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Commentaire de texte : Nietzsche, le gai savoir

Par   •  30 Octobre 2018  •  1 492 Mots (6 Pages)  •  1 185 Vues

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but et aussi pour gagner de l’argent, mais le fait d’être pousser amène à l’épuisement, c’est ce qu’exprime « devenu chasse au gain force sans cesse l’esprit à se tendre jusqu’à l’épuisement ». Cette poussée pour toujours produire plus, nous fait perdre notre condition, on ne travail plus pour pouvoir avoir une vie correcte puisque notre vie toute entière se résume maintenant au travail. Ce que les individus pensent être une perte de temps (c’est-à-dire ne pas travailler) et en réalité un plaisir de la vie, on ne fait plus rien d’autre que des actions pour soi, on pense à nous et pas seulement à toujours faire mieux, plus simplement ces temps libres donnent un sens à l’existence mais la frénésie du travail ne laisse pas de place pour cela.

Cette opiniâtreté amène à ce que « la véritable vertu consiste maintenant à faire quelque chose en moins de temps qu’un autre », c’est-à-dire qu’on doit toujours redoubler d’efforts pour faire mieux et plus vite que notre collègue par exemple. On nous pousse à penser individuellement et non plus collectivement. On peut rattacher cette exemple à la scolarité, d’un point de vu où on doit faire mieux pas forcément plus rapidement, entre camarade de classe on veut toujours avoir la meilleur notre, pour pouvoir « se venter » au près des autres.

Si l’on revient au fait qu’il faut toujours être plus rapide, c’est qu’il faut travailler sans pause, car il y aura toujours quelqu’un qui en fera, pour prendre un café par exemple, alors on pourra se dire que pendant que le collègue se repose, nous on travaille et du coup on fait mieux.

Le travail prend tout le temps des individus, c’est pourquoi Nietzsche dit qu’il ne reste « que de rares heures de loyauté permise » parce qu’une fois qu’on a établie toutes les taches qui nous sont confiés en y mettant le meilleur de soi, il nous reste peu de temps à consacrer ; et ces pendant ces heures libres on est essoufflé, « crevé » on n’a pas envie de s’adonner à toutes autre activités différentes du travail. C’est pourquoi « on aspire non seulement à se laisser aller, mais encore à s’étaler ».

Tout cet entêtement et ces nouvelles façons de penser, vont nous amener dans un monde où on ne pourra plus prendre cinq minutes de repos, sans avoir honte de nous, « sans mépris de soi et mauvaise conscience ».

Pour finir, Nietzsche oppose notre société aux sociétés passées, à des sociétés où « le travail portait avec lui la mauvaise conscience ». C’est pourquoi « un homme de bonne origine cachait son travail quand la misère le forçait à travailler ». C’est tout le paradoxe entre hier et aujourd’hui, l’objectif pour atteindre un certain rang n’est plus le même.

Dans les sociétés préliminaires, les « grands hommes » ne travaillaient pas, la relation entre le maitre et l’esclave le démontre. A cette époque, l’esclave fournissait le travail au maitre, et le maitre avait de la valeur du fait qu’il ne s’employait pas. Pendant que l’esclave potassait, le maitre s’attachait à mener une vie contemplative, en pratiquant des loisirs comme la chasse. A ce moment là, travailler était quelque chose de méprisable, alors qu’aujourd’hui ce qui est méprisable c’est de ne pas travailler.

Pour Nietzsche, à l’époque, si on travaillait on renvoyait une mauvaise image de soi mais on avait nous même une mauvaise image de notre personne, on « travaillait accablé sous le poids du sentiment de faire quelque chose de méprisable ».

De plus la vertu ne se trouvait pas là où on l’obtient aujourd’hui, « seul au loisir et à la guerre il y a noblesse et honneur », ceux qui s’abandonnaient à ces activités été les maitres, donc les « non-travailleurs » étaient reconnus. Si aujourd’hui les esclaves existaient toujours, ils seraient très bien adaptés à notre société, où il faut turbiner sans relâche.

Cet extrait de Nietzsche apporte un certains intérêt, puisqu’il permet de comprendre l’évolution des époques, les différentes façons de penser. Seulement Nietzche reste bloqué sur ce monde où il est demandé de toujours travailler plus, il n’en voit que le côté péjoratif. Il compare aux époques précédentes, en laissant sous entendre que c’était mieux, mais je ne suis pas sûr, que l’existence des esclaves était une bonne chose. Aucunes sociétés ne sont parfaites, on peut toutes les critiquer, mais il y a toujours des points positifs.

De plus il ne faut pas oublier que cet acharnement au travail, a donné lieur à la découverte de beaucoup de chose très utile dans la vie, cette frénésie du travail à permis d’avoir des innovations arrivant par

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