Conséquences du vieillissement de la population

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à la propension d’individus épargnants. Mais ce modèle est altéré par les anticipations des agents économiques en matière de retraite car s’ils ont des «craintes concernant l’avenir» (document 1) des systèmes de retraite ou bien s’ils se sentent menacés par ses systèmes, ils peuvent alors augmenter leurs épargnes. Il existe ainsi également le cas de l’épargne de précaution qui vise à prévenir des risques de la vie, ce modèle ne devrait alors être influencé que faiblement par l’évolution démographique, tout comme les modèles d’épargne visant un objectif d’accumulation intergénérationnelle et dépassant l’aspect individualiste. Finalement, cette évolution démographique devrait impacter le taux l’épargne, et donc la consommation, l’investissement, la production et ainsi la croissance. Mais comme préciser dans le document un : «le taux d’épargne dépend pour une large part des facteurs politiques et institutionnels». Un tel raisonnement ne tient alors pas compte de l’évolution du niveau de prélèvement obligatoire lié au financement des retraites et de l’évolution des revenus entre les générations.

Enfin, le vieillissement de la population devrait également avoir des conséquences sur les activités économiques. En effet, nous avons vu que le taux l’épargne allait probablement évoluer bien que les hypothèses divergent et donc les accumulations de capitaux devraient également évolués. Si le taux d’épargne augmente, l’accumulation de capital augmentant au sein de chaque entreprise permettrait un meilleur investissement et alors une meilleure productivité de l’ensemble des facteurs. Ainsi si le vieillissement devient un facteur d’accroissement de l’épargne, cela ne peut être que bénéfique à la croissance économique à long terme et inverse : si l’épargne diminue, l’investissement ne permet pas d’améliorer la production de l’activité économique et donc ne permet pas non plus d’améliorer la croissance économique. Mais cette évolution démographique, en plus de modifier l’investissement lié à l’épargne, fait évoluer les structures de préférences des ménages. Le vieillissement va alors déformer la structure de la demande, puis la structures productives, la structure privée et enfin la structure publique. Cette déformation impact directement la croissance économie et elle peut alors se traduire différemment selon les secteurs de production qui ne sont pas tous porteurs du même potentiel. L’évolution de l’épargne corrélé au vieillissement de la population et aux systèmes de financement de la protection sociale, va quant à elle modifier la consommation : en effet l’épargne est généralement proportionnelle aux dépenses à long terme. On peut également s’interroger sur l’évolution de la productivité en rapport avec l’âge et la population active, mais l’expérience pourrait compenser cette différence et ainsi ne pas détériorer la productivité et la croissance. Finalement la dynamique démographique actuelle pourrait avoir de nombreuses conséquences sur les activités économiques, qu’elles soient positives ou négatives, elles dépendent essentiellement des conséquences du vieillissement de la population sur l’épargne qui varie selon les hypothèses.

Pour conclure, le vieillissement de la population aurait de nombreuses conséquences sur la croissance économique mais certaines variables ne peuvent pas être connues à l’avance. Selon les scénarios envisagés, les conséquences et les avis diffèrent alors mais une chose est sûre : cette transition démographique affectera de nombreux aspects de l’économie telle que les dépenses publiques, les investissements, la population active, les activités et même les consommations.

Face à un tel phénomène, on peut se demander : qu’est qui influence la dynamique démographique ?

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