L'apologie de Socrate
Par Plum05 • 7 Novembre 2018 • 3 006 Mots (13 Pages) • 1 350 Vues
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- Jusqu’où la recherche de la signification de l’oracle mène-t-elle à Socrate ?
Le Pythie annonce lors de sa prophétie qu’il n’y avait personne de plus savant que Socrate. Ne se sentant pas particulièrement savant, Socrate décide d’enquêter auprès des gens qui passes pour des êtres savants. Les hommes politiques, les poètes et les gens du métier. Il part à la recherche de la vérité en employant la méthode socratique. Suite à sa recherche, Socrate ne se rend compte que les hommes politiques ne semblent pas avoir de savoir ni de capacité particulière ; les poètes ont un talent indépendant de la raison ; les gens du métier ont un savoir mais dans un domaine précis, pas le savoir que Socrate recherche. Cela ne les sauvent pas de l’ignorance. Socrate ne trouve pas quelqu’un de savant, personne à Athènes est savant. La morale de Socrate est alors de se soucier plutôt de la façon dont on pourrait rendre notre âme meilleure, plutôt que de s’attarder sur les biens matériaux. Ce que Socrate respecte car il passera sa vie de philosophe en ayant aucun bien matériaux, mais en étant riche d’esprit.
- Qu’est-ce que la sagesse ? L’homme peut-il la posséder ?
→Selon Socrate, la sagesse consiste à avoir conscience de n’avoir aucune connaissance. Si l’oracle a déclaré que Socrate était le plus sage des Hommes, c’est parce qu’il a reconnu ne rien savoir et ne prétend pas è un certains types de savoir particulier. Ceux qui ont la réputation d’être sage, ne connaissent en réalité rien. Et la pire des ignorances est d’imaginer que l’on sait quelque chose, alors que l’on ne sait rien.
→Finalement, la sagesse peut être considérée comme une humilité philosophique, on reconnait que l’on ne sait rien « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » et on cherche ensuite à se connaitre nous-même « connais-toi, toi-même »
Contrairement à l’idée des Sophistes, Socrate lui pense que la sagesse peut être acquise par l’Homme lorsque celui-ci abandonne ses convictions et opinions(doxa) ainsi que sa recherche sur les biens matériaux, pour pouvoir davantage se consacrer à la recherche du savoir véritable.
- Relevez les allusions que fait Socrate à sa mission et dites l’origine et le but de la mission
Socrate fait allusions à sa mission lorsqu’il dit qu’il ne peut pas arrêter de philosopher, même si sa vie était en jeu. L’origine de sa mission vient de la Pythie, lorsque Chérépon lui demanda s’il y avait quelqu’un de plus savant que Socrate. Les divinités ont donné comme mission à Socrate de philosopher toute sa vie et de se soumettre lui-même ainsi que les autres à un examen.
- Socrate dit être démonique. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Socrate dit entendre une voix démoniaque, mais aussi qualifiée de divine mais aussi de « daimon ». En effet, démon pour Socrate= enfant d’un Dieu, cela voudrait dire que Socrate est habité par la voix d’un Dieu, qu’il obtient les conseils d’une force supérieure aux Hommes. Être démonique c’est être envahi par une force indépendante de soi et qui nous influence sur nos comportements et actions. Cela n’a pourtant rien de négatif. Ici démon= enfant des Dieux qui délivre un message.
- De quelle façon le démon de Socrate se manifeste-t-il ?
→ Depuis son enfance, voix qui le détourne toujours de ce qu’il veut faire, mais qui jamais ne le pousse à l’Action. D’habitude cette voix divine se manifeste pour l’empêcher de faire ce qu’il devait faire, mais elle n’a pas aidé Socrate le jour où il allait pour le tribunal ce qui signifie que ce qu’il fait est bon et que la mort n’est pas quelque chose de mauvais pour l’homme.
- Pourquoi Socrate ne fait-il pas de politique ?
Depuis son enfance, une voix le détourne de s’occuper des affaires politiques de la cité. S’il s’était occupé de la politique, Socrate serait mort depuis longtemps, car un politicien qui souhaite être honnête en politique ne tient jamais très longtemps, or Socrate veut rester honnête dans n’importe quelles situations. Cette conception de la justice ne lui plait pas. Alors Socrate préfère discuter avec ses concitoyens pour leur apprendre son savoir.
- Expliquez par son contexte cette phrase de Socrate (38a)
La vie de Socrate se résume à un questionnement constant et une remise en cause de toutes les convictions ce qui lui créa beaucoup d’ennemis. Mais Socrate préfère vivre ainsi en philosophant et en n’ayant que très peu d’objets matériaux, jusqu’à mourir pour la philosophie plutôt que de vivre une vie assombrie par l’ignorance.
Socrate = réfute l’idée des concepts comme la vertu, le bien seraient relatifs, il insiste sur le fait qu’il s’agit d’absolus, qui valent pour tous les hommes vivant sur terre.
Il considère que la vertu = possession la plus précieuse et que personne ne désire réellement faire le mal. Si ceux qui commettent de mauvaises actions agissaient contre leur conscience ; ils en souffriraient, car tous les hommes recherchent l’apaisement de l’esprit : par conséquent le mal n’est pas quelque chose que l’on fait de façon volontaire. On fait le mal, pense Socrate, par manque de sagesse et de connaissance. Il en conclut qu’il y a qu’un seul bien, la connaissance et un seul mal l’ignorance.
- Ne peut-on pas relever certaines contradictions dans sa pensée ?
Au début, Socrate dit aux juges que s’ils le condamnent à mort, ils ne trouveront pas quelqu’un comme Socrate d’aussi tôt, ce qui veut dire que les Athéniens seront d’une certaine façon tranquille car débarrassés des incessants questionnements et remises en questions de Socrate.
Mais lors du discours final, Socrate dit aux juges qu’ils seront finalement punis d’avoir tué un innocent par une peine bien plus cruelle que celle qui attend Socrate. Socrate→ prévoit l’expansion de la philosophie, philosophes seront plus jeunes et plus difficiles et vigoureux encore que Socrate.
Socrate → mort est quelque chose de positif, préfère la mort au déshonneur car personne ne sait ce qu’est la mort. Il se contredit au moment où il dit qu’il aurait préféré payer 30 dimes plutôt que de mourir, ce qui témoigne une réticence face à la mort.
- En demandant d’être
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