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La dépression.

Par   •  29 Novembre 2017  •  1 494 Mots (6 Pages)  •  375 Vues

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On se suicide davantage le jour que la nuit, avec des pics en mai et en octobre.

Il semble que la perte d’espoir, plus que l’intensité de la dépression en soi, constitue le principal facteur psychologique de risque suicidaire.

TRAITEMENT

Les antidépresseurs sont efficaces dans environ 70% des cas. Ils doivent être pris quotidiennement pendant une durée d’au moins 6 mois, voire plus longtemps si des épisodes dépressifs sont déjà survenus dans le passé.

Il faut savoir que les électrochocs demeurent l’une des méthodes les plus efficaces pour traiter les dépressions sévères. Les principaux inconvénients résident dans leurs effets secondaires (sur la mémoire notamment) et dans la nécessité d’une anesthésie de courte durée. De plus, on ne connait toujours pas leur mécanisme d’action.

Depuis plusieurs années, une version « light » est à l’étude : la SMT, Stimulation Magnétique Transcrânienne, qui soumet des zones précises du cerveau à des champs magnétiques de forte puissance. Le patient n’a pas besoin d’être anesthésié et reste conscient pendant l’intervention.

ATTITUDES

Les Signes

Attitudes à tenir

A ne pas faire

- Ralentissement moteur

- Perte d’intérêt et /ou de motivation

- Voix monocorde

- Perte et /ou gain de poids en dehors d’un régime ou de problèmes de santé

- Sentiment de dévalorisation et /ou de culpabilité

- Idée suicidaire

- Tendance à l’isolement

- Tristesse

- Fatigue, perte d’énergie

- Diminution des capacités de concentration

- Comprendre « c’est une maladie, il/elle ne fait pas exprès »

- Prévenir les idées de mort et /ou de passage à l’acte

- Déculpabiliser

- Pousser à l’action, encourager à s’activer

- Valoriser en notant ce qui est bien fait

- Prendre en compte les périodes difficiles, adapter le travail, les activités

- Parler calmement

- Se concentrer sur un seul sujet à la fois (du fait de la diminution de la concentration)

- Etre patient, avoir des contacts brefs et fréquents.

- Ne pas questionner sur ce qui le/la déprime

- Ne pas le/la rendre responsable de ses émotions, lui dire qu’il faut qu’il/elle se prenne en main

- Ne pas donner son point de vue par rapport la maladie et /ou aux comportements

- Ne pas infantiliser

- Ne pas banaliser la maladie « ce n’est pas grave, ça va passer … »

- Ne pas menacer si une tâche n’est pas effectuée par ex.

- Ne pas isoler

- Ne pas dévaloriser personnellement et /ou professionnellement (si réprimande la justifier)

- Ne pas le/la culpabiliser par rapport à son humeur maussade

NE PAS CONFONDRE AVEC LA DEPRESSION

Certains états de souffrance psychique peuvent évoquer la dépression sans pour autant constituer un état dépressif au sens médical du terme.

Ainsi peuvent évoquer un syndrome dépressif :

- Un état de tristesse normale, isolé, non durable, adapté en réaction à un contexte douloureux, déplaisant, menaçant ou de frustration, par exemple à la suite d’un deuil.

- Certaines affections médicales qui peuvent être à l’origine de symptômes d’allure dépressive :

- certaines maladies neurologiques comme la démence, la maladie de Parkinson, l’épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux

- certaines maladies hormonales au premier rang desquelles l’hypothyroïdie mais aussi certaines maladies des glandes surrénales

- certains cancers

- certaines maladies infectieuses comme la grippe, l’hépatite, la mononucléose infectieuse…

- L’alcoolo-dépendance, la toxicomanie et la prise abusive de certains médicaments. Elles peuvent provoquer un syndrome d’allure dépressive qui régresse lors du sevrage. Mais il faut garder à l’esprit que ces formes de dépendance toxicomaniaques ou médicamenteuses sont aussi très souvent concomitantes de la dépression et du trouble bipolaire (voir « comorbidités »)

- Certaines autres maladies psychiatriques :

- les troubles anxieux sévères, qui peuvent comporter un repli sur soi, une insomnie (plutôt d’endormissement) et une démoralisation liée au handicap et à la chronicité du trouble

- les troubles psychotiques, notamment schizophréniques.

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