Rédaction d'économie.
Par Raze • 28 Juin 2018 • 1 987 Mots (8 Pages) • 413 Vues
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Au Brésil les pouvoirs publics ont dévellopé les fronts pionniers.
Les fronts pionniers se trouvent au Centre du Brésil, près de la forêt amazonienne du territoire, ils progressent vers l'Ouest.
Le développement des fronts pionniers répondait, dans les années 1970, à deux logiques :
— utiliser les ressources de l’Amazonie : «l'intégrer à l’espace national » en la peuplant et en créant des routes
— proposer des espaces agricoles aux paysans sans-terre. Le défrichement de nouvelles terres permettait aussi de pallier (compenser) l’appauvrissement des sols.
Le front pionnier s'est développé du sud en direction du nord-ouest du pays dans les années 1970 lorsque les régions prenaient de l'importance ; c'est à partir de la création de nouvelles routes que les terres ont été mises en culture et que la population a pu s'installer pour cultiver. Par la suite les cultures laissent la place à de l'élevage bovin.
La forêt est défrichée par des colons ou des migrants à la recherche de nouvelles terres à exploiter. Le défrichement se fait à la machette en brûlant la forêt puis en l’assouchant.
Pour permettre la pénétration dans la forêt, des routes secondaires rectilignes et parallèles à la route principale sont tracées.
Les conditions de vie sont difficiles. Les migrants s’installent dans des espaces « vierges ». Il leur faut donc construire un lieu d’habitation dans un milieu tropical ou équatorial, où il n’y a ni eau courante, ni électricité.
Les colons sont aussi exposés aux animaux dangereux de la forêt et à la chaleur tropicale.857 000 km² soit 17% de la forêt amazonienne ont été détruits entre 2000 et 2005.
Les impacts de la déforestation :
- Sur le plan économique : la forêt est utilisée pour produire du bois et des marchandises agricolesmais « La richesse tirée de l'exploitation des ressources naturelles n'est, dans la majorité des cas, pas réinvestie sur place. »
- Sur le plan environnemental : on est proche de la catastrophe écologiquecar « Le modèle de production dominant conduit à la fragmentation des écosystèmes et à l'érosion de la biodiversité. »
- Sur le plan social : il y a des conflits avec les populations locales qui sont chassées et ceux qui viennent travailler ont un travail pénible et un emploi précairecar « La colonisation de l'Amazonie s'accompagne d'une multiplication des conflits avec les populations locales dans un contexte où les droits de propriété restent peu clairement définis. »
III) L’influence des politiques du développement durable
Au niveau des consommateurs
Le respect des impératifs du développement durable suppose des changements du mode de consommation des biens et services. Le développement durable engendre, en parallèle, des contraintes et constitue une source d'opportunités pour les ménages.
- Contraintes pour les ménages : respect des normes environnementales pour les bâtiments, taxes sur les véhicules polluants, taxe carbone afin de réduire la consommation énergétique
- Opportunités pour les ménages : incitations fiscales pour encourager les économies d'énergie, investissement dans les énergies renouvelables
Au niveau des entreprises
Le respect des impératifs du développement durable suppose des changements du mode de production des biens et services. Il engendre en parallèle des contraintes et constitue une source d'opportunités pour les entreprises.
- Contraintes pour les entreprises : respect des normes environnementales, obligation de recyclage, écotaxes…
- Opportunités pour les entreprises : apparition de nouveaux marchés porteurs dans le domaine de l'environnement (ex : solaire, éolien, géothermie…)
Au Brésil
Alors que sa consommation énergétique a déjà quintuplé en l’espace de 40 ans, le Brésil devrait encore accroître massivement ses besoins dans le futur, comme l’indiquent les différentes projections, pour faire face à sa dynamique économique, la sortie amorcée de sa pauvreté et la hausse prévue de sa population. Pour anticiper cette situation future, le Ministère des Mines et de l’Energie a récemment publié deux plans de prévision de l’offre pour le moyen et le long terme, misant sur l’utilisation des ressources qu’il exploite déjà, sans pour autant compter sur les deux sources d’énergie qui pourraient potentiellement se développer à terme, les énergies nucléaire et solaire.
Depuis quelques années, le pays commence à porter un certain intérêt à l’énergie solaire, dédiée à la production d’eau chaude. Même si le marché des chauffes-eau solaires est encore très limité en volume, comparativement à d’autres pays, celuici connait une réelle croissance, en termes de capacité installée, jusqu’à 21% en 2010. Il s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique forte avec l’adoption de lois nouvelles sur ce type d’installation et l’élaboration prochaine d’une politique désormais nationale sur ces installations. La production d’électricité solaire thermodynamique semble quant à elle, promise à un avenir limité et lointain, en raison des coûts encore trop élevés pour cette énergie émergente et des conditions d’ensoleillement non optimales pour ce type de technologie. Enfin, le pays possède le premier maillon d’une filière solaire grâce à son importante production de silicium métallurgique (3 ème rang mondial), matière première de base, avec le passage à une qualité solaire, pour la fabrication des panneaux photovoltaïques.Malgré le constat d’une certaine dynamique dans le secteur privé avec le développement de plusieurs projets et la construction de quelques centrales, la puissance actuelle installée est encore très limitée et il reste encore du chemin pour la création d’une filière complète. Ce cadre devra être aussi bien légal, en particulier pour le raccordement des panneaux photovoltaïque au réseau, qu’incitatif via des aides financières en raison du coût encore important de cette énergie. Le Brésil présente aussi pour cette énergie solaire décentralisée, les conditions à l’atteinte d’une parité réseau dès 2015 par endroit, et à la création d’une industrie
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