Les bidonvilles
Par Ninoka • 17 Septembre 2018 • 1 838 Mots (8 Pages) • 406 Vues
...
Inégalités sexuelles sont liées au sexe biologique, donc la constitution physique d'un être humain, soit les mâles ou les femelles, au sexe social, c'est-à-dire les rôles propres aux hommes et aux femmes, aux rôles sexuels qui sont un ensemble de normes d'attitudes et de comportements destinés aux hommes et aux femmes d'une culture, aux stéréotypes sexuels qui sont des représentations mentales pour la plupart caricaturales partagée de façon collective au sujet du genre féminin et masculin.[4] Plusieurs société mise sur certains stéréotypes sexuels tels que les femmes doivent s’occuper des enfants, de la maison, de toutes les tâches reliées à celle-ci, etc., ce qui nécessairement amène des inégalités sexuelles. C’est le cas de ce bidonville du Bangalore, où seulement des femmes et des enfants semblent y vivre. Ce sont les femmes qui doivent faire toutes les tâches et subvenir aux besoins de leur famille. Si nous nous déplaçons du côté du Maroc, une femme raconte qu’elle doit s’occuper d’aller chercher de l’eau potable, pour toute la famille de 2 heures du matin à 4 heures du matin et ce, tous les jours. Pourtant nous constatons que des hommes sembles vivre avec elle. Parce que c’est le rôle de la femme de s’occuper de la famille elle n’a aucune aide de leur mari.
Les inégalités ethniques quant à elles reposent sur deux faits, soit le racisme, soit l'ethnocentrisme. Le racisme se résume à classer les êtres humains de façon hiérarchique, selon leurs différences (couleurs, origines, etc.). Tandis que l'ethnocentrisme c'est plutôt de considérer sa propre culture, ses valeurs et les normes dominantes comme étant supérieures à celles des autres sociétés. [5] D’une part, dans le documentaire Les bidonvilles, architecture du future, une femme du Maroc raconte qu’à plusieurs reprises sa fille est revenue de l’école en pleurant parce que les filles qui habitent les « maisons de béton » disent qu’elles ne sont que des filles de « bidonvilles ». Nous pouvons remarquer dans ses paroles-là que, les filles plus aisées financièrement jugent les familles plus appauvries qu’elles considèrent leurs normes meilleures que celles des autres. Cela s’interprète comme de l’ethnocentrisme. D’autre part, à Marseille en France, une jeune femme dit que la population en générale, les français, ne les voient pas comme des gens à part entière. Ils les voient plutôt comme une « race » différente d’eux. Dans ce passage, on peut voir une forme de racisme en utilisant le terme « race » pour désigner ces personnes voyageuses. Cela a pour effet d’amener une sorte d’exclusion sociale.
Souvent, les inégalités socioéconomiques amènent des conséquences. Elles peuvent se traduire, entre autres, par des effets néfastes sur la santé physique et mentale. Un déficit monétaire peu entraver les personnes plus appauvries à avoir accès à des soins de santé et généralement plus la pauvreté est encrée profonde, plus les personnes touchées vont avoir tendance à être malade. Comme nous le mentionnons ci-haut, le statut socio-économique ainsi que les habitudes de vie l’environnement physique et le système de santé en place sont des déterminant sociaux de la santé. Dans la situation des gens du voyage à Marseille, au niveau de la santé cela semble plus difficile. Ces personnes mettent leur énergie à survivre sans électricité, ni eau, elles sont préoccupées à bâtir tout et se procurer tout ce dont elles ont besoin. Elles n’ont souvent pas de travail alors elles ne sont pas enclines à prendre soin de leur santé dans des conditions acceptables et abordables. Nous avons pu remarquer que dans ce bidonville, lorsque les gens parlaient qu’ils avaient les dents pourries. Ce phénomène ressemble à un cercle vicieux. Moins ils ont d’argent, moins ils ont de bonnes habitudes de vie saine, plus la santé est affectée, plus les chances que cette santé nuise aux chances de travailler et finalement moins d’argent. Dans la région du Bangalore, le facteur de l’environnement physique des lieux habités apporte lui aussi une inégalité de santé, car les familles doivent s’installer près des canaux d’évacuation des égouts. Les animaux et les habitant vont déféquer là-bas et les habitant des villes avoisinantes vont jeter leurs déchets dans les canaux. Malheureusement pour les habitant des bidonvilles, cette pollution et insalubrité cause plusieurs problèmes de santé, notamment chez les jeunes enfants ou les personnes plus âgées.
Toutes personnes aurait normalement droit à un environnement sain, c’est-à-dire : un environnement sans pollution, sans catastrophe naturelle et sécuritaire. Cependant, ce n’est pas le cas, plusieurs pays. À certains endroits des catastrophes naturelles surviennent, comme les tsunamis, les tornades, les inondations, mais dans d’autre les catastrophe ne sont pas naturelles. Elles sont causées par l’homme avec l’industrialisation qui amène son lot de problèmes tel que la pollution et la déforestation ce qu’on peut qualifier d’inégalités écologique. Un sociologue mentionne dans le documentaire qu’un peuple qui vivait déjà dans un milieu pauvre, soit l’agriculture, arrivait à survivre malgré leurs difficultés. Par contre avec la sécheresse, les inondations et d’autres intempéries, il a dû migré vers un milieu industrialisé, mais étant donné leur pauvreté, il a dû apprendre une nouvelle façon d’être pauvre, ne pouvant plus subvenir à leurs besoins avec les produits de la terre. C’est à ce moment-là qu’il est devenu plus pauvre. Donc finalement, il est facile de constater que les inégalités environnementales ont plusieurs impacts néfastes sur une population, soit la migration, le risque élevé de désadaptation aux nouveaux modes de vie et une perte de moyens de subsistance. Cela entraine également des inégalités socio-économiques.
---------------------------------------------------------------
...