La conjoncture économique
Par Junecooper • 16 Octobre 2018 • 2 195 Mots (9 Pages) • 410 Vues
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KP : Capital technique
KS : Capital du savoir
YP : PIB réel Potentiel
La croissance effective correspond à la croissance réellement obtenue par le pays. Elle dépend essentiellement de la demande globale qui comprend : la consommation finale des ménages, la consommation finale des administrations, l’investissement en capital fixe, l’exportation, de la variation des stocks.
L’analyse de la conjoncture repose notamment sur l’étude des différences entre la croissance effective et la croissance potentielle. Lorsque la croissance effective est supérieur à la croissance potentielle il y a inflation cela conduit à des tensions inflationniste, on parle donc d’économie de surchauffe. Car la demande alimentée par une expansion des crédits et donc de la création monétaire augmente plus vite que l’offre. La demande étant supérieure à l’offre de produit les prix augmentent de façon durable et cumulative. Ce qui est la définition de l’inflation.
Lorsque la croissance effective est inferieure à la croissance potentielle on assiste à une monter du chômage car le niveau de production est insuffisant pour employer tout ceux qui recherche activement un emploi (demande diminue => récession) les capacités de productions sont alors sous employés, l’offre de produit étant supérieure à la demande les prix diminuent donc il y a déflation ; lorsque les prix augmentent moins vite on parle de désinflation.
Choc d’offre positif
Choc d’offre négatif
Choc de demande positif
Choc de demande négatif
Baisse des prix de l’électricité pour les entreprises
Une hausse des taux d’intérêt
Une baisse du taux d’épargne
Une hausse du taux d’intérêt
De nouveaux ordinateurs plus performants
Une hausse des prix de l’énergie et des matières premières
Une hausse des exportations
Une hausse des impôts
Une baisse des taux d’intérêts
Une hausse des impôts
Un crédit bancaire facile (plus de crédit => plus de consommation)
Un ralentissement des salaires
Un ralentissement des salaires dû à la montée du chômage
Augmentation des transferts
Diminution des emplois
Lancement des grands travaux d’infrastructures
Augmentation des emplois
Diminution des transferts
Choc d’offre et choc de demande peuvent être liés et s’enchainer car un certain nombre d’éléments agissent à la fois sur l’offre et sur la demande. C’est le cas de l’investissement qui représente à la fois une hausse des capacités de production (offre) et des achats de biens d’équipements durables. C’est le cas des prix pétroliers qui agissent sur les couts de production et de pouvoir d’achat des agents économiques.
Les Cycles Conjoncturels[pic 5]
c) Les cycles saisonnier
d) les cycles de KITCHIN (court terme)
e) Cycles de JUGLAR (moyen terme)
f) Cycles de KONDRATIEF (long terme)
Cycles internes ou endogènes.
A l’encontre de la conception exogène du cycle, des auteurs comme Kaldor et Kalecki ont mis l’accent sur le caractère endogène des cycles conjoncturels. Kaldor explique comment le cycle est causé par sa disparité d’anticipation de l’épargne et de l’investissement. Kalecki adopte une position similaire en expliquant le cycle par la disparité existant entre la décision d’investir et l’investissement effectif.
Cycles mondiaux ou exogènes.
Si l’on considère que les cycles sont exogènes cela signifie que l’on affirme que ces cycles ne proviennent pas du fonctionnement même du système économique mais qu’ils résultent d’éléments extérieurs à l’économie. Certains économistes évoquent l’idée que certains cycles sont lies à des aléas climatiques. Dans la même vaine on explique les cycles à partir de chocs environnementaux monter aires.
Cycles des affaires.
Le cycle des affaires est fortement lie au comportement des banques qui relâchent leur condition d’octroi de crédit en période d’expansion et qui les restreignent en période de récession. C’est le cycle du crédit. Ils contribuent à expliquer le caractère endogène, c'est-à-dire propre au système capitaliste de l’instabilité de la croissance. Il existe traditionnellement une synchronisation entre cycle d’activité et cycle de crédit. La très forte progression du crédit lors des phases ascendante du cycle ainsi que son retournement brutal lors des phases de contraction (récession) alimente et amplifie les fluctuations de l’activité. Le recours dépend du taux d’intérêt.
L’alphabet du conjoncturiste ; les termes à utiliser quand on effectue l’analyse de la conjoncture :
- Récession : traditionnellement, phase du cycle économique caractérisée par une baisse de l’activité économique.
- Décélération de croissance : abaissement d’un rythme de croissance.
- Déflation : diminution, durable et relativement forte, du niveau général des prix.
- Désinflation : diminution de la hausse des prix résultant d’une politique de déflation.
- Inflation : déséquilibre économique se manifestant par une (enflure) hausse durable et cumulative du niveau général des prix.
- Stagflation : conjoncture
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