Le Bengladesh tisse son développement

...

car sans se secteur le pays ne serait pas le plus plus riche pays des PMA.

Sources : Rapport 2013 sur le développement humain – Alternatives internationales 2013

Au terme de ce rapport, on a pu expliquer l’évolution du Bengladesh.

Mais pour autant tous les problèmes ne sont pas réglés car il y a encore de grande fissure au niveau social.

En espérant avoir répondu à votre questionnement, nous vous prions d’agréer nos salutations distinguées.

Le Bangladesh connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990. Il a vu une

expansion de sa classe moyenne, et son secteur des services est également en train de se

développer. Il fait parties des pays dits du « sud » qui se développent le plus vite. Le Bangladesh a

connu une croissance en investissement direct à l’étranger.

Hors qui dit développement, dit aussi, parfois, non-respect des conditions humaines dans les

entreprises où de nombreuses multinationales font produire leurs produits, tout cela dans une

connaissance plus ou moins évolué des conditions de travails des ouvriers.

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza s’effondre à Daca auBangladesh, avec un bilan humain de mille

cent vingt-neuf morts, pour la plupart des ouvriers. Un effondrement qui met la lumière sur

certaines conditions de travails inhumains. C’est dans l’optique d’étudier l’opportunité à

continuer de produire les vêtements au Bangladesh, que nous ferons un rapport pour l’entreprise

Atout Mode.

1) Le Bangladesh, deuxième atelier textile du monde

Comment leBangladesh est devenu le deuxième atelier du monde.

Le Bangladesh a un des coûts horaires les plus bas du monde, qui est de moins de 0,5$ par heures.

Un coût horaire faible qui le rend forcément attractif auprès des grandes multinationales, avides

de main d’œuvre à bas coût, on peut donc dire dans ce cas que le Bangladesh dispose d’une main

d’œuvre attractive.

Depuis 2009, le Bangladesh a la deuxièmeplace en tant qu’exportateur mondiale derrière la Chine.

Elle dispose de 5% des exportations mondiales.

Ces évolutions et cette main d’œuvre à bas coût peut connaitre ces prochaines années ses limites,

en effet, nous voyons de plus en plus de mobilisations autour de conditions de travails plus

décentes et surtout autour de la mise en place d’un salaire minimum. Alors que les grandes

marquesoccidentales de vêtements s’approvisionnent dans les usines bangladaises, les ouvriers

du textile multiplient grèves et manifestations pour obtenir des salaires décents. Ce qui pourrait

conduire les plus grandes multinationales à déplacer leurs usines vers des pays qui seraient

toujours disposés à donner les salaires les plus bas possibles.

Comment le secteur textile contribue-t-il à la croissance du pays.La croissance est l’augmentation de la production d’un pays sur une longue période alors que le

développement peut se définir comme l’ensemble des transformations des structures

démographiques, économiques et sociales qui accompagnent la croissance

En 2012, le Bangladesh est le fournisseur privilégié de l’Europe pour ce qui est du textile. Nous

voyons que 21.4% des t-shirts vendus en France,proviennent du Bangladesh. Et ceci est

relativement la même chose pour tous les produits textiles. D’une certaine façon si l’argent est le nerf de la guerre, ici c’est les produits textiles qui font vivre le Bangladesh et sa population. Cette

tendance est effective depuis les années 1990 où le Bangladesh a connu une émergence dans et

grâce au monde de l’habillement. De plus, à cause des risques decatastrophes naturelles,

l’économie du pays est fragile, ses revenus reposent essentiellement sur les exportations

d’habillement, avec des ateliers facile à mettre en place et surtout, un coût de main d’œuvre très

bas.

La catastrophe de Daca en 2013, bouleverse toute cette réussite économique, et montre au monde

entier les contours de la fabrication de la plupart des habits transitant en Europe.

Ilest tout de fois à noter, l’amélioration de la situation économique de ce pays, grâce justement à

cette industrie textile. Même si de nombreuses inégalités économiques et sociologiques

subsistent, celles-ci s’amenuisent en parallèle avec le développement du Bangladesh. Ce qui

pourrait donc donner place à une période de transition qui mènent vers un avenir économique

meilleur pour ce pays.