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La cigarette électronique

Par   •  1 Novembre 2018  •  2 127 Mots (9 Pages)  •  457 Vues

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Du même ordre que la nicotine, ces nouvelles composantes seraient cancérigènes. Elle soutient donc que même si l’e-liquide utilisé ne contient pas de nicotine il peut être quand même nocif, plus particulièrement pour les cellules de la bouche et des poumons. Les cellules qui ont servies pendant la recherche aurait réagi de façon négative à leur exposition à la vapeur d’une cigarette électronique.

L’équipe de chercheur concède tout de même que les cellules traitées pendant l’étude ne sont pas complètement identique à ceux des humains. Ce qui laisse présager une réaction différente dans un organisme vivant.

SECTION II

RÉFLEXION

Les articles de presse parlent tout les deux de la cigarette électronique mais il aborde le sujet de différentes façons. L’argumentation positive du Dr Presles est basée sur les bienfaits de l’utilisation du produit dans le cadre d’un arrêt tabagique tandis que le Dr Wang-Rodriquez mentionne les dommages sur la santé. Par contre, on peut remarquer que tout deux reste ambivalent par rapport à leur position. Cette ambigüité est expliquée par le manque de preuves scientifiques relatives aux effets à long terme ainsi que la réglementation inexistante pour la production du produit.

Il est facile d’être en accord avec le Dr Presles lorsqu’il affirme que dans quelques années, les ventes de cigarette électronique seront équivalentes à celle de la cigarette traditionnelle. En effet, le fait que les e-cigarettes amène une dépendance à la consommation, comme la cigarette conventionnelle, a un rôle important. Le produit est vendu comme étant moins nocifs pour la santé et ce, toujours en comparaison à l’ancien produit. Cela peut être effectivement une bonne méthode pour ceux qui désire effectuer un sevrage tabagique.

En revanche, ce n’est peut-être pas un bon moyen pour tout le monde. Une personne qui n’est pas prête psychologiquement à arrêter aura, au contraire, tendance à développer une dépendance à ce produit. Ce transfert n’aura donc pas les effets positifs attendus. De plus, je crois que les compagnies commercialisant l’e-cigarette ont compris cela. Les stratégies marketing utilisés pour atteindre cette clientèle le démontre bien. Certaines cigarette électronique contiennent de la nicotine, possède une saveur de tabac et ont l’apparence d’une cigarette. C’est donc une manière d’attirer le consommateur en lui rappelant son plaisir antérieur. De cette manière, le produit répond au besoin physiologique du consommateur, la nicotine et développe un désir, celui de fumer sans effets néfastes pour la santé.

D’un autre côté, le Dr Presles parle seulement du produit en tant qu’aide au sevrage tabagique. Pourtant, la clientèle ciblée par les entreprises est beaucoup plus large. Les stratégies marketing utilise la culture populaire pour attirés de nouveaux consommateurs, comme les jeunes. Autrement dit, elle les incite à développer une habitude quotidienne en affichant des modèles connus et appréciés. Un sentiment d’appartenance est alors associé à la consommation du produit. D’une part, on parle de «remède» pour cesser de fumer et d’une autre part, on incite les non-fumeurs à commencer à vapoter. C’est pourquoi les enjeux sur les risques pour la santé sont mis de l’avant.

En outre, les études scientifiques récentes comme celle du Dr Wang-Rodriquez viennent, pour la plupart, démontrer les dommages que les e-cigarettes peuvent causer. Elle soutient même que ce n’est pas mieux de privilégier ces dispositifs. Je pense d’ailleurs qu’on compare souvent les cigarettes électroniques aux cigarettes traditionnelles afin de minimiser les risques. On ne peut pas garantir que ce produit est aussi nocif pour la santé mais ça ne veut tout de même pas dire qu’il ne l’est pas.

Quant à la réglementation, aucune n’était en vigueur lors de l’entrée de ce produit, sur le marché québécois. Que l’on parle de production, de distribution ou de marketing, la loi ne comportait aucune mention concernant ce produit. Même l’âge légal de vente à été régit dernièrement. On peut, en quelques sortes, dire que le Québec n’était pas prêt pour l’arrivée de ce produit et les grandes entreprises en ont profité. Les publicités produites par les grandes compagnies visaient, en générale, les jeunes. Elle exposait des vedettes populaires de la musique, du sport et même de la télévision qui utilisait ces produits.

OPINION PERSONNELLE

Personnellement, je trouve que l’éthique des affaires n’était pas respectée. L’expansion rapide de la popularité de ce produit à permis aux compagnies de faire du profit rapidement sans vraiment se soucier des conséquences. On vantait des bienfaits basés sur aucune donnée scientifique. Je crois que le but premier était de créer un désir qui se transformerait par la suite en besoin. Dans cette optique, les consommateurs continueraient de s’en procurer malgré les nouvelles législations en vigueur. Je suis convaincue qu’en voyant ce nouveau produit entrer sur les marchés, les cigarettiers ont vu une occasion en or pour leurs affaires. Avec le nombre croissant de campagne anti-tabac, ils ont vu la chance qu’ils avaient de pouvoir revenir sur les marchés avec un autre produit similaire. On pense entre autre à la compagnie Philippe Morris, qui a sorti sa e-cigarette sous le même nom que ses produits tabagiques, MarkTen. Sachant très bien qu’il est interdit de publiciser des produits sur le tabac, ils en ont profités pour lancer ce nouveau produit qui fait exception à la règle. Je pense que pour eux, la commercialisation de la cigarette électronique était l’occasion de modernisé leurs produits, devenu si aversif pour la population en générale. Je crois aussi qu’ils avaient, en plus, la possibilité d’attirés de nouveaux clients.

Dans un autre ordre d’idée, le manque d’information sur les risques pour la santé, n’étant pas démontrés, a joué un rôle crucial dans la croissance si rapide des ventes de ce dispositif. En mon sens, la plupart des consommateurs se fie sur l’information qui est médiatisée et ils n’ont pas tendance à aller chercher plus loin. C’était donc un avantage pour les entreprises. Elles pouvaient faire fie des risques et ne mentionner que les bienfaits puisqu’aucune donnée, à ce moment, n’était disponible pour les contredire. Ce n’était donc pas un mensonge mais seulement des affirmations. Depuis quelques temps, les résultats des recherches commencent à être exposés. On peut remarquer que

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