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Législation, éthique et déontologie

Par   •  8 Mai 2018  •  6 027 Mots (25 Pages)  •  386 Vues

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Si nous avons un patient qui nous demande de le laisser souffrir ?

C'est le patient qui a le dernier mot. L'autre (le patient) à toujours raison, car le propriétaire du corps a tous les droits sur son corps. C'est l'autre qui est propriétaire de son corps, c'est l'autre qui décide.

Ça peut nous faire mal au cœur de laisser quelqu’un souffrir car c'est contre ce que on a envie de faire, car c'est l'opposé pour ce que nous sommes ici aujourd'hui. Si nous faisons prévaloir notre valeur sur le choix de l'autre, on ne respecte pas sa volonté et au regard du droit c'est interdit. Nos valeurs personnelles ne doivent jamais prévaloir sur la volonté du patient, même si ça va à l'encontre de ce que l'on pense.

Pour le droit est considérée comme un manque de respect quand on fait prévaloir notre statut de professionnel sur l’individu.

Le paternalisme médical ( jusqu'au années 1950): la médecine reposait sur le fait que le médecin détenait la vérité sur la maladie et le patient devait subir.

Il n'est pas sensé avoir un rapport d’égalité entre le soignant et le patient, le patient doit être le supérieur hiérarchique. Tout est fait par rapport au patient et sa volonté. Faire le contraire ça serait perdre la justification légale.

Concernant notre rôle, qui prend la décision de l'acte de soins ?

C'est le patient. Donc dans le cadre de la décision de l'acte de soins, notre rôle est de respecter la décision.

Notre rôle est de faire en sorte que le patient puisse faire un choix libre. Nous sommes un outil. C'est à dire que nous devons nous contenter d'expliquer au patient ce qui doit être.

Nous sommes un outil capital parce que l’intérêt du patient est de prendre la bonne décision, c'est à dire celle qui pense être bien pour lui. Nous devons prendre en compte tout ce qui entoure le patient (Un patient qui refuse le soin car il y a des risques qu'ils perdent son boulot). Notre rôle est de faire en sorte que ce que le patient nous dit sois ramené à l'équipe médicale, c'est de faire remonter les informations du patient vers l'équipe et vers les autres soignants. Lorsque l'on laisse l'équipe prendre une mauvaise par faute de ne pas avoir fait remonter les informations concernant le patient, nous sommes en dehors des droits qui justifient notre action.

Au regard des rôles propres, notre rôle est d'aussi informer l'équipe sur l’intérêt particulier du patient.

Un acte de soins n'est justifié que si il correspond à l’intérêt du patient.

DONC, notre rôle c'est tout d'abord de déterminer quel est l’intérêt du patient, ce qui va permettre de justifier l'action ou les actions de l'équipe (Grand I) et d'autre part, notre rôle est de mettre le patient en capacité de prendre une décision libre (Grand II).

Il faut tout d'abord que le patient ait confiance en nous pour être un outil efficace, pour cela il faut établir un lien de confiance afin d'être un vecteur d'information.

I- La justification de l'acte de soin au regard de l'acte lui même

II- La justification de l'acte de soin au regard du patient

L'acte de soin est justifié par le droit d'une part par une raison spécifique à nous et à notre rôle propre qui est l'établissement du lien de confiance avec le patient et d'autre part au regard d'une règles juridique qui est l’intérêt thérapeutique.

1) l’Établissement du rapport de confiance (Rôle propre)

Quels sont les éléments qui permettent d'établir un élément de confiance avec l'autre ? La première chose c'est l'écoute.

Écouter quelqu'un c'est essayer de comprendre , c'est laisser parler. Elle permet de laisser le patient déterminer le cadre de notre relation. On doit avoir un comportement adapter au patient afin de favoriser l'écoute active. (L'écoute passive= c'est quand on ne fait que d'écouter le patient, rien d'autre).

Donc l'écoute du patient c'est avoir une attitude adapté à sa communication à l'entrée dans l'institution de soin. Parce que c'est l'écoute du patient qui va déterminer notre action postérieure.

Une fois que l'on a écouté le patient, donc que le patient a établit le champ d'action, notre rôle c'est de malgré tout agir. Nous devons confronter ce qui a été dit ou pas dit par le patient à notre observation, en utilisant notre esprit critique.

Nous devons observer la situation pour essayer de comprendre ce que le patient a voulu nous dire. Nous devons vérifier que ce que la patient nous dit est vrai ou non afin de développer une opinion critique.

Après ces deux points (lien de confiance établit après la validation de ces deux poins), nous devons établir un dialogue avec le patient afin de maintenir le lien de confiance. Par le dialogue, nous allons essayer de créer, de rendre possible, l’établissement du lien de confiance quand celui ci n'est pas évident. Le dialogue doit toujours être envisagé par rapport à l'attitude du patient (lorsqu’on a un patient agressif et hargneux, nous n'allons pas établir un dialogue). Si on heurte le patient, le droit va estimer que nous n'avons pas bien agis en fonction des circonstances.

L'établissement du lien de confiance, au regard du droit, c’est avoir adapter sa conduite à celle du patient.

18/09/15

L’établissement du lien de confiance sur la vie privé des patients:

Pour effectuer un diagnostic infirmier, on a besoin de connaître les antécédents du patient (antécédents médicaux, sa situation familiale, sa situation professionnelle, financière, ses croyances, la religion, le lieu de vie, coordonnées..)

Il faut absolument poser la question de la religion pour savoir si certaine question sont le résultat de foi ou seulement de désir (Une femme demande à n'être analysé que par une autre femme, religion

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