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Par   •  10 Février 2018  •  3 117 Mots (13 Pages)  •  427 Vues

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La mise en place de ce principe exige l’existence d’objectifs clairement établis pour être contrôlables.

En plus de ces deux principes essentiels à la mesure de la performance, on peut trouver d’autres principes moins importants que les deux premiers mais qui ont une valeur ajoutée mais qui reste non négligeable, à savoir :

- Le principe de fiabilité

- Le principe de simplicité et lisibilité

- Le principe de sélectivité

3. La difficulté de mesure de la performance

Au cours des dernières années, on est passé de modèle de performance monocritère vers un modèle multicritère qui intègre les attentes des différentes parties prenantes : les actionnaires, les clients, les salariés ou les tiers externes. Les critères de performance et l’évaluation peuvent également varier pour une même partie prenante, en fonction de l’attente sociétale ; du niveau de concurrence et plus généralement du contexte de l’entreprise. Les critères de performance sont parfois peu conciliables, voire contradictoires et le manager a souvent pour rôle de les rapprocher

Section 2 : les critères de la performance

Le concept de performance fait référence, non seulement à un jugement sur un résultat, mais également à la façon dont ce résultat est atteint, compte tenu des conditions et des objectifs de réalisation. Il recouvre alors deux aspects distincts, en l’occurrence, l’efficacité et l’efficience.

1. L’efficacité

L’efficacité est le meilleur rapport possible entre le degré de réalisation des objectifs et les moyens mis en ouvre pour l’obtenir, L’efficacité est la capacité à obtenir un résultat.

2. L’efficience

L’efficience, quant à elle, « maximise la quantité obtenue à partir d’une quantité donnée de ressources ou minimise la quantité de ressources consommées pour une production donnée ».

La notion de performance englobe à la fois l’efficacité et l’efficience, sans toutefois que ces deux notions s’impliquent nécessairement. En somme, si l’efficacité est l’atteinte des objectifs, l’efficience est la meilleure manière de les atteindre.

Chapitre 2 : Approche financière de la performance de l’entreprise

Dans ce chapitre nous allons s’intéresser à la description des principaux états financiers des entreprises en se penchant sur l’analyse des résultats financiers des entreprises afin de palier à l’épineuse question de la performance financière,

Section 1 : Analyse des états financiers de l’entreprise

Les techniques d’analyse des résultats financiers de l’entreprise sont plus souvent connues des experts de la comptabilité et de la finance. En effet, une maîtrise de l’analyse fondamentale classique ne suffit pas pour mener à bien une analyse des résultats financiers. Il faut en plus connaître les ratios financiers qui sont particuliers au secteur des institutions financières et, surtout, savoir les interpréter.

Les états financiers de l’entreprise sont :

- Le bilan

- Compte des produits et charges (c.p.c)

- Etat des soldes de gestion (E.S.G)

- Capacité d’autofinancement

1. Le bilan

Le bilan est un document de synthèse qui décrit à un moment donné la situation de l’entreprise dans une approche de stock. Il s’apparente à une photographie de l’entreprise à un instant donné et rend compte de la provenance des ressources (passif) et de leur affectation (actif). Par définition, les emplois et ressources ne peuvent qu’être équilibrés.

L’actif :

L’actif du bilan représente l’ensemble des biens et des droits constituant le patrimoine de l’entreprise. Il est composé de l’ actif immobilisé (emplois durables dans l’entreprise) et de l’ actif circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvellent) auxquels on ajoutera les comptes de régularisation .Au sein des actifs immobilisés, on distingue les immobilisations incorporelles (marques, brevets, fonds de commerce), corporelles (terrain, machines, bâtiments) et les immobilisations financières (titres détenus sur une autre entreprise par exemple).Parmi l’actif circulant, signalons d’une part l’existence d’actifs « temporaires » (stocks, créances clients) et d’autre part la présence de placements financiers et l’argent disponible. Les biens sont inscrits à l’actif du bilan pour leur valeur d’origine. Les immobilisations sont ainsi comptabilisées pour leur coût d’achat ou de production, les stocks pour leur coût de production ou d’achat, les créances sur les clients pour leur valeur facturée. Cependant, pour donner une image fidèle du patrimoine de l’entreprise, la comptabilité prévoit d’évaluer la dépréciation de ces actifs en amortissant dans le temps les immobilisations et en dépréciant éventuellement les montants des créances ou des stocks.

Passif :

Le passif du bilan représente l’ensemble des ressources à la disposition des entreprises. Il est composé des capitaux propres (capital social, réserves et résultat), des provisions pour risques et charges (destinées à couvrir un risque probable mais non certain), des dettes classées sui- vant leur origine (financière, fournisseurs...) ainsi que des comptes de régularisation passif (produits constatés d’avance, écarts de conversion passif).

2. Compte de produits et charges (C.P.C)

Un autre état financier important est le compte de produits et charges.

C’est un document très important dans la mesure où il présente en détail l’ensemble des charges et de produits et informe sur la structure des produits et des charges par nature pendant un cycle d’exploitation donnée, généralement l’année. L’ensemble des charges est retranché des produits pour donner le résultat net qui peut être positif ou négatif.

Dans l’analyse du compte produits et charges il faut porter une attention particulière à la nature des charges et des produits.

On

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