Le fédéralisme.
Par Junecooper • 8 Juin 2018 • 1 420 Mots (6 Pages) • 429 Vues
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Le régime fédéral s’appuie de plus sur un principe dit de participation. En effet, les États fédérés participe à la politique de l’État fédéral, le plus souvent à travers leurs représentants (Chambre des représentants et Sénat aux États-Unis, Bundestag et Bundesrat en Allemagne par exemple). Étant concerné par les décisions financières, sociales, économiques, ils se doivent de participer activement aux décisions de l’État fédéral. Ce principe possède cependant des failles, La surreprésentation des petits États au Sénat américain (2sénateurs par État, quel qu’il soit) par exemple.
Enfin, les États fédérés sont titulaires d’un principe d’autonomie politique. Ils organisent comme ils l’entendent la politique intérieur et sont indépendant de l’État fédéral. Cependant, cette politique est interne et non international. La seule condition imposée est le respect de la Constitution fédéral, imposant un régime démocratique et protecteurs des libertés et droits fondamentaux. (Aux États-Unis, existence de démocraties directe et démocraties représentatives).
II Un cadre aux difficultés multiples
Avec la mondialisation, les crises (économiques et/ou sociales) qui se sont succédé et des dangers de plus en plus forts (terrorisme notamment), le fédéralisme est un mode remis en cause. En effet, les États fédérés souhaitent petit à petit revenir à leur souveraineté laissé au profit d’un État fédéral il y a déjà bien longtemps pour certains. Nous allons donc présenter les objectifs et les défis auxquels le fédéralisme est confronté, puis, nous allons utiliser l’exemple de la Belgique pour appuyer la difficulté de ce mode d’organisation à se maintenir en place.
A Des objectifs et défis conjoncturels
Lé fédéralisme est confronté à de nombreux défis, aussi bien économiques que sociaux. C’est pourquoi il a une tendance à la centralisation des pouvoirs. En effet, politiquement, les partis démocrates et républicains (deux majeurs), ne représente pas chaque État fédéré, mais l’ensemble de la population, dans le but d’unir celle-ci et non de privilégié par exemple un État à un autre (faire campagne en Californie et non dans le Vermont par exemple, la Californie étant plus peuplée).
Mais la question politique n’est pas la seule, les États fédérés sont aussi confrontés à la question économique et financière. Pour éviter tout abus de ressources financières, ce pouvoir est attribué uniquement à l’État fédéral, capable de donné lui seul les subventions nécessaires aux États fédérés. L’ensemble des systèmes de production sont également institués au niveau fédéral.
les État fédéraux nécessitent une coopération verticale, entre l’État fédéral et les États fédérés, mais aussi une coopération horizontale, entre les États fédérés. Les différences culturelles ne doivent pas être un frein au bien-être de l’État et de la nation.
B Un maintien préoccupant
Le maintien du fédéralisme est délicat dans certaines situation, que la Belgique représente très bien. En effet, étant un ancien état unitaire, la Belgique a du se soumettre aux souhaits de sa population, notamment flamande et wallonne. La première ayant des revendications culturelles fortes (maintien de la langue, du mode de vie), tandis que la seconde connaît des difficultés économique dû à l’industrie lourde.
La Flandre et la Wallonie cherchent donc respectivement une autonomie culturelle et une autonomie économique. La Belgique fait face à un double fédéralisme.
En effet, la position délicate de l’État fédéral belge est dû à des revendications différentes des États en son sein, ne pouvant donc y répondre correctement en même temps. Il est donc nécessaire de trouver un compromis dans le but de pacifier les relations et mettre un terme au conflit.
La notion d’équipollence des normes rend d’autant plus difficile l’accord entre les flamands, les wallons et l’État fédéral, les plaçant tous trois sur un pied d’égalité. La Belgique connaît donc un mouvement de défédéralisation, menant à l’évaporation pure et simple de l’État central.
Le système belge est donc entièrement à revoir dans le but d’obtenir des relations fortes et tendant à l’amélioration de la vie des populations s’y situant. La Belgique doit trouver un compromis capable de satisfaire l’ensemble des demandes de son peuple, combinant les différentes identités.
La confédération y est peut-être envisageable...
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