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UBERISATION

Par   •  5 Décembre 2018  •  1 658 Mots (7 Pages)  •  510 Vues

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- Les économies traditionnelles sont mises à mal par ces start ups qui proposent des prix défiants toute concurrence et ainsi mettent en périls certaine entreprise traditionnelles comme The Knowledge Point, la plus grande école de taxis londonienne, qui a dû fermer ses portes suite à une diminution de 43% du nombre d’étudiants inscrits entre 2014 et 2015 à cause de l’entreprise Uber qui proposait des prix beaucoup plus attractifs.

- Les grands acquis sociaux, notamment ceux des salariés et l’organisation traditionnelle du travail telle qu’on la conçoit ne sont pas respecté dans l’uberisation

On pourrait associer ce système à la précarité, puisque en effet, les travailleurs qui ne sont pas des salariés mais plutôt des auto entrepreneurs ou des travailleurs indépendants, n’ont ni un salaire fixe et régulier, ni de protection sociale adaptée.

En se penchant de plus près sur le cas d’Uber, on remarque que les chauffeurs signent seulement un contrat de partenariat qui ne garantit ni leur salaire, ni protection. Si un client décide de mettre une mauvaise note au conducteur (ce qui arrive plutôt fréquemment), le chauffeur Uber se voit interdit l’accès à l’application et ne peut donc plus continuer d’exercer son métier.

- Les conséquences peuvent être très importantes notamment du point de vue sociétale.

Avoir un salaire fixe et régulier est nécessaire dans plusieurs cas. On ne peut effectuer d’emprunt bancaire conséquent, ni louer de logement sans fiche de paye.

Autrefois 5% des français changeaient de travail dans l’année, mais de nos jours, dans cette société de plus en plus ubérisé, ce chiffre est monté à 20%, soit 4 fois plus.

La société se métamorphose, c’est pourquoi on cherche à trouver des solutions à ces problèmes afin que les individus n’aient pas à supporter toutes les conséquences de ces changements.

2. Les inconvénients sociaux

- D’un point de vue social, l’impact de l’ubérisation à long terme risquerait d’être grave.

Les employés travaillant sur les plateformes sont souvent considérés comme des travailleurs indépendants cependant, leur source de revenu dépend de la plateforme ou ils travaillent. Ainsi par exemple les chauffeurs se sont retrouvés très désavantager quand Uber a baissé en 2015 leurs revenus de 20%.

- Les travailleurs « indépendants » ne disposent pas des syndicats qui ont été créés lors de l’industrialisation, et leurs voix ne se font donc pas entendre… Ces travailleurs, désespérés, effectuent donc des mouvements sociaux quelquefois violents, afin qu’on écoute leurs revendications.

- Uber qui recherchait un nouveau syndicalisme adapté à son entreprise a été servis puisque de nouveaux syndicats sont apparus récemment afin d’aider les travailleurs d’uber. Cependant ces nouveaux syndicats, manque cruellement d’expérience, d’organisation, et ne possède ni formation, ni licence ni réseaux car les chauffeurs ne se connaissent pas.

- Les relations au travail sont misent à mal par ce nouveau modèle ; en effet, on ne retrouve aucune proximité, aucun lieu de rencontre et d’interaction entre les travailleurs.

- Pour finir ce nouveau modèle qu’est l’ubérisation repose avant tout sur la technologie. Car pour utiliser les applications telles qu’Uber, airbnb… il faut posséder un smartphone assez récent et savoir l’utiliser ce qui exclut une partie de la population qui n’a peut-être pas les moyens financiers ou la maitrise de ces outils.

3. La dérive de ce système : l’exemple d’AIRBNB

Nous pourrions prendre l’exemple d’Airbnb pour montrer les dérives de certaines activités économiques ubérisés.

En effet un particulier qui choisis de louer son appartement via le site d’Airbnb, peut proposer un prix très compétitif et très avantageux pour les clients puisqu’en effet il n’a aucune charge salariale à payer. Les prix sont donc très inférieurs à ceux proposés par les particuliers sur le marché, parfois même jusqu’à plus de 45%.

L’impact sur le prix final est de 40%.

Ainsi de nombreux particuliers peuvent être tenté d’acheter des biens immobiliers seulement dans l’optique de les louer via Airbnb par la suite. Ainsi ces particuliers échappent aux taxes et aux charges normalement dues.

En France louer des logements secondaires est considéré comme un acte de commerce, c’est pourquoi ces biens immobiliers doivent être déclarés pour que des impôts soient prélevés à ces particuliers. Le problème est que ces propriétaires reçoivent des revenus supplémentaires importants qu’ils ne déclarent pas.

A Paris par exemple, beaucoup d’appartements peuvent être loués via Airbnb. Cependant, la majorité de ces logements n’appartiennent pas à de simples particuliers mais à des agences immobilières qui cherchent à contourner les taxes. A St Francisco également, certains investisseurs achètent des immeubles entiers afin de louer chaque appartement sur Airbnb. Du coup, les prix des loyers augmentent globalement dans la ville et certains locataires doivent être expulsé.

Des quartiers entiers sont parfois dépeuplés et entièrement réservés à la location par Airbnb.

On voir bien grâce à l’exemple d’Airbnb que ce système entraine parfois des dérives importantes.

Conclusion :

Comme nous l’avons vu, le phénomène qu’est l’ubérisation s’est développé dans de nombreux services comme dans le domaine de l’hôtellerie ou bien des taxis. L’ubérisation a permis de favoriser les liens sociaux et de redynamiser l’économie. Cependant l’ubérisation à ses inconvénients et ses limites que ça soit dans l’économie comme dans la société, il pourrait donc être remis en question.

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