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Crise économique et immigration

Par   •  12 Novembre 2018  •  1 461 Mots (6 Pages)  •  487 Vues

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Enfin, la question de l’intégration des immigrés et de leurs descendants se pose aussi avec acuité. En effet la situation de crise économique qui s’est développée depuis 2008 suscite des inquiétudes quant à l’insertion des immigrés dans la société européenne. D’n côté, la population locale exhorte une crispation vis-à-vis de ce qu’ils perçoivent comme une menace pour l’obtention d’un emploi , de l’autre côté les immigrés manifeste une indignation, face à la persistance d’un taux de chômage très élevé chez leurs descendants , de phénomènes de concentrations résidentielles qui vont en s’aggravant et de poussées de violence urbaine imprévisibles.

Faisant face à une altération de leurs conditions de vie et devenant cible de la montée des sentiments discriminatoires l’intégration des immigrés s’est rendue complexe dans la société européenne. Or les gouvernements locaux ont adopté plusieurs politiques de migration à même de réguler ce phénomène.

Face à la crise, la réplique Européenne s’est traduite par une politique de fermeture de frontière substituée par d’autres formes de migrations conduisant ainsi les pays de départ à s’efforcer de réinsérer les rapatriés.

D’abord, la crise financière a provoqué l’adoption de politique de fermeture des frontières européennes devant les flux migratoires. Effectivement, plusieurs pays de l’UE ont d’ores et déjà adapté leurs politiques en vue de réduire les migrations de travail. Pour ce faire, ils ont verrouillé leur frontière et réduit les listes de métiers en tension. Certains pays qui, traditionnellement accueillent des flux importants de migrants, comme l’Espagne ou l’Italie, adoptent des mesures de plus en plus restrictives et focalisent leurs efforts sur la lutte contre la migration irrégulière. Rien que durant 2012, l'Espagne a procédé à l'arrestation de plus de 12000 migrants clandestins.

Ensuite, de nouvelles formes de migrations on été prise à même de réguler la question migratoire. Dans ce contexte de crise, mais aussi de besoin ponctuel dans certaines fonctions, une bonne part de pays d’Europe ont favorisé la migration saisonnière, à organiser en concertation avec les pays d’origine, puisque n’ayant pas vocation à maintenir durablement le migrant dans les pays d’accueil. D’autre pays ont instauré des nouveaux programmes de retour volontaire ou rémunéré reposant sur différents stimulants. Cependant il n'y a eu aucun retour massif de migrants vers leur pays d'origine. En Espagne, par exemple, moins de 4.000 des 80.000 migrants concernés s’étaient inscrits à ce système.

Enfin, les pays de départ ont mis sur pied des programmes de réinsertion au profit des immigrés rapatriés. Certains pays d’origine ont adopté différentes formes de soutien à apporter aux migrants qui vivent une situation précaire dans les pays de résidence ou ceux condamnés au retour volontaire ou forcé. Au Maroc, le gouvernement a élaboré un plan anticrise qui a été décidé pendant le deuxième trimestre de l’année 2009. Ce plan propose une série de mesures répondant aux besoins des immigrés de retour au. Il se décline en un ensemble de mesures qui mettent l’accent sur la réduction des frais de transfert et des commissions de change ; l’adoption de mesures d’encouragement à l’investissement et l’adoption de mesures encourageant l’acquisition de logements au Maroc.

Ainsi des mesures de réinsertion, de différentes formes, des immigrés dans leur pays de départ ont été prises.

Dans un contexte de crise, les immigrés deviennent plus vulnérables, compte tenu , d’une part, de leur marasme économique marquée par le licenciement et le recul des transferts des fonds vers les pays d’origines, d’autre part des difficultés d’intégration sociale en raison des sentiments xénophobes à leur encontre appuyés par des politiques de fermeture de frontière substituée par la migration saisonnière ou de retour conduisant ainsi les pays de départ à s’efforcer de réinsérer les rapatriés.

Toutefois, il importe de garder à l’esprit les contributions positives que la migration a apporté pour permettre à l'UE de croître et de continuer à prospérer. Elle est et restera un facteur essentiel de croissance pour l'UE non seulement d’un point de vue économique, mais aussi au regard des aspects sociaux et culturels.

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