La crise en Ukraine
Par Orhan • 30 Mars 2018 • 1 642 Mots (7 Pages) • 482 Vues
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parlons ici d’une tendance à résister aux changements. Par exemple, lorsque le président de l’Ukraine a hésitée à signer l’accord de joindre l’Union Européenne, ceci a démontré un certain penchant du président a vouloir collaborer avec un ancien allié, la Russie, au lieu de s’ouvrir a de nouvelles possibilités et changements. L’idée de Viktor Ianoukovitch était de rétablir les liens qu’Ukraine avait dans le temps de l’Union Soviétique. Cet indice nous montre aussi une certaine volonté de s’échapper de la concurrence des grandes entreprises multinationales européennes. D’un autre point de vue, les citoyens cherchent l’union avec l’Europe et ceux-ci démontrent une attitude plus innovatrice.
Pour poursuivre, regardons cette situation avec le modèle de Trompenaars. Ce dernier supporte les théories de Hofstede en matière de collectivisme et s’applique de la même façon au peuple d’Ukraine. Par contre, il rajoute certaines dimensions additionnelles. Selon la dimension spécifique/diffuse, Trompenaars nous montre que l’Ukraine est une culture diffuse. Ce peuple s’investit donc pleinement dans diverses circonstances personnelles, d’affaire ainsi que politique. Encore là, nous y voyons des preuves concrètes dans les événements qui surviennent en Ukraine. La population est unie dans un but unique et s’investit au maximum dans la situation.
Pour finir, parlons également de certaines théories d’Iribarne. Deux de ses logiques s’appliquent véritablement à notre situation. Premièrement, la logique de l’honneur. Dans notre cas, les citoyens vont agir en fonction de ce qu’ils pensent être juste de faire dans ces circonstances. Par exemple, le peuple Ukrainien croit fondamentalement au bien-fondé d’une possible union avec l’Union Européenne. Ainsi, ils croient qu’un dirigeant qui ne représente pas leurs intérêts ne mérite pas d’être le représentant de leur nation. Ayant ceci en tête, nous comprenons que les protestataires ne font qu’accomplir leur devoir de bons citoyens. Ce devoir est de mettre le bien-être collectif face leur bien-être individuel et nous voyons que cette volonté n’est pas que de simples taches à accomplir. Deuxièmement, nous avons la logique du consensus. Ce qui faut comprendre, c’est que l’Ukraine a longtemps vécu sous un régime communiste. Depuis sa chute, le peuple à mise en place un système démocratique et cherche à le préserver à tout prix. L’esprit du consensus est donc resté très dominant et s’exprime dans les manifestations des dernières semaines, même derniers mois. Les protestations ont débuté en novembre 2013 de façon plutôt calme et pacifique. Ensuite, lorsque la police locale sous ordre du président a engagé des actions offensives, les manifestations ont vite tourné à l’horreur, faisons de nombreux morts et blessées comme mentionné au début du travail.
Pour conclure, nous avons été capables de dégager plusieurs grandes idées tirées des événements récents en Ukraine. Les divers chercheurs nous ont permis d’analyser la situation sur un plan culturel et sociodémographique. En ce qui est de mon opinion personnelle, je crois réellement que le collectivisme du peuple ukrainien va les aider énormément à surmonter cette étape difficile. Le pays fait face à une situation très compliquée et dangereuse, mais la population devra continuer à mettre de la pression sur les autorités locales afin d’atteindre leur objectif commun. Un peuple qui ne se bat pas pour ce qu’il veut mérite ce qu’il a. Comme je l’ai mentionné au début, je me sens personnellement touché par cette situation et je souhaite que les décès arrêtent au plus vite possible. Par contre, il faut être réaliste aussi et regarder la situation telle qu’elle est. L’Ukraine est aujourd’hui dans un moment décisif de son histoire et d’après moi, joindre l’Union Européenne serait la situation la plus bénéfique afin d’espérer atteindre une prospérité et un bien-être à long terme. Ces événements viennent nous rappeler à quel point nous sommes chanceux d’être dans un pays tel que le Canada. Je finirai par dire qu’il arrive souvent dans ce monde des situations qui paraissent extrêmement injustes, mais qu’il faut garder espoir et espérer que la souffrance du peuple d’Ukraine n’aura pas été en vain.
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