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Qu'est-ce que la sociologie politique?

Par   •  24 Mai 2018  •  11 515 Mots (47 Pages)  •  938 Vues

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L'entourage familial permet d'être plus intégré, de montrer que l'on compte pour des gens. Quand on est célibataire au contraire, on est moins intégré. Quand on est croyant, on se sent membre d'une communauté religieuse. Ce que montre Durkheim est que l'appartenance à des groupes réduit le taux de suicide. Pour la guerre, il a pour effet d'appartenir le sentiment d'appartenance national et donc d'appartenir à une communauté, à un groupe. En ville, on est moins intégrés qu'à la campagne. Le suicide est donc étroitement lié à l'intégration sociale. Il va donc prouver que le suicide s'explique d'abord socialement. Des choses que l'on pourrait croire complètement individuelles s'explique par la place des I dans la société. Il y a toujours des forces sociales qui vont expliquer ces choses que l'on peut ensuite expliquer par la place dans la société.

- « Les règles de la méthode sociologique » (Durkheim)

Le point commun de toutes les sociologies est de partir du principe que tout ce qui se fait dans les sociétés sont des phénomènes sociaux qui ne se produisent pas de manière aléatoire ms que l'on ne peut que comprendre en étudiant ce qui se passe en société.

- Abandonner ses prénotions et « prendre les faits sociaux comme des choses » (Durkheim)

Une des particularités des Sciences socio est que le chercheur fait parti des choses qu'il étudie au contraire d'un géologue par ex. On a donc une forme d'implication. On est familier de cette société et de ce fait-là, on a des prénotions sur cette société. On a en fait des pré-connaissances, des idées qui sont fausses sur cette société même si l'on est persuadé que c'est vrai. Une étude à ce sujet a été faite sur l'image que les habitants des USA avaient sur les militaires américains lors de la 2GM. Pendant leur service militaire, les ruraux supporteraient mieux le service militaire. Le bon sens que l'on peut avoir peut nous amener à nous tromper. Lorsque ce que l'on fait de la sociologie, il faut se méfier de ce que l'on croit savoir sur la société, et cela se fait de la même manière pour la socio po. Il faut donc partir de l'ignorance méthodologique et analyser les faits sociaux comme si on ne savait rien.

- La neutralité axiologique (=des valeurs) (Max Weber)

Pour Weber, le problème que rencontre la sociologie est que le sociologue fait parti de la sté qu'il étudie. Il a des préférences, des valeurs, des idées po, des choses qu'il aime ou non : cela nuit donc à son objectivité. La neutralité absolue n'existe donc pas. On ne peut pas être neutre même quand on est chercheur : on va faire des choix : W à la base de sondages, questionnaires, enquêtes, cartes, entretiens. Les résultats sont donc différents selon les méthodes. Mais on peut mettre de côté ses valeurs et la neutralité méthodologique est l'idée selon laquelle un sociologue doit mettre de côté ses idéaux pour décrire la réalité dans sa plus propre valeur. Le sociologue doit tout le temps avoir à l'esprit une catégorie de jugement. L'aptitude de celui qui pose des questions a une influence (pour ou contre la peine de mort ? Pour ou contre cette ignominie (=déshonneur) contre la peine de mort ? Pour ou contre le moyen de rendre la justice qu'est la peine de mort?). Les Sciences Sociales ont cette faculté de déconstruire les luttes contre lesquelles on adhère.

- Le raisonnement sociologique

Cet ouvrage attire l'intention sur le fait que le sociologue étudie des choses que tout le monde peut observer. On observe un phénomène puis on le décrit, on formule l'hypothèse qui explique ce phénomène puis on va la vérifier et s'il se passe exactement la même chose, on aura une confirmation. Par exemple, mai 68 s'est passé une fois et rien n'est jamais absolu. En comparaison des phénomènes, on va pouvoir se rendre compte que tel ou tel phénomène est lié à tel ou tel facteur. On pourra juste comparer à d'autres situations. En sociologie, il n'y a pas de Loi à l'inverse des lois physiques. On a des régularités : des choses globalement valables mais pas tjs pour 100 % des cas.

- Le regard et le discours de la sociologie politique.

a) Les discours indigènes

Ces discours visent le fait de justifier leurs actions, de se valoriser. De prouver que leur convictions sont les bonnes avec l’idée que ce qu’ils proposent vont engendrer des choses positives. Dans tous les cas, la postures est la même. Ce n’est pas un discours illégitime, il faut des convictions, ce n’est pas un discours scientifiques. Quant on le confronte aux faits, on constate que beaucoup d’acteurs politiques emplois des données fausses (ex : chiffres de l’immigration en France). Il cherche a convaincre, et de ce fait, dans le discours politique, il faut se demander « qui parle ? », quels intérêt la personne a de dire ce qu’elle dit, ex : un chef de parti politique qui dit qu’il n’y a pas de démocratie sans partie politique, a des raisons de le dire, car il en dirige un. Principe : position/ prise de position. Les positions que l’on prend sont liées aux positions que l’on occupe. Exemple : pour la déchéance de nationalité, qui venait de la droite et rejetait par la gauche on se rend compte maintenant que la gauche défend cette idée alors que la droite a fini par l’oublie. Ce discours des acteurs politiques n’est pas inintéressant, mais il faut le prendre avec de réels « pincettes ».

b) Les discours médiatiques

C’est ce que tiennent les différents commentateurs de la vie politique, ex : journaliste ou des gens qui font professions d’expert sur tel ou tel question. Le but des médias est de vendre l’information. Ce sont des entreprises, qui dit nécessiter de faire du bénéfice, ils veulent retenir le lecteur, c’est comme ça qu’elle va survivre. Il faut être suffisamment attractif, simple, pour retenir l’attention de l’auditeur. L’ancien patron de TF1 disait qu’il « fallait vendre des parts du cerveaux disponibles ». Il ne va pas chercher a rendre compte des aspect laborieux de la vie politique, leur travail. On retient les dérapages, coup bat, petites phrases. Tout ce qui est le plus sensationnel, « vendeur ». Pour un journal, il est plus important de mettre en avant tout cela, et il est plus prenant de voir les

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