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La 1ère Guerre Mondiale

Par   •  10 Octobre 2018  •  2 605 Mots (11 Pages)  •  459 Vues

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les femmes. Victimes d’agressions morbides et de viols, des corps étaient retrouvés dans des états indescriptibles tant les violences exercées étaient cruelles. En effet, tuer étant devenu un acte "banal et quotidien" en période de guerre, des soldats se sont (manipulés par la guerre on l’espère) retrouvés "pris au jeu" et ont commencés à exercer leurs violences sur "d’innocents" civils (Doc. 3).

Après avoir vu que c’était guerre était complètement nouvelle, d’abord par une ampleur d’échelle mondiale, mais aussi par une rare violence à tout niveaux, c’est une guerre totale que nous allons maintenant découvrir, qui va mobiliser toutes les forces et ressources des sociétés.

II/ 1915-1917 : UN CONFLIT D’USURE MOBILISANT TOUTES LES FORCES D’UNE SOCIÉTÉ : UNE GUERRE TOTALE

A/ Une «économie de guerre» transformant l’expérience de la guerre dès 1915

Pour faire face aux attaques constantes des pays adverses, l’État a mis en place une politique de guerre totale, c’est à dire que toute la politique et l’économie du pays, entre autres, ont été étudiés afin d’aborder la guerre de la meilleur des manières. Cela signifie que les industries se sont temporairement "reconverties" afin de fournir le matériel nécessaire aux soldats. Pour le cas de l’entreprise Renault, au départ entreprise produisant des véhicules du quotidien (90% de voitures et 10% de camions), s’est retrouvée à diminuer fortement son taux de production de voiture (3x moins de voitures produites) pour augmenter la production de camions (10x plus de camions produits), ceux-ci étant plus aisés pour le transport d’un grande nombre de soldats et/ou d’équipements militaires. Mais cela ne s’arrête pas là, en plus de cette adaptation, ils ont également massivement produits de nouveaux biens auxquels ils ne s’intéressaient même pas avant : tanks, moteurs d’avions, obus : des équipements militaires ayant tous été plus dévastateurs les uns que les autres. Évidemment, pour pouvoir mener à bien cette production massive, la surface totale des usines ainsi que le nombre de travailleurs à énormément augmenté (Doc. 9). En plus d’une mobilisation économique totale, c’est la politique qui a été adaptée pour parfaire leur approche de la guerre. Leurs seule préoccupation était la guerre, rien d’autre n’importait en cette sombre période. En effet, tout a été mis en œuvre pour que les pays alliés puissent facilement s’entraider les uns les autres, ce qui signifie par exemple une suppression de toutes les barrières et toutes les frontières économiques entre ces pays, permettant des échanges plus simples et plus rapides pour une efficacité lors des batailles optimales, et de même pour les renforts de soldats (Doc. 14).

B/ La mobilisation générale des civils pour répondre à l’effort de guerre

En plus d’une mobilisation économique et politique, c’est également la population qui a été mobilisée totalement pour cette guerre. D’abord, tous les hommes aptes à combattre étaient envoyés au front, volontaires ou non, qu’ils soient qualifiés pour ou non, et ce malgré les conditions de vies terribles qu’ils pourraient recevoir et sans se soucier du risque énorme de briser la vie de cette personne envoyée et de sa famille. Ces personnes envoyées, qui ne connaissaient généralement rien aux malheurs de la guerre, se retrouvaient totalement désemparés au milieu d’un abîme de terreur et d’angoisse, dans des conditions de vie bien pire que déplorables (Doc. 4). La plupart des hommes étant envoyés au front, ils n’étaient plus présents pour accomplir leurs tâches quotidiennes dans les usines. Ce sont donc les personnes restantes, majoritairement les femmes, qui ont remplacés ces hommes, et une fois encore qu’elles étaient volontaires ou non et qualifiées ou non. Toujours avec l’exemple de l’entreprise Renault, alors qu’avant la guerre seuls 3,8% de leurs ouvriers étaient des femmes (soit un peu plus de 200 femmes), 31,6% des ouvriers de Renaud pendant la guerre étaient des femmes (soit plus de 7000 femmes, on rappelle que les effectifs ont plus que triplés pour répondre aux besoins de cette guerre) (Doc. 9).

C/ Le développement d’une «culture de guerre» hostile à l’ennemi : des sociétés «consentantes» ?

Alors que l’entièreté de la société est conditionnée à la guerre, on peut voir que ceci a une répercussion sur les soldats et les citoyens à l’arrière, on parle de brutalisation des sociétés. Certains soldats et civils seraient même "consentants" à l’idée de pratiquer la guerre, jusqu’à l’exprimer en pratiquant des violences à autrui. Ces violences, auxquelles l’État ne serait pas totalement étranger, était perpétrés aussi bien entre les soldats eux-même que sur les civils, entraînant une brutalisation encore plus grande chez ces soldats (Doc. 8). Ces violences ne s’arrêtent malheureusement pas seulement aux soldats, ce sont parfois des civils eux-mêmes qui attaquaient, tuaient ou torturaient d’autres civils (Doc. 13). De plus, ce sont parfois des États directement qui vont profiter de la guerre et de la culture de la guerre installée pour pratiquer des atrocités. C’est le cas d’un gouvernement Turc ayant pratiqué un génocide entier entre 1915 et 1916 à l’encontre des arméniens (Doc. 12). Ces derniers étaient traités dans des conditions abominables, voire inhumaines, avant d’être froidement tués. Évidemment, les violences n’étaient pas les seules formes d’expression de la culture de guerre qui se déversait sur ces sociétés, bien que la guerre restait toujours aux cœurs des esprits de tous les citoyens et soldats. En effet, certains étaient jusqu’à aller créer un chant pour les soldats, symbolisant leur obsession constante pour une guerre toujours plus terrible qui n’en finissait pas (Doc. 7).

Avec une guerre ayant mobilisé toutes les ressources de l’État en l’emmenant à l’usure complète, on imagine facilement que la sortie de cette guerre fut particulièrement compliquée et douloureuse pour ces pays, qu’on imagine transformés par ces événements.

III/ 1917-1918 : UNE SORTIE DE GUERRE DOULOUREUSE, DES SOCIÉTÉS EUROPÉENES TRANSFORMÉES

A/ À l’échelle des États-nations : un bouleversement des relations internationales dès 1917

Les conflits engendrés par cette guerre ont menés indéniablement à des ruptures de relations diplomatiques

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