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Hume dans son siècle, siècle des lumières

Par   •  13 Octobre 2017  •  5 265 Mots (22 Pages)  •  600 Vues

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du contact avec le monde: les impressions. Nous avons des impressions sensibles (mais pas que!).

Les trois parties du traité de la nature humaine correspondent donc pour ce qui concerne le premier livre à ce qu’on appelle théorie de la connaissance = toute philosophie comporte une théorie de la connaissance. On appelle théorie de la connaissance, la partie de philosophie qui s’occupe de comment parvenir à la vérité? (La philosophie cartésienne met l’accent sur le pouvoir de la raison. Chez Locke, empiriste.)

L’ordre qu’a suivie hume suggère que sa question cruciale est celle de la connaissance puisqu’il commence par l’entendement. Par conséquent, en mettant les passions en 2e position, il suggère qu’elles sont secondaires. En 3e position, il pouvait suggérer au lecteur que la morale n’est que l’aboutissement du système. Or, quand on lit attentivement le livre 1 du traité de la nature humaine, on s’aperçoit que la these fondamentale se situe dès l’incipit: les idées elles mêmes sont des impressions affaiblies. tout ce qui s’accomplit en nous ne procède que des relations entre impressions, les passions.

Hume a donc déjà contribué à ce qu’on se méprenne sur l’essentiel de la doctrine. Kant, est confronté à un problème: il est un fait pour lui que la science newtonienne bénéficie d’un statut de certitude incontestable.Nul ne peut raisonnablement jeter le soupçon sur la theorie de la gravitation universelle. Dans la science newtonienne, preuve de l capacité de l’esprit humain à accéder à la certitude. Cependant, la lecture de Hume va littéralement ébranler la philosophie sans pour autant atteindre la mécanique de newton. Car Hume nous dit qu’il ni a rien qui ne commence par l’expérience. Mais si tout commence par l’expérience, si la raison ne consiste qu’a enregistrer l’experience, la science est instable. Toute la science moderne repose sur le concept de causalité necessaire.

Toute la théorie de la connaissance de Hume au coeur des théorèmes épistémologiques contemporains vise à s’attaquer à ce qu’il considère comme le fondement de toutes les sciences et qui repose sur une opération illégitime: l’induction = inférence consistant à tirer d’un ensemble d’observations un énoncé de visée générale. L’inférence est légitime. Elle devient illégitime quand elle prétend substituer à une généralité un énoncé universel. Je ne peux rien conclure de porter universel à partir d’une expérience quelque soit le nombre d’expériences effectuées. On comprend pourquoi d’après bertrand russel, Hume a représenté dans son siecle la banqueroute de la raison. Il est donc clair que une longue tradition philosophique notamment brillante a partir de Kant a privilégié dans la doctrine de Hume les questions sur la connaissance et ses limites. A qui revient il le titre de newton de la nature humaine?

Le système « septique «  de hume ne débouche donc pas sur ce que les anciens entendaient comme un état de doute. Il repose sur le principe selon lequel il n’y a pas une seule de nos impressions qui ne doivent êtres rapportés scrupuleusement, précisément, à l’expérience.

Ces quelques observations nous suggèrent que le problème crucial de david hume concerne finalement la connaissance, les idées dans l’esprit et c’est pourquoi d’ailleurs le traité de la nature humaine consacre son premier volume à l’entendement (= faculté de produire des connaissances). Or cette présentation conforme à une longue tradition constitue par certains aspects un véritable trompe l’oeil. Précisément en effet, ce n’est pas le pb de la connaissance qui est prioritaire pour hume, mais la maniere dont opere l’esprit entre autre quand il s’attaque à la production de connaissance. LE pb fondamental de hume est de Mev la dynamique de ce que nous appellerions la dynamique de la vie de l’esprit = processus par lequel l’esprit se constitue en nature humaine. Comment se constitue la nature humaine? la réponse se trouve justement dans la dynamique des passions. En conséquence, le livre 2 est plus important que le premier livre. troisième livre, la morale: Savoir comment nous devons vivre, comme se développent les sentiments sociaux? Il suffit de rappeler l’incipit du traité de la nature humaine. « toutes les perceptions de l’esprit humain se ramènent à 2 genres distincts que j’appellerai impressions et idées. Leur différence réside dans le degré de force et de vivacité avec lesquelles elles frappent l’intelligence et font leur chemin dans notre pensée et conscience. Les perceptions qui pénètrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions; et, sous ce nom, je comprends toutes nos sensations, passions, et émotions, telles qu’elles font leur premiere apparition dans l’âme.

Thèse empiriste vigoureuse qui soutient que les idées elles memes sont des impressions affaiblies. On aura noté que ce que hume entend par impressions enveloppe aussi bien les phénomènes physiologiques (sensations). Passions et sensations ne sont que des impressions.

Conception stoïcienne de la passions

3 auteurs contribuent à fixer une certaine doctrine de la passion qui traverse les âges jusque nos jours. Sénèque, Épictète, Marc-Aurèle. Ils écrivent le mécanisme par lequel se déclenche une passion. C’est toujours le meme. Un phénomène se produit, nous pouvons décider de nous rendre perméable ou au contraire imperméable à la passion. C’est tirs un processus par lequel une image suscite en nous déséquilibre, et désordre, folie. « alors il jugea bon de laisser couler les armes » = la raison donne son consentement à subir une épreuve de déséquilibre => nous portons toujours la responsabilité de ce qui nous arrive. Selon Epictete dans le manuel, ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de nous. On doit exercer une souveraineté sur ce qui dépend de nous = maitrise de soi. Le seul affecte du stoicien, est aimer le destin.

Objection du christianisme: cette sagesse est illusoire et vaniteuse = illusion de nous arracher à notre condition de souffrant, entretien le reve d’un moi indestructible.

Critique de Spinoza,voisine de celle de Hume: on sait ajd que hume n’a pas pu lire Spinoza, mais il a lu Bayle, la philosophie de Spinoza: le stoïcisme appartient à cette catégorie de doctrine qui appartient à un humanité qui n’existe pas l’homme serait dans la nature comme un empire dans un empire. L’homme jouirait du privilège de s’excepter de la nature. « Les passions sont dans la nature humaine ce que les phénomènes météorologiques

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