Le métro à Quito
Par Matt • 22 Mai 2018 • 2 616 Mots (11 Pages) • 479 Vues
...
2) Cette réalisation appartient-elle à un programme ?
Cet aménagement a nécessité la mise en œuvre d’un agenda 21. Dans ce plan d’action, il a été dit dans quels secteurs le développement durable et l’amélioration de la vie des Quiteniens doivent s’appliquer. Ils doivent s’appliquer dans protection de la santé, en réduisant l’émission de gaz à effets de serre, dans la protection de l'atmosphère, en réduisant la pollution, et dans la lutte contre la pauvreté, en générant de nouveaux métiers, emplois grâce à cet aménagement. Le métro de Quito a également généré le besoin de mettre en place un PDU (plan de déplacements urbains), afin d’équilibrer les besoins de mobilité et de faciliter l’accès aux transports d’un côté et la protection de l’environnement et de la santé de l’autre. Pour cela, le PDU développe les modes de transports les moins polluants (l’émission de polluants avec le métro est quasiment nulle) et propose une nouvelle façon de partager la voirie.
3) Quel est le but de cette opération ?
Le Projet la Première Ligne du Métro de Quito a pour objectif principal d’articuler un transport public efficace, qui promouvra le développement durable du District Métropolitain de Quito et de la nation dans son ensemble. Le développement durable est défini comme capable de "satisfaire les besoins des générations présentes sans compromettre leur avenir en assemblant correctement les objectifs légitimes environnementaux, économiques et sociaux, pour former une société saine, moderne et compétitive".
Ce projet vise à lutter contre la pollution, fortement générée à cause du trafic important dans la ville de Quito. Il veut protéger l’environnement au maximum, en préservant au maximum les écosystèmes, avec les espèces les plus importantes de la flore et la faune. Il a pour but d’améliorer la qualité de l’air et de l'eau. Mais cela insinue qu’il faut utiliser rationnellement les ressources épuisables et nocives, et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en prenant le métro au lieu de la voiture.
Un autre de ses objectifs est de lutter contre le chômage et la pauvreté donc, en créant de nouveaux métiers et corps de métiers. Il veut également promouvoir le développement économique, pour cela il va générer des emplois, stimuler les secteurs économiques et améliorer la productivité.
Et enfin, la dernière volonté de cet aménagement, comme je l’ai dit précédemment, est d’améliorer les conditions de vie des habitants. Pour cela il va procurer le bien-être des personnes en améliorant leur santé (baisse de CO2 dans l’air), en respectant leurs valeurs, leurs croyances, leurs principes, et leurs habitudes, ce qui est très important, le respect est une valeur fondamentale pour qu’une société fonctionne correctement. Il souhaite donc préserver une diversité culturelle et patrimoniale de la ville. Il va également faire gagner du temps aux Quiteniens, leur laissant ainsi plus de temps libre pour pouvoir jouir de leurs besoins (passer plus de temps avec sa famille, avec ses amis, etc…).
On peut donc dire que cet aménagement est un aménagement attractif. Il répond non seulement à des besoins écologiques, mais aussi il facilite via ce métro un accès plus rapide aux lieux où veulent aller la population, et enfin il génère la création d’énergie, en produisant tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement de ce transport.
III-Les acteurs et les enjeux
1) Qui a participé au financement
La constrcution de ce métro a nécessité une grosse somme d’argent (1 499 500 000,00$).Le financement devait être payé par la municipalité de Quito et par l’Etat Equatorien, payant chacun la moitié. La somme étant trop importante pour chacun, ils ont tous deux eu recours à des prêts financiers. La Municipalité de Quito a demandé des crédits ou des investissements à la banque de l'État Équatorien (BEDE- 200 millions $) et à la banque de l'Institut Équatorien de Sécurité sociale (BIESS-153,7 millions $). De plus elle sera financée également avec l'argent appartenant à l'Opération du Nouvel Aéroport International de Quito (NAIQ-80 millions $), avec l’argent du Budget du District Métropolitain de Quito (DMQ-123 millions $) et avec l'argent des fournisseurs de la Municipalité (192,8 millions $).
Pour sa part l'État Équatorien a assumé l'autre moitié qui sera financée par des crédits de la Banque européenne d'investissement (BEI-250 millions $), la Corporation Andine de Promotion (CAF-250 millions $) et la Banque Interaméricaine de Développement (BID-200 millions $).
2) Comment la décision a-t-elle été prise ?
Lors des élections générales de 2009, Augusto Barrera, se présentait pour devenir maire, et avait pour thématique importante lors de sa campagne, la construction d’un métro à Quito. Il a proposé la construction d'un Métro souterrain, et a jeté la proposition du Train Rapide de Quito. Etant élu comme maire de Quito cette même année, le projet a pu voir le jour. Cette décision a donc été prise par le peuple Quitenien, qui a voté en majorité pour ce candidat, qui proposait de donner le jour à cet aménagement.
3) Comment cette construction a-t-elle été acceuillie ?
Pour répondre à cette question, j’ai interviewé un des chefs de ce projet. Je ne donnerai pas son nom, car il a souhaité rester anonyme.
La construction de ce métro a coûté beaucoup d’argent, comment a réagi la population ?
-La population, a plutôt bien réagi, certes le montant est énorme, mais vu le projet que c’est, ce prix est normal. En majorité elle était plutôt contente que ce projet ait lieu, cela va complètement transformer la ville, changer leur mode de vie, et c’est ce qui a plu à la majorité. Certains disent que c’est de l’argent perdu, mis dans quelque chose d’inutile, mais ceux qui pensent cela, sont une minorité visible et se trompent !
Les promoteurs (sociétés privées (banques)) étaient-ils content de participer à ce projet ?
-Je pense qu’ils l’étaient, car ils aidaient financièrement le pays, pour un aménagement énorme, grandiose et car leur réputation allait grandir grâce à ça. Mais on ne va pas se mentir, ce
...