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Pourquoi Socrate rejette-t-il la comparaison proposée par Simmias entre l’âme humaine et l’harmonie par une lyre dans le Phédon?

Par   •  28 Novembre 2018  •  2 256 Mots (10 Pages)  •  514 Vues

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L’unité de l’âme, elle ne peut être composée :

L’analogie de Simmias avance une autre supposition sur l’état de l’âme et du corps. L’analogie de l’harmonie fait en sorte que l’âme est chose composée et se constitue de diverses éléments qui font d’elle se qu’elle est. L’harmonie musicale se constitue d’une multitude de notes, chaque note ayant une qualité propre à elle. La constitution d’une multitude de notes dans un tout harmonieux est considérée comme une harmonie. L’harmonie étant ceci, est chose définit et donc conduit par ses éléments composés, elle ne peut conduire les parties qui l’ont composée mais plutôt obéit et les suit. Socrate réfute cette conception de l’âme, en disant que l’âme est chose une et singulière et ne peut se composée.

Le rejet de la composition de l’âme chez Socrate peut être établi à partir des théories des idées. On à démontré à partir de l’argument précédent que l’âme est chose antérieure au corps. Mais cela ne suffit pas pour affirmer que l’âme est chose non composée, puisque l’antériorité de l’âme par rapport au corps n’établit pas que l’âme n’aurait pu se composée à un temps antérieur au corps. Pour affirmer la qualité non composée de l’âme il faut donc se fier aux théories des idées chez Socrate.

Les phénomènes apparents du monde extérieure se condamne à ne jamais atteindre les causes ni les principes des choses. Socrate introduit une scène démontrant son insatisfaisance à l’égard de la lecture d’Anaxagore, il pensa qu’à partir de celui-là il pourra comprendre la cause de toutes êtres mais il s’éloigna éperdu quand elle lui décrit la physique au lieu de la cause et le principe de l’être. La physique parlant de la disposition des os, la tension des muscles, s’emparent des explications superficielle tout en oubliant la cause première des phénomènes et le principe du réel. L’erreur commune pour le peuple et le physicien et de confondre l’apparence avec la réalité, ce sans quoi la cause ne peut se développer avec la cause elle-même. Ceci étant donné, Socrate dit, que la cause d’une chose, à une qualité autre que la chose même, de sorte, que la cause d’une personne malade n’est pas la maladie mais la fièvre, pour la chaleur c’est le feu, pour une chose belle c’est la Beauté, pour la vie c’est l’âme. Ce qui est unique à toutes ces causes se sont les Idées, c’est « l’idée qui est dans chaque chose, l'élément intérieur et essentiel qui, s'ajoutant à la matière, l'organise et lui donne sa forme. L'idée est le type interne de toute chose. »[4]. L’idée ne peut nous parvenir du dehors et ne peut être saisi par les sens. La perception qu’on peut avoir de l’idée est qu’elle est simple, immédiate est indécomposable.

Prenons l’exemple suivant, la chose belle est dite belle parce que réside en elle l’idée du Beau ; prendre part dans le Beau fait d’elle ce qu’elle est, savoir une chose belle. Ce n’est pas l’arrangement de ces parties ou un certain accord entre ceux-là qui lui donne cette qualité. Indépendamment de touts arrangements ou configurations, une belle forme peut maintenir sa qualité face aux changements général de sa disposition. Il est impossible de ne pas trouver beau, la chose qui réside en elle l’idée du Beau, c’est parce que c’est l’idée même qui est la cause de sa beauté.

L’âme pour Socrate porte en elle une qualité même. Elle est la cause de notre vie. L’âme étant la chose qui compose est façonne, ne peut être que chose non-composée.

Le Vice et la Vertu

Un autre argument que rejet Socrate dans l’analogie de Simmias est la position qu’adopte celui-ci envers le vice et la vertu. L’analogie de la lyre fait en sorte que toute harmonie produit par la lyre est chose bonne et vertueuse par le simple fait qu’elle est cela-même, savoir une harmonie. Il est chose absurde de croire que l’harmonie peut être une non-harmonie et donc posséder le vice.

Socrate rejet cette argument parce que l’âme pour lui à possibilité de se porter dans le vice ou la vertu dépendamment de son appui. Ci l’âme est saisie par le corporel c’est le vice qui la possède, mais si elle se penche envers le domaine des idées, elle y trouvera la vertu. Afin de démontrer le rejet de Socrate envers cette conception de l’âme, je vais m’appuyer sur sa théorie des opposés. À partir de cette théorie je vais monter que si une entité possède une qualité qui a un opposé, cette entité ne peut échapper à la qualité opposée.

Apercevant Xanthippe hurlant et se frappant sa poitrine, Socrate se mit à penser et contempla la nature de cette évènement « comme c’est une chose déconcertante d’apparence, amis, ce que les hommes appellent l’agréable ! Quel merveilleux rapport il y a entre sa nature est ce qu’on juge être son contraire, le pénible ! »[5]. Le rapport particulier dont parle Socrate est la dépendance des contraires envers son contraire ; tout en affirmant leurs natures contradictoires. Les opposés ont une telle nature que chacun d’eux se refusent et ne peuvent se mettre ensemble. Ils se refusent tout en étant indispensable chacun envers son opposé. Cette situation est décrite par Socrate à partir du devenir d’un contraire envers l’autre, tel qu’une chose plus grande devient plus grande d’un état antérieur ou elle était plus petite. La même chose se dit pour les autres qualités telles que plus fort, plus rapide etc. Il existe entre ces deux opposés une double génération telle que l’existence d’une des contraires génère et soutient son opposé et la même s’applique dans le sens contraire. Cette dépendance et ce soutien mutuelle prend son effet à cause de la nature du monde corporel dont ils se trouvent, le corporel dans sa nature est errante, susceptible aux changements, aux devenirs. Dès lors quand une de ces qualités se manifeste dans un corps, la génération qui à ce moment devient une nécessité, ne peut s’engendrer qu’envers son opposé. La dépendance est mutuelle à cause de la nature du monde dans lequel ils se trouvent. Dans l’âme, donc, se trouve est la vertu et le vice ; l’homme possédant l’une est toujours susceptible envers l’autre « qu’on poursuive l’un et qu’on l’attrape, on est presque contraint d’attraper toujours l’autre aussi, comme si c’était à une tête unique que fût attachée leur double nature ! »[6]

Du coup, le vice et la vertu, sont des qualités tout deux inhérent à l’âme, l’homme vertueux est susceptible au vice autant que

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