LES FRATRIES

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On voit ainsi qu’au Moyen-Âge, l’âge de raison) et la taille de la fratrie sont deux éléments déterminants pour orienter la trajectoire d’un enfant à la suite de la séparation de ses parents: il vivra, selon les cas, avec son père ou avec sa mère, séparés ou non de ses frères et sœurs. Les parents désunis, parfois encore jeunes, pourront procréer à nouveau et offrir ainsi, aux enfants du premier lit dont ils ont la garde, des «demi-frères» ou des «demi-sœurs». (1)

On peut constater que les divorces existaient déjà à l’époque. Les lois ont bien évolué à ce jour, en vue de l’augmentation de divorces. Aujourd’hui la loi stipule qu’au moment de la séparation, les parents doivent se mettre en accord sur la garde de leurs enfants. Ils décident que les enfants résideront soit chez le père ou la mère, et organisent le droit de visite et d’hébergement de l’autre parent. En rapport avec l’article 373-2-9 du Code Civil.

https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2012-5-page-13.htm

- Le lien entre frère et sœur

« Au sein de la fratrie ancienne, il existe une relation très spécifique, fascinante, fusionnelle, parfois ambiguë et productrice de nombreux mythes et récits : celle qui unit un frère et une sœur. Il s’agit d’une relation centrale dans les systèmes de parenté, toujours très positive car, l’un et l’autre devant suivre une trajectoire sociale différente, ils entrent rarement en concurrence. »

Déjà aux 18 ème siècle, le lien fraternel existait. Les rôles sociaux n'était pas reconnus. Les hommes avaient beaucoup de droit, tel que le fait de pouvoir travailler jeune. Les femmes, elles devaient rester au foyer, préparer à manger, s’occuper des enfants, laver le linge de maison… etc. Les hommes de la fratrie devaient faire ses preuves au yeux de leur soeur, ils se devaient de les proteger et de mettre en sécurité. Plus tard, ils etaient reconnus et pouvait preceder leurs père. Comme dirait JAMOUS, en 1191, le lien entre un frère et une sœur possède «Cette caractéristique majeure au niveau de la parenté d’être à la fois une relation de l’identité et une relation de la différence absolue» (Jamous, 1991, p. 225)

« Au Moyen Âge, dans lequel il n’hésite pas à s’adresser directement à sa sœur, à lui exprimer sa profonde affection et à rappeler des souvenirs d’enfance. Le traité commence ainsi: «Voilà déjà bien des années, ma sœur, que tu me réclames une formule de vie. (…) Je suis ton frère, tant par la chair que par l’esprit : comment refuser ? Je réponds donc à tes désirs?».

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=36F9BDFFB146BD82AFF3F8E808748A8D.tpdila16v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006117751 HYPERLINK "https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=36F9BDFFB146BD82AFF3F8E808748A8D.tpdila16v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006117751 HYPERLINK "https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=36F9BDFFB146BD82AFF3F8E808748A8D.tpdila16v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006117751

C’est donc bien au nom de leur «fraternité» qu’il accepte de rédiger cet opuscule. Il l’implore: «Je voudrais d’ailleurs que personne ne vînt te rendre visite trop souvent, et que tu ne te livres pas à des confidences avec un hôte trop assidu. En effet, à de trop fréquentes rencontres avec la même personne, la réputation d’une vierge ne peut que perdre, et sa conscience de même?»

Dans cet écrit AELRED, ressent une volonté de protéger sa sœur des visites intempestives. il ressent une forte jalousie également qu’on lui prenne sa sœur.

Au moyen-âge, une fratrie composée de plusieurs frères, le sentiment de rivalité et de jalousie étaient très présents. Il fallait que chacun se démarque dans la famille, surtout si cette famille était issue de la noblesse, ou d’une famille connus.

1.4 La fratrie recomposée

On peut définir également les fratries recomposées, il y a donc des explications ;

Selon Irène THERY (1996), « la fratrie recomposée est une fratrie dont tous les membres ne sont pas issus du même couple parental. Les demi-frères et sœurs n'ont qu'un seul parent partagé et donc une seule lignée en commun : les utérins partagent la même mère, et le même père, « Au temps des parentés plurielles, la fratrie se sont compose donc de frères germains, de demi-frère et/ou de demi-sœurs ». (Ginsberg-Carré, 1998). Ainsi, les quasi-frères et sœurs n'ont aucun parent partagé, mais « la mère de l'un vit avec le père de l'autre ». (1)

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Près de quatre mariages sur dix se vouent à l’échec et se terminent par un divorce. Les divorces sont de plus en plus fréquents, même pour les couples les plus mûrs, ceux dont les enfants entrent dans leur adolescence, d'après l'INSEE.

La fratrie recomposée est récente dans la société. Des nouvelles unions se forment, qui eux auparavant ont eu des enfants de couples précèdents, ce qu’on appelle aujourd’hui les demi-frères et demi-sœurs. Donc, ce sont les enfants respectifs de la mère et du père de la nouvelle union et vice verça.

«Aujourd’hui l'expression quasi-frère, quasi-sœurs est présente en sociologie, dites « le rôle de nomination joué par les sciences sociales à propose de nouvelles catégories familiales venant s'ajuster aux évolutions sociales ».

Par ailleurs, différents critères permettent de caractériser une fratrie : le fait qu'elle soit ou non recomposée, sa taille, qui exige un effectif minimal de deux personnes, et le rang de naissance (aîné, puîné, cadet...), couplé du sexe chacun de ses membres, donnent diverses configurations : fratrie mixte ou non, fratrie plus ou moins nombreuse. »

- Évelyne Favart, « Désigner les frères et sœurs : différences lexicales et sémantiques », Informations sociales 2012/5 (n° 180).

- Évelyne Favart, « Désigner les frères et sœurs : différences lexicales et sémantiques », Informations sociales 2012/5 (n° 190).

Dans une fratrie, il y a le lien fraternel. Ce lien est moins unis quant on parle de fratrie récomposé. Cela depend si la fratrie habite ou non ensemble. La fratrie présentée dans mon introduction est recomposée. Les deux petites filles sont issus du même père que le jeune enfant. Et dans cette situation, le lien fraternel est difficile