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Mémoire aramex

Par   •  13 Septembre 2018  •  19 728 Mots (79 Pages)  •  517 Vues

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En dernier lieu, Un plan de développement fait l’objet de la troisième section de la deuxième partie mettant en exergue les principales sources éventuelles de perfectionnement, et ce compte tenu des points de dysfonctionnement repérés dans une étape antérieure.

PREMIERE PARTIE :

CADRE THEORIQUE

Dans une vision de recherche, d’initiation et d’éclaircissement, la première partie qui aura pour objectif d’introduire théoriquement le sujet, fera office d’une vaste présentation des différentes études menés au-delà de la problématique, afin d’avoir une vision parallèle à cette dernière.

Ces études seront à la fois globales et détaillées, en conséquence de cela le lecteur se retrouvera confronté à des termes et à des pratiques familières au thème de ce mémoire de fin d’étude. Pour pallier ce besoin, le premier et le deuxième chapitre de cette partie comportera une étude environnementale du sujet et un aperçu des spécificités liées à la distribution urbaine. Succédé par un troisième chapitre présentant les différentes techniques et méthodes utilisées pour contrôler, réduire et maitriser la problématique existante.

Section 1 : Définitions

- Origine du terme

Le mot logistique est apparu dans le jargon du management dès l’après-guerre pour caractériser les méthodes de gestion des flux sur les chaînes de production des groupes industriels intégrés : le « supply chain management ». Son utilisation est ensuite liée à l’essor de la grande distribution dans les années 1980. Terme d’origine ancienne, la logistique est devenue un enjeu stratégique de l’entreprise et tend, par extension, à toucher également son environnement urbain. La gestion publique, celle de la ville moderne, de ses techniques, de ses modes de production/consommation, est confrontée aujourd’hui au défi de la mobilité des personnes et des biens. Les flux qui traversent la ville et participent à sa croissance comme centre sont une préoccupation politique majeure, qu’ils soient considérés comme bienfaits (échanges, innovation) ou comme nuisances (occupation de l’espace, pollution atmosphérique et sonore, sécurité).

La logistique urbaine « city-logistics » peut se comprendre comme un système de gestion des flux de biens et d’informations à l’échelle de la ville ou de son agglomération. Elle est « le procédé par lequel on optimise les activités de logistique et de transport des compagnies privées avec l’aide de systèmes d’information avancés pour la gestion du trafic, de sa congestion, de la sécurité et des ressources d’énergie dans les agglomérations, à l’intérieur d’une économie de marché.». Les logiques différentes selon les acteurs façonnent la ville et sa gestion. Individus, entreprises, pouvoirs publics : les intérêts sont multiples. Nous verrons par la suite que la logistique au sein de l’entreprise est également l’objet de logiques contradictoires imposées par son environnement économique, le marché.

- La logistique d’entreprise

La logistique au sein de l’entreprise est aujourd’hui assurée par une fonction dédiée. Son rôle stratégique est d’importance variée selon les cas. La fonction logistique est chargée de mettre en œuvre une gestion rationnelle des flux physiques des produits, de leurs transports et de leurs commandes. Cette définition fait cependant peu de cas de l’environnement et des contraintes nouvelles de l’entreprise, notamment du marché et de la demande qui évoluent et ont une incidence sur la fonction logistique. En particulier au niveau décisionnel, la logistique passe d’une fonction d’approvisionnement et de production dominante, dite fonction classique, à une fonction marketing/distribution dominante. Sa définition est alors plus justement aujourd’hui celle d’une fonction qui doit assurer au moindre coût la coordination de l’offre et de la demande auxquelles elle s’intéresse, aux plans stratégique et tactique, ainsi que le maintien de la qualité des rapports fournisseurs-clients.

- L’environnement logistique

Si les flux sont pris en charge par la logistique de l’entreprise lorsqu’ils découlent d’une organisation productive, d’autres flux sont importants même s’ils ne dépendent pas de son contrôle direct : les flux d’autres agents économiques (ménages, autres entreprises), les flux des services publics, des organisations, etc. On peut ainsi distinguer le système micro logistique (l’entreprise) du système macro-logistique qui englobe les entreprises et leur environnement (déterminé économiquement, politiquement et socialement), un système d’unités (entreprises, ménages, services publics, autres) en interaction. Il est ainsi utile de montrer l’évolution de la situation économique des pays industrialisés, dans l’environnement de laquelle se positionnent les différents acteurs économiques et se créent les marchés. Autant que les techniques, les changements dans les conditions de production et dans les modes de consommation ainsi que les nouvelles exigences du marché (l’intensification de la concurrence) sont déterminants dans la stratégie logistique des entreprises. Deux tendances sont particulièrement fortes : la concentration de l’industrie de production et de distribution, et l’essor des marchés globalisés et de la finance. L’essor de la grande distribution dès l’après-guerre déplace ensuite le centre décisionnel vers l’aval, la vente, les principaux distributeurs fixant leurs règles aux fournisseurs. D’autre part, l’avènement d’une économie globalisée engendre le déploiement d’entreprises multinationales dont l’organisation des flux est transnationale. Les enjeux de maîtrise des flux s'élargissent à des considérations géopolitiques. Même si l'internationalisation des transporteurs existe depuis longtemps, la polarisation et la diminution des sites logistiques tendent cependant à accroître l'ampleur des déplacements internationaux et leur interdépendance à l'échelle globale. En 1993, l'activité financière représentait 95% du montant des transactions mondiales. La valeur des flux physiques représente une part faible des flux de capitaux. C’est avant tout le stockage qui réduit la marge de profit de l'entreprise : en effet les stocks représentent de l'argent immobilisé qui pourrait être investi dans des capitaux plus rentables, en particulier des capitaux financiers (actions) à bénéfice

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