EXPOSÉ – LE SIDA

...

PAR INOCULATION DIRECTE DU SANG

Un contact important avec du sang contaminé est la cause de la transmission du VIH par inoculation directe du sang lors d’un partage de matériel d’injection par voie intraveineuses, lors d’une plaie ouverte ou en cas d’accident d’exposition lors d’une plaie ouverte survenue par piqûre ou par coupure provoquée par un matériel infecté pour les soignants et lors de transfusion de sang provenant d’une personne infectée par le VIH

TRANSMISSION PENDANT LA GROSSESSE, L’ACCOUCHEMENT OU L’ALLAITEMENT

Il y a un risque de contamination de la mère séropositive à son enfant durant la grossesse (contamination par voie sanguine), l’accouchement (par voie sanguine et par les secrétions vaginales) et l’allaitement (par le lait maternel). Heureusement, aujourd’hui, grâce à un accompagnement médical adapté, les mères séropositives peuvent donner naissance à un enfant non contaminé.

Les conséquences pour les personnes qui sont séropositives

Le sida reste une maladie mortelle ! Il n’existe pas de traitement pour guérir, mais il existe des traitements à long terme qui ralentissent l’évolution de la maladie, ce sont les trithérapies. Les trithérapies ont pour effet d’empêcher ou de retarder l’apparition du stade sida, en bloquant la multiplication du virus. Ces traitements entraînent donc une augmentation de l’espérance de vie des personnes séropositives mais pas une guérison.

De ce fait, il est important de toujours se protéger et qu’en cas de risque potentiel de contamination, d’avoir recours à un test de dépistage pour prendre à temps un traitement pour combattre au plus vite des infections du VIH.

Quelques chiffres sur le Sida

- 150 000 personnes vivent avec le VIH, dont 30 000 qui ne le savent pas

- 6 584 contaminations en 2014 : pour les hommes 68% contre 30% pour les femmes

- 56% rapports hétérosexuels dans le cas de séropositivité contre 42% rapports homosexuels

- 11,7% de séropositivité chez les jeunes de 15 à 24 an soit 726 jeunes en 2013

Auto-tests de dépistage: Depuis le 15 septembre, des auto-tests visant à dépister les personnes non informés de leur séropositivité sont en vente libre dans de nombreuses pharmacies de France. Environ 30000 Français seraient atteints du Sida sans le savoir. Il est possible se procurer ces auto-tests en pharmacie et sans ordonnance pour un coût d’environ 25€.

Comment ça marche ? L’autotest est vendu avec une lingette désinfectante, une compresse, un pansement, une petite aiguille. Il suffit de se désinfecter le bout du doigt et de le piquer pour faire sortir une goutte de sang. Ensuite, il faut prélever cette goutte de sang avec le test et le placer sur un support qui contient un liquide qui réagit aux anticorps produits en cas d’infection par le VIH. Ce test est-il toujours efficace ? Cet autotest serait fiable à plus de 99%. Cependant, son efficacité n’est pas assurée, en cas d’infection récente par le VIH, c’est-à-dire inférieure à trois mois. C’est en fait le délai nécessaire pour que l’organisme développe un taux suffisant d’anticorps qui seront détectés par ce test. Connaît-on le résultat tout de suite ? La grande nouveauté de ce mode de dépistage, c’est qu’en seulement 15 minutes, le résultat du test apparaît : une barre si c’est négatif, deux barres si c’est positif. Si le résultat est positif, il devra être confirmé par une prise de sang.

Traitement :

Il existe aujourd’hui de nombreux traitements contre le Sida. Mais malheureusement aucun ne permet de guérir de cette maladie. Le but des traitements anti-VIH est d’empêcher la prolifération du virus en bloquant une des étapes de sa prolifération. Donc pour le moment, les molécules médicamenteuses ne permettent pas de tuer le virus. Les traitements du VIH ne sont efficaces que si on respecte à 95 % les horaires de prises sans jamais interrompre le traitement. Il est parfois difficile de respecter ce planning à la lettre, le séropositif est contraint à une hygiène de vie adaptée à son traitement. De plus, ces traitements sont souvent très compliqués, même si l’on tente aujourd’hui de regrouper les molécules dans un même comprimé, le nombre de comprimés à prendre par jour reste important. On observe fréquemment des effets secondaires non souhaités et gênant de plusieurs types : diarrhées, nausées, modification de la répartition des graisses dans le corps : creusement des joues, amas de graisses au niveau du cou ou du ventre, vertiges, troubles d’humeur, dépression.

Truvada

Le Truvada est un traitement préventif destiné aux personnes les plus sujettes à l’infection. Il doit être pris au moment des rapports sexuels, permet de diminuer de près de 86 % le risque d’être infecté par le virus du VIH. Ce produit est déjà utilisé comme traitement préventif aux Etats unis. En france, Il sera remboursé à 100% à partir de 2016 et coûtera à l’Etat la somme de 160 millions d’euros par an soit 520 euros pour 30 comprimés. En fait, une personne séropositive qui prend bien son traitement n’est plus contaminante. Donc l’association d’un traitement, plus d’une prévention par le truvada, permettrait peut être un jour de mettre fin aux contaminations...

SOURCES :

http://preventionsida.org/

http://www.preventionist.org/

https://www.sida-info-service.org/

http://www.ouest-france.fr/sante/sida/sida-en-france-lepidemie-ne-connait-pas-de-repit-en-chiffres-3881736

http://www.bfmtv.com/societe/sante/sida/