Imprimante 3D
Par Matt • 19 Décembre 2017 • 2 504 Mots (11 Pages) • 481 Vues
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d’usinages utilisées actuellement, et elle concerne surtout les plastiques, elle consiste à faire fondre un matériau, pour l’injecter dans un moule par la suite. Il permet donc de fabriquer des objets peu complexes (afin d’éviter les casses lors du démoulage par exemple) et uni matières.
D’autres techniques traditionnelles reposent sur la taille d’un bloc afin de lui donner la forme de fin. Ainsi, il existe le fraisage, le perçage, le tournage, le burinage, le cisaillage ou encore le polissage. Chacune de ces nombreuses techniques nécessitent donc une machine différente, dont les propriétés varient.
2) Des inconvénients qui empêchent l’impression 3D de s’imposer dans l’industrie
L’impression 3D présente plusieurs inconvénients majeures qui l’empêchent de s’imposer dans l’industrie et la production en grandes séries pour le moment.
Le premier de ces inconvénients est le temps d’impression, bien supérieur à celui que prennent les techniques traditionnelles, ceci entraine donc un cout unitaire de fabrication tout aussi supérieur.
A cela s’ajoute un choix qui reste limité dans les matériaux (même si de nouveaux font régulièrement leurs apparitions), ainsi que des connaissances encore incomplètes quant au comportement de ces derniers pendant la fabrication (notamment pour l’impression par dépôt de matière fondue, avec la céramique, et les filaments de bois).
Les imprimantes 3D sont souvent petites, et donc nécessitent la conception d’un gros objet en plusieurs parties, un assemblage étant donc à prévoir par la suite.
Un autre de ces inconvénients est son prix qui reste trop élevé : si l’on peut posséder un modèle pour particulier d’entrée de gamme avec une centaine d’euros, il faudra débourser jusqu’à plusieurs dizaines (voir centaines) de milliers d’euros pour les modèles les plus perfectionnés destinés aux industries. Un prix qui s’avère bien trop haut si l’on prend en compte les autres inconvénients.
De part ces désavantages, l’impression 3D semble plutôt se présenter comme une solution complémentaire permettant d’améliorer les possibilités de production.
3) Des avantages qui permettent à l’industrie de s’améliorer
Si l’impression tridimensionnelle ne semble pour l’instant pas être adaptée à la production de grandes séries, elle peut cependant servir dans différentes fonctions
En tout premier lieu, l’imprimante 3D continue à s’installer dans les bureaux d’études et de recherches, où elle sert au prototypage et aux maquettes, avant de lancer la production d’une grande série. En effet les machines d’usinage habituelles sont bien moins adaptées à ce type d’utilisation
L’impression 3D permet aussi des formes originales tout en assurant la solidité de la pièce, irréalisable avec les techniques traditionnelles d’usinage. Ainsi pour certaines utilisations où la légèreté est de mise, les formes évidées ou de nid d’abeilles seront assurées par l’imprimante 3D, garantissant une grande solidité et une fabrication facilitée.
I. Domaines d’applications et limites
1) Domaines d’applications
Pour le moment, l’impression 3D est surtout très utilisée dans la médecine, notamment pour la création sur mesure de prothèses dentaires ou auditives, car ces appareils ont une forte valeur ajoutée. Cependant on peut aujourd’hui confirmer qu’elle ne se cantonnera pas à cela.
En effet, de plus en plus de secteurs s’y intéressent.
L’aéronautique prend par exemple les avantages de la fabrication additive en compte, de part la légèreté des éléments qu’elle peut concevoir.
Les objets de consommation tels les coques de téléphones, la vaisselle, les objets de décorations et même les jouets peuvent être produit par l’intermédiaire d’une imprimante 3D.
Les imprimantes 3D pourraient permettre à la médecine de progresser énormément en modélisant eux-mêmes tout les types de prothèses à des coûts largement inférieurs. Tout comme les prothèses, les lunettes en imprimé 3D reviendront moins chères et seront commercialisées plus rapidement. Ce qui permettrait à la médecine d’investir dans des recherches plutôt que dans la production.
Les métiers de l’architecture peuvent ainsi imprimer leurs pièces à grande échelle, ce qui leur permet de créer pièces par pièces maisons et autres bâtiments sur la base d’un fichier numérique 3D plutôt que d’un plan en 2D. Bien sûr ce n’est qu’un début.
L’automobile n’est pas en reste, plusieurs voitures sont déjà prototypées. Une voiture totalement imprimé 3D ne devraient plus tarder à être commercialisée. David Hayward, chef de projet du studio de conception Bentley, dit :« Nous utilisons la grande imprimante 3D pour produire des modèles à l’échelle un tiers, des pièces en taille réelle ainsi que des pièces qui combinent différentes propriétés de matériaux, sans assemblage. »
L’aéronautique prend par exemple les avantages de la fabrication additive en compte, de part la légèreté des éléments qu’elle peut concevoir. C’est pourquoi les drones en imprimés 3D ne sont plus rares à voir sur internet. Nous sommes aujourd’hui sûr que Airbus va investir dans l’impression 3D, l’entreprise a signé un partenariat avec l’ESA (Agence Spatiale Européenne) pour être parmi les premiers à proposer un avion entièrement conçu avec une imprimante 3D. Cet avion sera alléger pour offrir un meilleur aérodynamisme un coût de fabrication et de carburant bien moindre
es métiers de l’architecture peuvent ainsi imprimer leurs pièces à grande échelle, ce qui leur permet de créer pièces par pièces maisons et autres bâtiments sur la base d’un fichier numérique 3D plutôt que d’un plan en 2D. Une entreprise chinoise, WinSun a déjà débuté l’impression de maison 3D et contrairement aux maisons traditionnelles leurs constructions peuvent se faire en une journée, ces dernières reste peu vendus mais leur prix sont attractifs, 3200euro les 100m². L’entreprise a déjà débuté la construction d’un immeuble, d’un palace... WinSun refuse bien sûr de fournir sa « recette » de matériaux pour créer ces maisons du futur.
Malgré cela, les possibilités qu’offre l’imprimante 3D amènent également des dangers
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