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Les stratégies de coping chez un vétérinaire

Par   •  21 Novembre 2017  •  2 603 Mots (11 Pages)  •  637 Vues

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3. Méthode et résultats

Une fois le choix du thème fixé (annexe 4), j’ai choisi d’utiliser un entretien semi-directif le quatrième jour du stage (annexe 6 et 7) afin de repérer les situations qu’il perçoit comme stressantes, car celles-ci sont à la base du coping qui n’a de sens que selon une évaluation subjective. J’ai relevé les intensités subjectives de stress ressenti sur une échelle de 0 à 10 (10 étant le maximum de stress ressenti). Et selon chaque situation, je lui ai demandé des précisions sur ses ressenti physiques, émotionnels et stratégies de coping utilisées. Cette échelle d’intensité subjective de stress perçu m’a permis de distinguer et classer les différentes situations (voir annexe 8), ainsi que de choisir deux groupes de trois situations. Un groupe de trois situations perçu stressante à un seuil inférieur à 5 (intensité subjective à 4/10) et un groupe de trois situations où le seuil est supérieur à 5 (intensité subjective à 7/10). Ce choix de sélectionner trois situations de même intensité de part et d’autre du seuil de 5 me permet de contrôler d’éventuelles variables parasites. Après cet entretien semi-directif et les observations durant mon stage j’ai remarqué que ses stratégies de coping étaient orientées sur le problème, sur les émotions ainsi que sur la recherche de soutien. Mes hypothèses opérationnelles sont de vérifier si une situation perçue comme stressante en dessous du seuil de 5/10 engendre la multiplicité des stratégies de coping utilisées, et d’autre part, si le stress perçu au dessus du seuil de 5 engendre la similarité des stratégies de coping utilisées par l’individu ciblé. Les trois situations stressantes relevées et classées selon leur intensité de part et d’autre du seuil de 5/10 m’ont servi de support à l’élaboration des items du questionnaire (voir annexe 9). Ce questionnaire me permettant de vérifier avec des intitulés plus précis la similarité ou multiplicité des stratégies de coping utilisées. Stratégies de coping issues des items du « Ways of coping questionnaire » de Lazarus & Folkman (1984) adapté en français par Cousson-Gélie & al. (1996) (voir annexe 9 et bibliographie). Il comporte 27 items correspondant à 3 sous-dimensions du coping, j’ai sélectionné 17 items adaptés à la profession de mon tuteur de stage et de ce que j’avais pu observer au-préalable (dans les entretiens et observation directe sur le lieu de stage, voir détails en annexe 10). J’ai effectué ce même questionnaire pour chacune des six situations de stress subjectives données.

J’ai créé un tableau de codage pour identifier les différentes situations, un tableau récapitulatif des résultats avec les sous-modalités des variables, un tableau excel et un graphique. Les tableaux récapitulatifs des résultats et excel regroupent les scores pour les 3 sous-catégories de coping relié à chaque situation avec leur intensité respective (annexe 10). J’ai calculé ces scores en additionnant les valeurs correspondantes à chaque réponse (1 pour « plutôt oui » et 2 pour « oui »). Pour chaque situation, j’ai calculé un score de coping centré sur l’émotion, un autre sur le problème, et un autre centré sur le soutien. Etant donné que je n’avais que six questionnaires en main, j’ai réalisé chaque score un à un en me référant aux numéros d’items des sous catégories de coping indiqué dans la légende et les ai classé dans un tableau rassemblant chaque situation (en plus d’un tableau de score Excel, voir détail annexe 10). Avec plus de questionnaires, j’aurai pu procéder en créant trois codes couleurs pour chaque coping et calculé pour chaque questionnaire les valeurs totales par coping (selon couleur).

Les questionnaires illustrés dans le graphique (annexe 10 page 4) révèlent que lorsqu’il est confronté aux situations à forte intensité subjective (7/10), son score de coping centré sur le problème est prioritaire et élevé dans les trois situations. Il va procéder de façon (presque) similaire pour chacune des trois situations en essayant de résoudre le problème ou bien en l’affrontant directement (« lutte »). Le score de coping centré sur le soutien (sous stratégie de coping centré sur l’émotion) est aussi assez présent, ce qui montre qu’après l’action pour réguler ses émotions, il recherche le soutien social (nécessité de parler notamment avec sa conjointe en pause ou le soir, ou bien échange avec ses collègues : échanges professionnels, humour etc, voir détail annexe entretiens). Dans les situations à intensités subjectives inférieur à 5 (4/10), il va utiliser une multiplicité de stratégies. Soit il va réguler son attitude en premier lieu : maîtrise de soi, puis agir ensuite sur le problème. Soit il va utiliser des stratégies pour affronter le problème en premier lieu puis réguler ses émotions sur un laps de temps plus long (évitement/fuite : médicaments, recherche de soutien social : parler avec sa conjointe).

4. Conclusion

Je souhaitais vérifier si les stratégies de coping mises en place lors d’une situation perçue comme stressante étaient similaires ou multiples selon l’intensité donnée. Mes hypothèses opérationnelles étaient de voir si une situation perçue comme stressante en deçà du seuil de 5/10 (10 étant le maximum de stress) [engendrait] la multiplicité des stratégies de coping utilisées. Et si une situation perçue comme stressante au dessus du seuil de 5/10 [engendrait] la similarité des stratégies de coping utilisées. Après l’entretien 2 (annexe 6 et 7), j’ai fait le choix de sélectionner trois situations de part et d’autre du seuil d’intensité de stress de 5/10. En réalisant cela je voulais pouvoir comparer des intensités subjectives « similaires » et je me suis aperçu que les situations en elle-même avaient elles aussi différents facteurs qui ont dû intervenir dans les résultats. Mes limites dans cette étude ont été de ne pas repérer et de pouvoir maîtriser chaque facteur pouvant influencer les résultats, cela m’a montré une des complexité de la recherche. D’autre part, durant le stage, j’ai été très bien accueilli par mon tuteur ainsi que par ses collègues. La première rencontre avec le tuteur s’est très bien passé, il prenait plaisir à transmettre son métier et m’a dit qu’il prenait souvent des stagiaires. Etant donné qu’on avait un thème central sur le stress et le coping, il me confiait souvent ses ressentis de façon automatique sans que je ne lui demande. J’ai beaucoup observé, écouté, parfois aidé mon tuteur. L’observation directe était très intéressante et je pense -

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