Aimer, est-ce une décision ?
Par Junecooper • 23 Août 2018 • 2 258 Mots (10 Pages) • 653 Vues
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N Nous avons jusqu’ici exploité les différentes possibilités de choix s’offrant à nous concernant le sentiment amoureux entre deux personnes. Mais celui-ci se distingue bien de certains autres types d’amour comme celui que partagent les membres d’une famille par exemple. Ce dernier se caractérise par un sentiment d’attachement, différent du sentiment amoureux mais tout aussi profond. L’amour paternel, maternel, fraternel sont innés chez l’être humain. Et comme n’importe quel sentiment, nous ne pouvons le contrôler. Et comme pour le sentiment amoureux, choisir d’aimer sa famille se fait au préalable : nous pouvons accepter ou refuser de fonder une famille. Mais la famille dans laquelle nous venons au monde, nous l’aimons à vie, quoique nous fassions, les liens du sang sont si forts qu’ils nous ramèneront toujours à elle. Les membres de notre famille sont les seuls à qui nous pouvons tout pardonner. L L’amour fraternel s’assimile beaucoup avec le lien d’amitié qui uni certaines personnes. En effet, une amitié de longue date vaut presque autant qu’une fraternité puisque les liens créés entre deux personnes s’amplifient avec le temps. Cependant une relation amicale, nous avons le choix entre l’entretenir ou non, nous pouvons nous éloigner de la personne puisque le lien nous unissant à elle n’est pas aussi solide que celui entre deux frères ou sœurs, nous n’avons pas les mêmes obligations envers elle. M Mais il existe également un second degré d’amour, bien moins fort que les précédents et pourtant tout aussi importants dans la vie de chaque individu, dans lequel nous pouvons placer l’attachement à certains objets (par exemple les collections d’objets), à certains loisirs, à certains animaux… On parle alors couramment de passions, bien que ce terme puisse paraître légèrement démesuré voire inapproprié si l’on y réfléchit car la passion, dans sa réelle définition se rattache à au sentiment amoureux. Il s’agit bien de sentiments que l’on éprouve à l’égard des éléments cités puisque nous ne pouvons les expliquer ni les contrôler. Aucun d’eux ne découle d’une décision prise. M Mais en y réfléchissant, à quoi bon vouloir posséder le pouvoir sur ces sentiments puisque dans presque tous les cas, si nous avions le choix, nous choisirions de les accepter ? En effet, les passions sont ce qui anime notre vie, ce qui nous fait l’aimer. Certaines ne sont que passagères et d’autre éternelles mais dans les deux cas, ce sont elles qui font palpiter notre cœur, qui nous remonte de le moral en cas de tristesse.[pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]
Pour conclure, aimer ne constitue pas une décision à prendre et donc nous ne décidons pas ce que l’on aime, ni qui l’on aime. Notre libre-arbitre a son seul rôle à jouer dans le choix d’approfondir la connaissance d’une personne ou non sans encore savoir réellement si nous en tomberons amoureux, dans l’investissement personnel dans l’expression de ces sentiments, cela concernant tout aussi bien les sentiments amoureux que les autres comme l’amour familial, amical, ou encore un plus courant, moins fort, celui des objets, loisirs et animaux qui donnent un sens à notre vie. Au final, le seul moyen de renoncer à tous ces sentiments, reprendre le dessus sur eux, est la mort.
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