ADM 3010 Éthique et administration
Par Andrea • 16 Novembre 2018 • 1 047 Mots (5 Pages) • 546 Vues
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L’entreprise pour laquelle je travaille, une société d’État, accorde une très grande importance à l’éthique, celle-ci est très bien encadrée et respecté en général mais je peux parfois constater que certains individus se maintiennent des années durant sur la ligne entre éthique et non éthique et je me questionne à l’effet que ce genre de comportement puisse être toléré grâce à la présence des syndicats. Cela me mène à mon troisième point, l’éthique et les syndicats.
3. L’éthique fait il bon ménage avec les syndicats?
La présence de syndicats forts est-elle un obstacle au respect d’une pratique et de comportements jugés éthiques. Œuvrant dans un milieu syndiqué depuis vingt ans, je crois percevoir une contradiction entre ce qui est éthique et le pouvoir des syndicats lorsque vient le temps de défendre un membre qui serait accusé d’avoir agi à l’encontre du code d’éthique de la compagnie. Ce que je constate, c’est qui s’enclenche automatiquement une négociation entre les ressources humaines, le gestionnaire et le syndicat. À la lumière de cela, une entente est prise quant à la sanction, s’il y a, pour l’employé fautif. Cependant, si nous imaginons une situation semblable dans un milieu non syndiqué, le même code d’éthique serait appliqué à la lettre et l’employé fautif ne pourrait bénéficier d’une sanction allégée. Pire encore pour un gestionnaire œuvrant au sein d’un milieu syndiqué, il est en quelque sorte plus à risque de sanction pour un même geste puisque ce dernier n’est pas syndiqué. Cela me mène donc à croire que c’est la raison derrière une application sévère d’un code d’éthique stricte lorsque nous sommes en présence d’une entreprise syndiquée. Le fait de devoir négocier avec les syndicats pousserait les entreprises à mettre la barre haute à ce qui attrait au respect de ses valeurs.
Ceci étant dit, je pense que la plupart des gens qui m’entourent professionnellement ont de bonnes valeurs quant au respect de l’humain en général. Toutes formes de comportements et de mentalité jugés inacceptables pour le commun des mortels ne sont plus tolérées depuis longtemps dans mon milieu de travail et lorsque quelqu’un déroge, en général, cela se règle rapidement. Je crois qu’en général, le nom respect de l’éthique s’est plutôt déplacé vers des problématiques plutôt administratives tel que vol de temps, improductivité, non diligence etc. Ce n’est pas moins grave à mon sens mais en fait de priorité, je crois que le respect de l’humain vient avant. Malheureusement, je constate grâce à l’actualité des dernières semaines que certains milieux sont loin derrière en termes de respect de l’humain. Cela me fait réaliser une fois de plus la chance que j’ai de faire carrière au sein de cette société d’État, oui les syndicats surprotègent parfois ses membres mais pas au point de tolérer des comportements déviants et révolus.
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