La ressource qu'est l'eau, facteur essentiel
Par Ramy • 10 Septembre 2018 • 2 901 Mots (12 Pages) • 508 Vues
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- Dans le domaine culturel
L’eau à travers les siècles a été source d’inspiration pour bon nombre d’artistes que ce soit dans l’art (peinture, littérature, architecture...), dans les religions ou dans la mythologie.
- Par la peinture, l’eau a été représentée sous différentes formes (les vagues, la pluie, les fleuves, les ruisseaux, les chutes d’eau...) et dans le cadre de différents métiers (pêcheurs, blanchisseurs, porteurs d’eau...).
- Dans le domaine architectural, l’eau a été mise en valeur par une grande diversité d’ouvrages tels que les fontaines, les ponts, les aqueducs, les moulins à eau... et a donc laissé son empreinte dans beaucoup de civilisations (romaine, aztèque...).
- Au sein même des religions, la présence de l’eau est importante. On peut citer par exemple le baptême qui constitue l’une des premières étapes dans la vie du chrétien. Dans la mythologie, l’eau est également bien présente. La Grèce, par exemple, a connu de nombreuses divinités de l’eau comme par exemple Poséidon (dieu de la mer) et les nymphes que l’on représente sous les traits d’une jeune femme qui habite au voisinage d’une source.
- Problèmes liés à l’accès de l’eau
Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes, exclusivement ou presque dans les pays du Sud, ne bénéficie toujours pas d’un accès assuré à l’eau potable, bien que l’enjeu figure parmi les priorités de la communauté internationale depuis au moins trente ans.
Si les progrès sont lents malgré la multiplication des promesses et des programmes, ce n’est pas uniquement en raison de la croissance démographique et urbaine ni seulement du manque de financement. Sont également en cause les limites des approches techniques traditionnelles (consistant à répliquer un modèle conçu par des ingénieurs sans tenir compte des réalités locales), ainsi que l’ignorance des dimensions sociales de l’accès à l’eau. Si l’accès à l’eau engage tout le développement et le fonctionnement d’une communauté, il est une question politique et doit être traité comme tel.
- Sur le plan politique
La reconnaissance du droit à l’eau dans les pays en développement ayant un système judiciaire respecté et efficace a eu des effets importants. Ainsi, en Afrique du Sud, une municipalité a été condamnée à installer des points d’eau et des toilettes pour un bidonville auquel on refusait l’accès à ces facilités. En Argentine, les tribunaux ont condamné des sociétés de distribution d’eau pour insuffisance d’approvisionnement en eau de qualité.
Contrairement à une idée répandue, l’État qui respecte le droit à l’eau n’est pas tenu d’offrir de l’eau potable à tous, partout et tout le temps. Il doit en revanche mettre en œuvre ses obligations relatives à l’eau de façon non discriminatoire et s’intéresser aux régions où le manque d’accès à l’eau est le plus cruel (zones rurales ou grandes banlieues). Il ne peut plus tenir un discours théorique en faveur du droit à l’eau sans prendre des initiatives sur le terrain.
Même si le droit à l’eau n’est pas mis en œuvre avec rigueur, il encourage les autorités à prendre des actions permettant un meilleur accès à l’eau. Faute de quoi, cet État montrera
qu’il tient à l’extérieur un discours qui n’a pas d’effet au plan interne, et il sera critiqué au plan international pour le non-respect de dispositions essentielles pour la protection des droits de l’homme.
- Sur le plan socio-économique
Les enjeux concernant les risques environnementaux recouvrent aussi bien les populations, les milieux naturels, les biens et les équipements exposés aux aléas. Ils ne se réduisent pas forcément au territoire directement affecté : des territoires lointains peuvent être
indirectement touchés du fait de leur interdépendance, notamment économique ou énergétique, avec le territoire affecté.
Ces risques environnementaux peuvent être de trois types : naturel, technologique ou sanitaire.
Risques naturels
Plusieurs risques naturels sont liés à l’eau :
Les inondations
Le risque d’inondations est le plus important en France par les dommages qu’il provoque. Les inondations sont le résultat de crues exceptionnelles. Elles sont de différentes natures suivant qu’elles transportent des matériaux ou non.
[pic 4] L’inondation de plaine est définie comme la submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau ; une inondation peut être due à des précipitations importantes, à la fonte des neiges, à la remontée d’une nappe phréatique, au ruissellement de la pluie sur des surfaces peu perméables, à la rupture d’un ouvrage.
[pic 5] La crue torrentielle est caractérisée par le transport par un cours d’eau de grandes quantités de matériaux (sédiments, bois morts, …), provoquant une forte érosion du lit et un dépôt de ces matériaux ; celui-ci peut former des barrages (appelés embâcles) dont la rupture libère une vague très dangereuse.
[pic 6] La lave torrentielle est une variété de crue torrentielle où les matériaux transportés forment avec l’eau une pâte boueuse dense et charriant des blocs, dont l’écoulement a un pouvoir destructeur important.
Les risques littoraux
Les risques littoraux sont de deux types :
[pic 7] la submersion marine est une inondation des terres de la frange côtière continentale, envahie par les eaux marines (souvent lors des épisodes de grandes marées) ; [pic 8] l’érosion côtière est une forme de mouvements de terrain. Elle résulte de facteurs hydrodynamiques (vents, niveau de la mer, courants, houle) et de mouvements sédimentaires.
Les tempêtes et les cyclones
[pic 9] Le terme de "tempête" est utilisé lorsque les vents moyens dépassent 89 km/h pendant dix minutes (soit le degré 10 de l’échelle de Beaufort). Les tempêtes sont dues à d’importants contrastes de température et de pression de différentes masses d’air.
[pic 10] Le risque cyclonique correspond à une perturbation atmosphérique tourbillonnaire, de grande échelle,
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