante pour l’humanité qu’une opinion se révélant vraie. Nous aurions aussi pu étudier un extrait du Traité théologico-politique de Spinoza qui a un point de vue différent que celui de Stuart Mill sur la notion de liberté d’expression, car pour lui cette liberté devrait être limitée afin de ne pas devenir une liberté d’opprimer.
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