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Les droits de l'homme

Par   •  28 Novembre 2018  •  1 349 Mots (6 Pages)  •  471 Vues

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b. La peine de mort

Une grande partie des philosophes sont pour la peine de mort en général. Kant dit que « si le criminel a commis un meurtre, il doit mourir », ainsi Rousseau, Hobbes et Voltaire le rejoigne même si Voltaire précise qu’il faut qu’il y est des conditions bien précises pour qu’elle s’exerce.

Quant au droit de vote il représente une part importante de la Constitution et il a été modifié à de nombreuses reprises. En 1791, seuls les hommes de plus de 25 ans peuvent voter, en 1799 seuls les hommes de plus de 21 ans. Et c'est seulement en 1944 que les femmes de plus de 21 ans obtiennent le droit de vote. Puis, en 1974, Valéry Giscard-d’Estaing accorde le droit de vote à partir de 18 ans.

III. Limites

Chaque individus a ainsi les mêmes droits que les autres, ils sont donc égaux entres eux. Mais une parfaite égalité est-elle possible ?

Prenons un exemple dans le monde du travail, tout le monde doit-il gagner la même chose, quels que soient son travail, le nombre d’heures d’heures de travail ou ses compétences ? Si l’on voulait respecter une stricte égalité, il faudrait répondre oui. Parce que par exemple la qualification d’un individu peut-être dû à son milieu social et l’homme n’est pas responsable de ça. Cependant, cette manière de voir conduit rapidement les individus à travailler le moins possible. Et pour éviter cela, l’équité doit entrer en jeu, et ce principe est au cœur de la « Théorie de la justice » de John Rawls. Pour cela Rawls imagine une situation selon laquelle des personnes doivent choisir les principes fondamentaux d'une société dans laquelle ils auront à vivre, sans savoir la place qu’ils occuperont dans la société (riche, pauvre, malade..) et prétend qu’ils choisiront 2 principes : - Le premier principe déclare que chacun a droit au plus grand nombre de libertés fondamentales compatibles avec un ensemble de libertés pour tous. Nous avons tous droit à la vie, à la libre expression, à la propriété, etc., à condition que ces libertés n’empiètent pas sur les libertés d’autrui : notre droit légitime à la propriété ne nous autorise pas à voler ce que vous possédez, ni notre droit de nous exprimer à vous insulter. - Cette seconde règle admet des inégalités. Il est normal que certains possèdent plus que d’autres, notamment parce que cela favorise la volonté d’entreprendre. Toutefois, ces inégalités doivent être au bénéfice des membres les moins avantagés de la société. Elles doivent aussi être attachées à des fonctions et positions ouvertes à tous dans des conditions d’égalité des chances. Ainsi, il est juste qu’un chef d’entreprise gagne davantage que ses employés et ouvriers, dans la mesure où cela l’encourage à entreprendre, permettant ainsi aux employés et ouvriers d’avoir du travail.

Ainsi, l’égalité totale favorise les plus pauvres alors que l’équité favorisent les plus riche il faut donc trouver un juste milieu entre égalité et équité, et c’est ce que propose « La théorie de la Justice » de John Rawls

C’est sur un principe d’universalisme que les droits de l’Homme ont été fondés, amenant à une constitution, plusieurs fois modifié grâce à l’évolution des mentalités. Cependant, même si les droits de l’Homme proposent une égalité entre les Hommes, la parfaite égalité n’est pas possible. On peut également s’interroger sur le caractère universel des droits de l’Homme afin de savoir s’il est vraiment respecter.

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