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Réflexion technototalitaire

Par   •  14 Mai 2018  •  1 795 Mots (8 Pages)  •  411 Vues

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Pour conclure, le totalitarisme, aussi appelé nouvelle barbarie, est un mot que Paul Chamberland emploi pour qualifier l’époque contemporaine. Cette dernière étant caractérisée par une exténuation de l’ordre symbolique et de la norme éthique.

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Le technototalitarisme possède un effet négatif assez important, tellement important que l’on ne peut pas le négliger, il s’agit de sa possibilité d’altérer l’être humain. Il altère l’être humain sur plusieurs aspects de ce dernier. Il provoque un changement sur la perception que l’être humain du mensonge, des autres, du monde, du sujet ou encore de la liberté pour ne citer que quelques unes des sphères qui pourraient être affectées par le technototalitarisme.

Dans un premier temps, le technototalitarisme nous invite, voire nous force à mentir. Peu importe notre statut social, nous devons mentir un jour ou l’autre mais ce n’est pas si grave car les autres le savent et s’y attendent. Paul Chamberland écrit : « Si le mensonge est commandé par un état de fait généralisé et contraignant, la frontière entre le vrai et le faux s’estompe : le réel, ce qu’on appelle ainsi, échappe alors à un tel partage; il devient douteux »[5]. Le réel devient donc falsifié, pour employer le terme de Chamberland. C'est-à-dire que ce que l’on croit être ne l’est pas nécessairement, ce qui peut pauser problème dans plusieurs cas puisque cela veut dire que nous ne pouvons plus nous fier seulement aux apparences. Un menteur habile peut donc se faire passer pour une personne qu’il n’est totalement pas et ce, sans que l’autre ne s’en rendre compte. Bref, il y aura toujours moyen de douter de tout car il aura maintenant confusion entre ce qui est réel et ce qui est imaginaire.

Dans un deuxième temps, un autre effet pervers du totalitarisme est la façon dont cela nous fait percevoir les autres, dans notre entourage. Ce nouveau mode de vie basé sur l’individualisme et la compétition entre tous et chacun détériore les relations entre être humain. L’art, une manière de s’exprimée, jadis, librement est tranquillement remplacée par le virtuel. L’effet de cette transition, qu’on le veuille ou non, est que chaque individu s’isole graduellement. La compétition est aussi très présente dans la société contemporaine. Elle constitue un élément important de notre époque, on veut toujours avoir la nouvelle automobile de l’année, pour mieux paraître, les vêtements à la mode, on veut toujours se démarquer peu importe le prix, être meilleur qu’un autre. Bref, le totalitarisme provoque une altération de la perception qu’a l’être humain de son entourage.

Pour conclure, le technototalitarisme altère l’être humain en changeant sa perception du mensonge, des autres, du monde, du sujet ou encore de la liberté pour ne citer que quelques unes des sphères qui pourraient en être affectées.

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Heureusement, pour tout problème il y a une solution. Toutefois, dans le cas du technototalitarisme, les solutions sont difficiles à envisager car personne, ou une grande majorité de personne n’est pas prête à reconnaître le problème ou nie ce dernier. Une fois qu’il aura été reconnu, nous pourrons envisager des solutions adaptés à celui-ci.

Dans un premier temps, il faudrait se rendre compte et reconnaître qu’il y a ben et bien un problème. Il faudrait arrêter de croire que ce malheur n’est que pour les autres, il faudrait commencer à penser que ce mal-être généralisé nous affecte tous et chacun. Une fois que chaque individu aura conscience de ce mal-être, il sera beaucoup plus facile de faire quelque chose pour le contrer. Chamberland écrit : « Je ne vois pas d’ « intervention » plus appropriée que de « communiquer », en évitant toute indiscrétion, le goût de l’éveil. »[6] Bref, avant de penser à contrer les effets du totalitarisme, il faudrait d’abord s’entendre sur le fait qu’il y a bel et bien un problème et qu’il faut y remédier.

Dans un premier temps, une option a envisagée comme piste de solution serait un retour vers la religion. Le terme retour à la religion n’est peut-être pas le plus approprié mais il faudrait revenir à nos anciennes valeurs, ceux qui prévalaient au siècle dernier. Des valeurs comme l’entraide et la solidarité viendraient à bout de l’individualisme et du sentiment de compétition, entre chaque être humain, qui prévaut de nos jours.

Dans un deuxième temps, la seconde option viendrait d’elle-même. Dès le moment où l’on aurait reconnu le problème et ou nous serions prêts à entreprendre des démarches pour freiner son évolution, nous serions déjà en bonne position face au problème. Une fois le problème pris en compte, nous nous ne laisserions plus avoir par les mêmes choses qui caractérisent le technototalitarisme, nous serions conscient qu’il y a un problème et tenterions d’y remédier sans vraiment le savoir. Par exemple, sachant que telle chose est mal, nous aurions tendance à ne pas la privilégiée par rapport à une autre. Nous passerions peut-être moins de temps chez soi devant le « virtuel », en sachant qu’il s’agit d’une méthode employée pour nous isoler.

Pour conclure, tout n’est pas perdu. Il est encore temps de réagir au problème que pose le technototalitarisme, soit l’altération de l’être humain. Plusieurs pistes de solution sont envisageables. Toutefois, il faudrait d’abord se rendre compte qu’il y a bel et bien problème avant que les changements deviennent irréversibles.

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