Dissertation sur la culture

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Cette attitude de dénonciation se nomme le relativisme culturel et Lévi-Strauss en est l’un des plus importants représentants.

En outre, juger une autre culture apparaît comme non légitime.

En effet, chaque culture et donc chaque peuple a sa propre culture. Juger une autre culture paraît alors comme impossible étant donné la non-connaissance de cette dernière. Aucune culture ne semble inférieure à une autre même si pour un individu certaines coutumes pratiquées dans les autres cultures lui semblent étrangères et non civilisées. La culture d’un individu est propre à lui-même, il l’a acquéri dès son plus jeune âge et elle lui convient. Il ne connaît pas d’autre culture et donc il ne peut pas juger une culture qu’il n’a pas eue même si plus ou moins consciemment, de manière plus ou moins fondée, ce dernier a une hiérarchie personnelle des cultures. Par exemple, l’homme porte un jugement sur ce qu’il voit, sur des coutumes comme l’esclavage, les mutilations, les ségrégations et cela le choque donc il établit un jugement et fonde des préjugés en pensant que cette culture et barbare ou cruelle. Seulement pour les populations pratiquantes de ces cultures, cela semble normal, et, elles-mêmes pourraient être choqué des autres cultures. Toutes les cultures se valent donc par conséquent il ne faut pas porter de jugement ou critiquer les coutumes des autres cultures.

Certains anthropologues et ethnologues comme Lévi-Strauss cherche à encourager l’ethnologie au niveau de la science de l’homme en créant un modèle rendant compréhensible des manifestations culturelles des sociétés. Par exemple, il a effectué des travaux dans le sujet du mariage et des récits mythiques.

La diversité des cultures montre une diversité des histoires.

De la manière que l’histoire et devenu mondiale et connue de tous, les cultures appartiennent aussi à la même humanité, les juger ne seraient donc pas légitime.

Par ailleurs, si juger une autre culture n’est pas légitime alors ce n’est pas vraiment possible.

En effet, grâce aux échanges, de signes et de biens, la culture connaît une expansion qui est de plus en plus grande et elle renforce le lien social entre les hommes. De plus la culture est une valeur universelle comme par exemple la Déclaration des Droits de l’Hommes et du Citoyen de 1789. Cela a été une culture particulière qui colonisa et renferma d’autres civilisations. A présent, la culture connaît un rejet de la part de certains pays anciennement colonisés qui veulent créer leur propre identité en se créant leur culture personnelle. L’idée de l’universalité des cultures est donc refusée car certains peuples l’imaginent comme un masque supprimant les traditions culturelles. Aussi, les valeurs de cette déclaration sont actuellement reconnues comme des critères permettant d’évaluer toutes les cultures cependant la déclaration sur les droits de la personne peut provoquer un conflit avec des pratiques injustes et aussi certaines mœurs.

Egalement, l’importance culturelle étant fondamentale, il est donc nécessaire ne de pas réunir les individus dans une culture déterminée et délimiter afin de par exemple ne pas expliquer le travail d’un enfant ou encore le fait qu’une femme puisse être mise à l’écart de la participation à la vie publique comme le vote.

En outre, la grande diversité des cultures peut s’accepter en affirmant que toutes les cultures se valent mais cela nécessite une étude approfondie des différentes cultures. Cela représente également une forme de tolérance qui indique une attitude consistant à admette chez une personne une manière de penser ou d’agir différente de celle que l’on adopte soi-même, c’est le fait de respecter la liberté de chacun pour l’opinion. Cette tolérance se fait sur les origines et les règles de vie en société par exemple. Cela indique aussi que l’échange entre les cultures des sociétés actuelles évolue mais nous ne devons pas non plus renoncer à nos valeurs en disant que toutes les pratiques sont égales. Certaines de ces pratiques ne peuvent pas être soutenues comme les mutilations rituelles ou encore l’esclavage.

Pour conclure, il n’y a pas de bonne ou mauvaise culture, puisque la culture d’un peuple est toujours riche pour lui. Il n’existe donc pas de culture qui prenne la contrepartie de la participation morale de son peuple. Néanmoins, la tradition peut parfois être parfois vue comme un obstacle au développement de la vie en fonction des générations mais un peuple a besoin d’une culture pour se construire.